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"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire" Voltaire

Hollande : Le droit de vote des étrangers "viendra en son temps"

François Hollande a déclaré mardi que le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales deviendrait une réalité pendant son quinquennat s'il était élu président de la République. 

Le candidat socialiste réagissait, lors d'un déplacement à Laon (Aisne), aux propos de son ancienne compagne Ségolène Royal, candidate du PS à la présidentielle de 2007, qui a affirmé lundi soir lors d'un débat sur France 3 que le droit de vote aux étrangers n'était "pas une priorité". 

"Tout ce que j'ai dit dans mon projet, dans mes engagements, ce sera fait dans le quinquennat", a dit François Hollande.  "Je ne distingue aucune mesure. J'ai dit un calendrier de ce que je ferai en tout début, vous le connaissez : l'exemplarité de l'Etat, le pouvoir d'achat notamment aux familles, les réformes que nous devrons engager tout de suite pour redresser nos comptes publics, notre industrie et puis réviser nos institutions. Ça viendra en son temps".

Dans  l'Aisne, où il a obtenu 27% des voix, talonné par la candidate du Front national, qui a fait 26,3%, le candidat PS a tenu à s’adresser à "tous les électeurs" dans le but de "donner confiance". "Je dois montrer de l'espoir et pas tenir des discours de peur, de repli sur de résignation, et de fatalisme".

Sarkozy contre l'"Europe passoire"

Et justement dans le même temps, le président n’a eu de cesse de s’en prendre à l’immigration. "Si l'Europe ne peut pas défendre ses frontières, la France le fera", a martelé le candidat. Avec une certaine franchise, il s’apprête à "prendre des engagements suffisamment précis pour que les électeurs (du FN) sachent qu'on a compris leur message et qu'ils aient la certitude qu'ils seront tenus". Puis il a insisté lourdement sur les "racines chrétiennes" de la France. Au cœur de son discours : L'excision, la burqa, le droit de vote aux étrangers, et l'immigration: « ça ne peut plus durer. A force d'accepter trop de monde sur notre territoire, notre système d'intégration ne fonctionne plus ». Et d’affirmer : « moi je suis pour la préférence communautaire, mais je ne vois pas au nom de quoi on n'aurait pas le droit de dire ça. La gauche bien pensante, ça la gêne? Raison de plus! Si ça la gêne je vais le faire! ». Seul son style grammatical inimitable à haute teneur en « moi je » permet de ne pas se méprendre sur l’auteur de ces… propos.

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