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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

Tel: 00221 77 545 27 63/ kodjeteke@yahoo.fr /grattchad@yahoo.fr

                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 16:51

 FUC2.jpg

Entré à Bangui y’a une semaine pour chercher à établir des contacts avec les nouvelles autorités centrafricaines , notre camarade Ismaël Moussa membre du FUC du général Mahamat Nour Abdelkerim , ex secrétaire aux affaires étrangères vient d’être arrêté cet après midi par la Séléka en complicité avec l’officier l’agence nationale de sécurité de Deby DJOUMA OUMAR très active depuis la prise de pouvoir de Séléka.

Nous demandons aux organisations des droits de l’Homme de s’activer pour que ce dernier ne soit pas livré au despote de N’Djamena , qui n’hésitera pas de le tuer.
» La vie appartient à ceux qui luttent »

Abakar Assileck Halata

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 12:50

Jean-Etienne Laokolé, auteur et blogueur tchadien engagé, est actuellement en détention au camp d’Amsinene, à 30 km au nord de la capitale du pays, Ndjamena. Il est le fils de Jean-Baptiste Laokolé, secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (opposition) et le neveu de Saleh Kebzabo, président de l'Union nationale pour le développement et le renouveau, un parti d'opposition également. Il a été arrêté dans la nuit du 22 mars 2013 à Ndjamena pour diffamation suite à la plainte de personnes visées par ses articles. Il est aussi détenu pour atteinte à la personne du chef de l’Etat. Une information judiciaire est ouverte. La procédure risque d'être longue. Mais surtout, son avocat, Pierre Mianlengar, ne comprend pas pourquoi il est maintenu en détention :

« Une fois que l'infraction est qualifiée de diffamation, le dossier est automatiquement transmis devant le tribunal pour que le mis en cause soit jugé. Il comparaît libre » RFI

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 09:34

dossier-hissene-habre1

 

Le procès de l'ancien dirigeant tchadien Hissène Habré, accusé de génocide, pourrait démarrer avant la fin du mois de mars. C’est du moins ce qu’annonce la conseillère juridique de l’Union africaine (UA), la Malienne Djenna Diarra à Addis-Abeba. Ce procès s’ouvrira à Dakar devant un tribunal mixte exceptionnel (composé pour moitié de juges sénégalais, et pour l'autre, de juges internationaux). Pourquoi l’UA est-elle si attachée à l’aboutissement de cette affaire ? Eléments de réponse.


A Dakar, quatre chambres extraordinaires viennent d’être créées. Cela signifie-t-il que la procédure Hissène Habré va vraiment démarrer ?

Djenna Diarra: Il était temps. Comme vous le savez, ce mandat a été confié au Sénégal en 2006 avec l’appui de l’Union africaine (UA). Il s'agissait alors de juger Hissène Habré au nom de l’Afrique. Mais nous avons rencontré un certain nombre de problèmes techniques qui ont fait que les tribunaux sénégalais n’étaient pas compétents en la matière et nous avons dû effectuer des ajustements, ce qui a permis de prendre en compte évidemment la décision de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il fallait que M. Hissène Habré soit jugé par un tribunal à caractère international. C’est ce qui nous a amené à proposer la solution des chambres africaines extraordinaires.


Ces chambres ont été créées il y a quelques jours. Quel est aujourd’hui le calendrier?


Djenna Diarra: Nous pouvons vous assurer - conformément à l’engagement que le président de la République du Sénégal a démontré depuis le sommet de juillet 2012 à Addis-Abeba - que ce procès Hissène Habré va démarrer au premier trimestre 2013.

C’est-à-dire d’ici la fin du moins de mars ?

Djenna Diarra: C’est notre objectif.

Mais avant ce procès, il n’est pas prévu une phase d’instruction ?

Djenna Diarra: Nous pensons que la phase d’instruction a déjà été entamée. Avec la création des chambres africaines extraordinaires, nous sommes déjà à l’étape de la poursuite.

Voulez-vous dire que d’ici trois mois, l’accusé Hissène Habré sera déferré devant un tribunal ?

Djenna Diarra: Il sera déferré devant les chambres africaines extraordinaires.

Quand vous dites c’est une première en Afrique, est-ce le fait que, pour la première fois, un ancien président africain va être jugé dans un autre pays africain ?

Djenna Diarra: Nous pensons effectivement que c’est une première parce que l’Union africaine s’est donnée comme mandat de trouver des solutions africaines aux problèmes africains.

Pour éviter que Charles Taylor, ou demain Laurent Gbagbo, ne soient jugés en Europe ?

Djenna Diarra: Nous allons plus loin. Comme vous le savez, certains de nos chefs d’Etat font l’objet de mandats d’arrêt internationaux. Et l’Afrique peut se doter elle-même de mécanismes qui lui permettent de régler ses problèmes. Nous essayons maintenant de doter la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) de compétences qui lui permettent de juger de crimes graves, crimes contre l’humanité, génocides. C’est pour cela que nous disons : l’affaire Hissène Habré est importante, pas pour le Sénégal mais pour l’Afrique, afin que l’Afrique juge les Africains. Et si nous pouvons démarrer ce procès Hissène Habré en cette année 2013, qui marque le cinquantenaire de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), nous pensons que ce sera une « success story » - comme disent les anglosaxons - que nous pourrons marquer à l’actif de l’UA.

Du côté de la défense, les avocats d’Hissène Habré affirment que l’instruction va être faussée car le président tchadien, Idriss Déby, va être « l’enquêteur en chef » de ce procès ?


Djenna Diarra: Je vais tout simplement répondre qu’à ce stade-là, nous ne pouvons pas préjuger de ce qui va se passer au niveau des chambres africaines extraordinaires. Nous respectons les avocats de la défense. Ils auront tout le loisir et toute la plateforme de soumettre leurs cas et de défendre leurs clients.

Mais tout de même, sur le fond, le président tchadien est l’homme qui a renversé Hissène Habré. Son gouvernement sera partie prenante dans ce procès. Il va même payer une partie des frais de ce procès. Est-ce qu’il ne risque pas d’être juge et partie ?

Djenna Diarra: Nous avons pris en compte un certain nombre de préoccupations qui voulaient que peut-être que les juridictions sénégalaises ne seraient pas assez objectives et nous avons amené cet élément international. Il s’agira pour les juges aussi bien sénégalais que ceux nommés par la présidente de la commission qui donne le caractère international à ces chambres extraordinaires, de faire leur travail. Nous ne pouvons pas anticiper.

Le fait qu’il y ait, dans ces futures chambres extraordinaires des juges d’Afrique centrale, d’Afrique australe et d’ailleurs, est donc selon vous une garantie d’indépendance ?

Djenna Diarra: Pour tout vous dire, nous ne réinventons pas la roue. Il fallait un système qui permette d’avoir beaucoup d’objectivité, de transparence. Et nous avons estimé que la meilleure formule était le système qui a été mis en place au Cambodge (pour juger les anciens dirigeants Khmers rouges, ndlr). La formule permet d’avoir toutes les garanties d’un procès où les droits de la défense sont garantis. Et tout ce qui concerne le procès à partir d’aujourd’hui devrait être laissé aux juges qui d’abord seront nommés par la présidente de la commission. Donc il faut faire confiance au système qui a été mis en place.

Si le procès doit démarrer avant la fin du mois de mars, pensez-vous que nous connaîtrons le verdict avant la fin de cette année ?

Djenna Diarra: Personnellement, je n’ai pas de boule de cristal. Mais dans nos prévisions, nous avons estimé cet exercice sur une durée de 15 mois. Si effectivement nous arrivons à démarrer le procès avant le 1er avril 2013, nous attendons par conséquent le verdict pour 2014.

En première instance ?

Djenna Diarra: Bien sûr. Comme vous le savez, nous avons évidemment prévu la possibilité pour l'accusé de faire appel, ce qui fait partie de ses droits de la défense. RFI

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:03

"Avis de Sall dans dans le golfe", c'est sous ce titre que la très sérieuse lettre du continent  dans sa dernière parution à traiter les informations relatives au supposé patrimoine de Karim Wade en relation avec Dubaï World. Entre Sénégal et les Emirats Arabes Unis autour de Dubaï Port Dakar, filiale de Dubai Port World (DPW), concessionnaire depuis 2007 du terminal à conteneurs du port autonome de Dakar, les choses vont de mal en pis.

Quatrième opérateur aéroportuaire mondial, DPW, dont "le principal actionnaire est le gouvernement de Dubaï, se plaint des conflits sociaux perlés qui paralyseraient l’entreprise, ainsi que les fréquentes convocations de ses dirigeants à l’Inspection générale d’Etat. Certains croient voir derrière ces tracasseries l'ombre du groupe Bolloré, qui a perdu en 2007 le contrôle du terminal à conteneurs de Dakar au profit de DPW".  Plus loin l'on peut lire que"sa filiale Bolloré Africa Logistics (BAL) vient d’ailleurs de récupérer opportunément le terminal vraquier du port de la capitale sénégalaise". Mi-mars, la tension entre Dubaï et le Sénégal est montée d’un cran lorsque le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, a verbalement mis en demeure Karim Wade, de justifier dans un délai d’un mois l'origine de ses avoirs estimés à près de 700 milliards F CFA, dont 391 milliards en tant que "propriétaire" présomptif de Dubai Port Dakar. Selon nos informations, le patron de DPW, le sultan Ahmed Bin Sulayem, a aussitôt envoyé une attestation sur l’honneur pour démentir que sa filiale soit la propriété de Karim Wade. Plus inquiétant pour l’avenir des relations entre les deux pays : l’émir de Dubaï, le cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, devait convoquer le 17 mars, une réunion de crise en son palais afin d'examiner la situation et procéder à un réexamen des ses relations avec Dakar.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 09:51

Le Leader charismatique Dr Oumar MARIKO enlevé par les hommes armés à Bamako: il paie pour son courage politique dans sa lutte contre l’impérialisme au Mali et en Afrique.

Message de soutien de l’ACTUS/prpe au Dr Oumar MARIKO, suite à son enlèvement par les hommes armés.

Dans son communiqué de presse du 12 février 2013, le Bureau Politique du Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) informe l’opinion nationale et internationale du kidnapping de notre Camarade le Dr Oumar MARIKO : « Dans la journée du lundi 11 février 2013 vers 16H30, des hommes armés en civil ont violemment interpellé le Secrétaire Général du Parti, Dr Oumar MARIKO et Député de l’opposition au parlement, avant de l’amener vers une direction encore inconnue ».

Notre parti, ACTUS-prpe, condamne fermement cet enlèvement digne de la méthode nazie de la Gestapo à un moment crucial de l’histoire politique du pays.

Nous adressons solennellement, notre solidarité militante anti-impérialiste et panafricaine au camarade MARIKO, à son Parti SADI, aux militants et à sa famille.

Nous exigeons du gouvernement du Président intérimaire DIONCOUNDA TRAORE, sa libération immédiate et inconditionnelle.

Nous tenons pour responsable, le pouvoir pour tout ce qui adviendrait à notre camarade kidnappé par agents de sécurité selon les sources maliennes et ce d’autant plus que le Dr Omar MARIKO combat depuis des décennies l’impérialisme français et ses valets locaux exploitent le pays, provoquant ainsi la paupérisation exponentielle des masses populaires.

L’enlèvement du Dr Oumar MARIKO le 12 février 2013, soit un mois après l’intervention des troupes étrangères dirigées par l’impérialisme français au Mali, n’est pas fortuit. En effet, un certain nombre de faits et interrogations démontrent si besoin est, la volonté de recolonisation du pays par la puissance coloniale.

1- L’occupation du pays par ces armées, sous prétexte de « combattre, de libérer le nord occupé par les jihadistes » suscitent une série de quelques interrogations élémentaires que tout esprit peu rationnel soit-il, les poseraient : Dès la proclamation unilatérale le 06 avril 2012 du pseudo état de l’«AZAWAD», pourquoi les prétendus « libérateurs» altruistes n’ont-ils pas simplement donné les moyens matériels militaires conséquents à l’armée malienne ? Cette dernière est capable de libérer son territoire occupé par la coalition des terroristes (MNLA, Mujao, Ansar Dine et Aqmi), sans aucune intervention militaire étrangère. Pourquoi les armes commandées par le Mali ont-elles été bloquées dans les ports de l’Afrique de l’Ouest? Pourquoi la CEDEAO présidée par le nervi de l’impérialisme français, le putschiste Ouattara avait imposé un blocus militaire, politique et économique au Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) dirigé par le jeune Capitaine SANAGO, qui voulait reconquérir le Nord occupé ?

2- Après la prise du pouvoir le 22 mars 2012 par le CNRDRE, un Mouvement spontané populaire s’était crée. Le MP22 dont le Dr Oumar MARIKO fut la cheville ouvrière, est constitué d’une trentaine de partis politiques, associations et différentes organisations de masse, surtout de la jeunesse. Le MP22 soutient le Capitaine SANAGO et le CNRDRE.

 

 

Le parti SADI du Dr Oumar SANAGO, le MP22 et le CNRDRE sont farouchement opposés à toute intervention militaire étrangère et de la CEDEAO au Mali. Des manifestations populaires se sont déroulées à Bamako, lesquelles furent par ailleurs superbement ignorées par les médias impérialistes qui manifestaient leurs hostilités notoire à ce relent nationaliste anti-impérialiste dans la patrie de Modibo Keita, premier président nationaliste, socialiste proche de l’ex Urss et de Soundiata Keita(le lion du Mali), fondateur d’un immense empire allant du Niger à l’atlantique jusqu’aux confins du Sahara y compris l’ «Azawad du MNLA» que les impérialistes voudraient aujourd’hui amputé du reste du territoire malien hérité des «indépendances» africaines des années 1960.

3- Le Dr Omar MARIKO fut inscrit sur la liste noire de la CEDEAO des personnalités maliennes interdites de voyager dans les états membres. Devenu un « wanted » par les officines françafricaines en Afrique de l’Ouest, ce dernier devrait être arrêté au cours d’un voyage dans cet espace. Dans une interview qu’il a accordée au quotidien ivoirien « Le Nouveau Courrier du 22/6/2012, notre camarade, le Député MARIKO s’en est pris avec courage à la CEDEAO et à son président OUATTARA dans leurs sinistres manoeuvres au service de l’impérialisme français dans le conflit malien.

Les actions nationalistes et patriotiques de l’opposant MARIKO, ont suscité une colère et des rancoeurs tenaces contre lui de la part des Forces d’occupations de la CEDEAO. Au demeurant, il serait judicieux de rappeler le passé militant du parlementaire MARIKO : il fut en effet, ancien Leader des étudiants maliens, dirigeant des grèves estudiantines qui ont conduit à la chute du pouvoir de la dictature militaire du Colonel Moussa Traoré. Il est l’homme au franc parlé, l’empêcheur de tourner en rond, un anti impérialiste, nationaliste et panafricain convaincu. Ces hautes valeurs dont l’Afrique en a besoin pour sa libération du joug des impérialistes occidentaux et dont le Leader du Parti SADI fait preuve, ont déclenché la furie des occupants. Il devrait par conséquent payer le crime de lèse majesté qu’il a commis. C’est aussi un avertissement aux autres patriotes et nationalistes maliens qui s’opposent à la servitude coloniale des impérialistes occidentaux. Le journal malien en ligne Maliweb du 15 février 2013, rapportait les déclarations des services de sécurité malienne: «Mariko constitue aujourd’hui une menace pour la sûreté de l’Etat».Ces hautes valeurs seraient-elles devenues des délits aux yeux des pouvoirs françafricains ? Le Capitaine SANAGO et les membres du CNRDRE ne seraient-ils pas les prochaines victimes des troupes de la CEDEAO supplétives de l’impérialisme français?

4- Suite à l’intervention des forces françaises et de leurs supplétives de la CEDEAO et du Tchad, le régime de Dioncounda Traoré, protégé et renforcé par les armées extérieures sous la direction de l’impérialisme français, commencerait à terroriser ou à éliminer les patriotes et nationalistes maliens. C’est dans cette optique que les sbires du régime ont kidnappé le Dr Oumar MARIKO. Le Mali occupé par les troupes étrangères deviendrait alors une terre hostile à tous les patriotes nationalistes opposés à la recolonisation impérialiste du Mali et de l’Afrique, laquelle fut inaugurée en Côte d’Ivoire avec le bombardement par l’armée française du palais présidentiel de Laurent GBAGBO, un dirigeant insoumis, pourtant démocratiquement élu, suivi de sa capture le 11 avril 2011 puis sa déportation à La Haye pour y être jugé par la CPI, un tribunal impartial au service des puissances impérialistes.

En Libye, cette recolonisation impérialiste dirigée par le trio criminel Sarkozy-Obama-Cameron, après 8 mois d’intenses bombardements de l’Otan, avait pour un des objectifs l’assassinat du Guide Kadhafi. C’est ainsi que ce Leader révolutionnaire panafricain, anti-impérialiste et insoumis fut froidement abattu le 20 octobre 2011.

5- Les tentatives de la France et de la Cedeao depuis leur occupation du Mali, visant à absoudre le MNLA de la justice pour les crimes contre l’humanité que cette organisation et ses alliés (Mujao, Aqmi et Ansar dine) ont commis sur les prisonniers de guerre de l’armée malienne et sur les populations civiles des territoires du nord occupés, sont des faits gravissimes. Ces derniers attesteraient si besoin est, de l’implication bienveillante et manoeuvres de l’impérialisme français à l’égard du MNLA.

Dans une déclaration le 22 janvier 2013 à la chaine de Télévision France 24, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avouerait ce lien entre la France et le MNLA : « Je le dis pour aujourd’hui mais je le dis aussi pour demain.Les Touaregs,sauf ceux qui se sont laissés embrigader par des groupes terroristes que nous condamnons totalement, (…) sont nos amis »,Les Touaregs, quand ils sont dans leur territoire au nord du Mali, ils sont chez eux et il importe de les respecter et de les considérer aussi comme des Maliens comme les autres

».Outre cette déclaration,il conviendrait de rappeler que ces Touaregs qui combattaient dans les rangs de l’armée libyenne du Colonel Kadhafi contre les troupes françaises qui bombardaient la Jamahiriya, devraient en principe être les troupes ennemies de l’Armée française. Cependant, la France qui avait la suprématie aérienne et disposait des bases militaires au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon…avait alors laissé sans bombarder des colonnes ennemies des Touaregs, anciens militaires de l’Armée libyenne traversées la Libye puis le Niger pour rejoindre au final le Nord Mali. Le manque de réactivité de la France qui bombardait alors les villes et l’armée libyenne en excluant les colonnes touarègues ennemies qui fuyaient le front, résulterait d’un accord entre les deux parties sur la proclamation de l’indépendance le 6 avril 2012 de la pseudo indépendance de l’Azawad par le MNLA.

De plus, la déclaration du MNLA du 07 février 2013 cautionnant l’intervention militaire française en acceptant de combattre à leurs côtés contre ses alliés jihadistes d’hier, confirmerait une fois de plus les liens obscurs entre l’impérialisme français et le MNLA pour le démembrement du Mali avec la reconnaissance du pseudo état Azawad.Une autre flagrante preuve de cette complicité et autres accointances entre les deux parties, est qu’après l’entrée des troupes françaises à Kidal, le MNLA s’opposait à la présence de l’Armée nationale malienne dans cette ville, réaffirmant ainsi sa ferme volonté sécessionniste. Pourquoi les autorités françaises qui prétendent recouvrir l’intégrité territoriale du Mali n’ont fait aucune déclaration condamnant ce sécessionnisme de leur allié du MNLA? La commune de Kidal serait-elle considérée de facto par la France comme capitale de l’AZAWAD, par conséquent elle ne devrait pas être contrôlée par les autorités maliennes libérée?

6- Le MNLA qui combat aux côtés des troupes coloniales françaises contre ses alliés jihadistes d’hier aurait conclu des accords avec l’impérialisme français. Ce dernier accepterait alors d’imposer cette entité rebelle comme « Etat » lors d’une éventuelle conférence internationale sur la crise malienne. Qui oserait croire à l’altruisme de l’impérialisme français dans son intervention en faveur du peuple malien y compris les Touarègues du MNLA ? En effet, « un mois après le début de l’opération Serval, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, affirme que la guerre a déjà coûté 70 millions d’euros, soit 2,7 millions d’euros par jour » (Source: Le Parisien du 7 février 2013).

Il est évident que le Mali doit rembourser cette facture, le prix de son occupation et ce d’autant plus que la crise économique frappe de plein fouet les pays capitalistes développés en occident. L’impérialisme français tirera des bénéfices colossaux de l’opération Serval au Mali. En effet, l’Azawad, un territoire en pleine région sahélo-saharienne, riche en pétrole, gaz, uranium…deviendrait alors un protectorat français juteux pour l’hexagone.De plus sa position géostratégique, sa frontière commune avec l’Algérie, ce Grand Etat africain, jaloux de son indépendance, intéresserait au plus haut point les nostalgiques colonialistes de l’Algérie française. En effet, la victoire de la longue lutte de libération du FLN contre les troupes coloniales françaises, susciterait encore des relents de revanches de recolonisation. Le projet du plan d’Alain Peyrefitte de 1957 relatif à la création d´un Etat pour les Touaregs, sous le contrôle de la France, chevauchant sur quatre pays, le Nord du Niger et du Mali, le sud de l´Algérie, le sud et l´ouest de la Libye, serait-il remis au goût du jour. Nous l’avons explicité dans notre interview au quotidien Algérien La Nouvelle République (La NR 4307-Samedi 21 avril 2012).

La collaboration du MNLA avec l’impérialisme français et les accords qu’il avait signés avec les jihadistes (Mujao, Ansar Dine et Aqmi) pour commettre ensemble des crimes contre l’humanité dans le territoire du nord Mali occupé, le discrédite naturellement aux yeux des panafricains révolutionnaires anti-impérialistes. L’imposture révolutionnaire du MNLA se volatilise à l’épreuve des faits susmentionnés. Il est par conséquent tout autant coupable de ces crimes, qui ont par ailleurs terni malheureusement la participation révolutionnaire et internationaliste (que nous saluons au passage) des Touarègues aux côtés de l’armée Libyenne contre l’agression des Forces impérialistes de l’Otan) dont celles de la France contre la Jamahiriya et le Guide Kadhafi.

En conclusion, les quelques faits et interrogations susmentionnés relèveraient indubitablement l’existence des manoeuvres de l’impérialisme occidental et leurs nervis locaux dans leur croisade pour la recolonisation du Mali et de l’Afrique. A cet effet, faire taire les patriotes, révolutionnaires opposés à ce projet d’asservissement, constituerait l’autre phase de cette stratégie. Par conséquent, notre Parti ACTUS/prpe :

- Condamne fermement ce kidnapping du Dr Oumar MARIKO par les Forces de sécurité.

- Exige la libération immédiate et inconditionnelle du Dr Oumar MARIKO

- Demande le jugement et la condamnation des auteurs du kidnapping et leurs commanditaires quelle que soit leur fonction et rang social

- Exige Le versement de dommages et intérêts pour préjudices moraux subis par la victime

- Exige l’arrêt immédiat de chantages, pressions, menaces d’arrestations arbitraires qui planent sur les patriotes révolutionnaires maliens sous prétexte de « menace à la sureté de l’Etat »

- Demande à l’Union Africaine(UA) de prendre ses responsabilités historiques en assurant la défense, l’intégrité du Mali et du continent contre les terroristes jihadistes.Il est intolérable de constater que l’UA confie notre défense et sécurité aux puissances impérialistes qui n’attendent que cette opportunité pour s’incruster et accélérer leur projet de recolonisation de l’Afrique.

- Demande à l’Union Africaine de fournir au Mali les moyens militaires conséquents afin de renforcer sa sécurité et garantir l’intégrité de son territoire. En effet, le pays dispose des ressources humaines nécessaires et suffisantes pour ces missions régaliennes de l’Etat malien.

- Exige le retrait immédiat et inconditionnel des troupes étrangères d’occupation du Mali

- Demande le jugement des auteurs du démembrement du Mali et des crimes contre l’humanité commis par la coalition des rebelles au Nord du Mali.

- Demande à l’armée malienne de ne pas se plier aux injonctions des impérialistes occidentaux. Elle doit investir la ville de Kidal et tout le territoire du Nord Mali qui font partie intégrante de la République du Mali. L’intégrité du territoire malien n’est pas à marchander afin de satisfaire les desseins des impérialistes et leurs sbires locaux.

 

Vive la solidarité anti-impérialiste et panafricaine pour que vive la création des États-Unis d’Afrique (EUA), seul rempart efficace contre la recolonisation de notre continent dominé, pillé, exploité et tant humilié par les puissances prédatrices occidentales.

Le 15 Février 2013

Le Secrétaire Général de ACTUS/prpe

LEY-NGARDIGAL Djimadoum

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 12:06

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«Toutes les victimes sont mortes brutalisées -«Je suis prêt à venir témoigner à Dakar»

Sur une déposition de 50 pages (très détaillée), Bandoum Bandjim qui faisait partie de DDS (Direction de la documentation et de sécurité), la police politique de Habré, a fait des aveux qui pourraient être déterminants, lors du procès prévu dans les prochaines semaines à Dakar de l’ancien président tchadien exilé depuis 1990 au Sénégal. Les terribles aveux de l’un des tortionnaires de Ndjamena ont été faits à Paris, où il s’est exilé, et exerce le métier de gestionnaire technique d’immeubles.

La seule prononciation de son nom a fait défiler des scènes horribles chez les personnes victimes des terreurs des huit années de règne de Hisséne Habré au Tchad. Le film : Sable Rouge de Florent Chevolleau d’une durée de 52 minutes, a été projeté, hier à Douta Seck par le Comité de Pilotage du Comité International pour le Jugement Equitable de Hissène Habré (CPJEHH), à l’intention du public. Il montre la cruauté avec laquelle les personnes emprisonnées ont été traités. Cependant, le rôle joué par la DDS, (Direction de la documentation et de sécurité) communément appelée la police politique de Habré, dont faisait partie Bandoum Bandjim, a plus attiré l’attention. Reed Brody, Conseiller juridique, porte-parole de Human Rights Watch et son équipe, dans le cadre de la recherche de preuves supplémentaires, suite à la plainte contre Habré, sont tombés sur un homme Bandoum Bandjim. En France, précisément à Paris, où, il est gardien d’immeuble, celui que les victimes appellent le tortionnaire, est passé aux aveux. Sous le feu roulant des questions des membres de Human Rights Watch, sans aucune hésitation, il a laissé entendre que les personnes mortes en masse dans les différentes prisons allant des fois jusqu’à 32 détenus, en une semaine, ne l’ont pas été des suites de maladies, comme l’aurait avancé le gouvernement de Habré, mais plutôt, des suites de brutalités et tortures. Pis, il révèle que les victimes sont enterrées dans des fosses communes. Toujours dans le document, Bandoum dit être prêt à venir au Sénégal, pour témoigner de l’horreur qui a fait pas moins de 40 000 morts, sous le règne Habré. Un véritable témoin à charge dans le procès Habré, selon les victimes qui l’attendent avec impatience. Depuis trois jours, dans le cadre de la mise à jour et du renforcement de la stratégie politique, pénale et médiatique, en vue du procès de Habré, les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, membres du comité, les victimes tchadiennes et sénégalaises du régime de l’ex-président du Tchad, et les avocats des parties civiles étaient en conclave à Dakar. A la fin de leurs travaux, ils ont rencontré les journalistes. C’était en présence d’Alioune Tine de la RADDHO.
Sékou Dianko DIATTA

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:29

Le tribunal spécial créé en décembre 2012 pour juger Hissène Habré a démarré ses activités le 8 février à Dakar sans que l’on connaisse encore la date du procès. L’ancien président tchadien (1982-1990), réfugié au Sénégal sera jugé pour crimes contre l’humanité 23 ans après sa chute.

Sous son régime sanguinaire, sa redoutée police politique s’illustre par des milliers d’arrestations, des tortures et des exécutions sommaires d’opposants et autres tchadiens simplement soupçonnés. On estime à plusieurs milliers le nombre de Tchadiens ayant ainsi subi ce triste sort à cause de leurs opinions.

Si ce procès est attendu avec impatience par les victimes du régime Habré, il permettra également de rappeler le rôle de chacun des acteurs de cette décennie noire. Notamment celui d’Idriss Déby, pilier du régime Habré jusqu’en 1989 avant de le chasser du pouvoir avec l’aide des services français.

Quand la guerre civile éclate en 1979, l’actuel président tchadien est comman­dant en chef des Forces armées du nord (FAN) aux côtés d’Hissène Habré pendant la rébellion contre le président Goukouni Weddeye. En 1982, Hissène Habré succède par les armes à Weddeye. Idriss Déby devient commissaire aux armées et à la sécurité mais aussi commandant en chef de l’armée nationale. Il s’illustrera lors du fameux Septembre noir, la « pacification » aveugle et sanglante de populations du sud du pays en 1984 : des milliers de victimes, des centaines de cadres sudistes liquidés et un traumastisme toujours présent.

Jusqu’en 1989, date de sa rebellion, Déby était l’un des piliers du régime, responsable de centaines exécutions sommaires. Les victimes étaient si nombreuses qu’elles ont été parfois enterrées dans des fosses communes. Pour beaucoup de Tchadiens, Idriss Déby devrait comparaître aux côtés d’Hissène Habré. Survie

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 12:44

La Libye n’aime plus voir les tchadiens sur son sol ! Comme des chiens galeux, ils sont chaque jour battus, torturés, emprisonnés et expulsés. Les autorités tchadiennes tardent à réagir. Comme d’habitude !

La semaine dernière L'OIM a distribué de la nourriture, de l'eau et des médicaments a un groupe de 32 migrants tchadiens arrivés au bureau de l'OIM a Faya-Largeau, dans une région reculée au nord du Tchad, après avoir été expulsés de Libye.

Depuis juillet dernier, trois groupes de migrants tchadiens ont été expulses de Libye. Plus de 150 000 travailleurs migrants tchadiens avaient déjà quitte le pays en 2011, après le renversement du régime précédent.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 11:57

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Hissène Habré à transformé une piscine en prison pour faire mourir à petit feu ses victimes. Le Sénégal lui fait honneur en refectionnant une villa pour « l’accueillir ». Après tout,  il goutera au moins à certaines dures réalités de la prison et repensera sa vie.

Le Sénégal et l’Union africaine (UA) ont signé un accord sur les questions de détentions provisoires et de celles ordonnées. Toute mesure de détention provisoire et ordonnée par les Chambres africaines extraordinaires, préalablement au jugement final, est exécutée au sein des établissements pénitentiaires du Sénégal.

Les condamnés peuvent purger leurs peines, selon « L’Observateur », soit au Sénégal, soit dans l’un des pays des Etats membres de l’Union africaine. Le gouvernement de Macky SALL a d’ores et déjà pris la décision de réfectionner la maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel pour accueillir les accusés dudit procès. Pour ce faire, un montant de 130 millions F Cfa est prévu dans ce sens. Le budget global du jugement de l’ex-Chef d’Etat tchadien (1982-1990) est fixé à plus de 4 milliards 695 millions de nos francs, et ce, pour 27 mois.

125 témoins sont attendus. Ils séjournéront au sénégal pour une durée de 7 jours…

4 officiers de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) seront affectés à la sécurité de HH et des témoins.  12 brigadiers de la BIP et 20 autres agents assurerons la garde de la salle d’audience.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:17

HABRE

Dans une semaine, précisément le vendredi 8 février, le tribunal spécial pour juger Hissène Habré va démarrer ses activités. L’annonce a été faite par le ministère de la justice du Sénégal. Ce tribunal a été créé au moi de decembre 2012. Dans un communiqué, ledit ministère dit : « La cérémonie de lancement des activités des Chambres africaines extraordinaires créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger les crimes commis au Tchad entre le 7 décembre 1982 et le 1er décembre 1990 aura lieu le vendredi 8 février 2013 ». Le même communiqué renseigne que la cérémonie solennelle sera présidée par M. Ciré Aly Ba, administrateur des deux chambres pour l’instruction et l’accusation, mais aussi de la Cours d’assises et de la cours d'appel formées de juges africains, dont des Sénégalais, devant être nommés par l'Union africaine (UA).

Hissène Habré est accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture. Il vit en exil à Dakar depuis sa chute, après huit ans au pouvoir au Tchad (1982-1990).

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