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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 11:03

La Constitution algérienne l'oblige à prêter serment devant le peuple, mais Abdelaziz Bouteflika pourrait bien déroger à la règle.

Après son élection sur un fauteuil le 18 avril dernier avec un score à la Brejnev, 81,53% des suffrages, Abdelaziz Bouteflika doit, selon la Constitution algérienne, prêter serment cette semaine.

Alors qu’il a suscité l’émotion générale et toutes sortes de commentaires acerbes en se présentant à son bureau de vote en fauteuil roulant, la question se pose sur la façon dont se déroulera la prestation de serment auquel il est contraint.

«Le président de la République prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la nation, dans la semaine qui suit son élection», indique l’article 75 de la Constitution que rappelle le site Algérie Focus.

Et d’après cette même Constitution le texte que doit déclamer le président élu peut durer environ trois minutes.

Or tout le monde sait qu’Abdelaziz Bouteflika avait eu du mal à déclarer lui-même sa candidature, fragilisé par un état de santé précaire, la phrase qu’il avait prononcée avait été pour le moins inaudible. Sa propre campagne électorale a été menée par ses sept émissaires à travers le pays.

Dans ces conditions, comment va donc se passer la prestation de serment. Bouteflika a déjà voté en fauteuil roulant. Il ne serait donc pas étonnant qu’il prête serment en fauteuil roulant. Seulement, aura-t-il la force de prononcer un texte de trois minutes ?

Selon le constitutionnaliste Nacer-Eddine Lezzar, interrogé par Algérie Focus, deux cas de figure sont possibles. Soit le président élu lit lui-même le texte soit «le représentant d’une haute instance déclame le serment et qu’Abdelaziz Bouteflika se contente de dire: “Je jure devant Dieu.”».  Dans tous les cas, il semblerait que la Constitution ne précise rien sur la question, conclut Algérie Focus.

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