"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire" Voltaire
Ou comment assistons-nous à la déchéance d'une nation ?
" Ohé ! Partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme "
En ce mois d'Août 2010, de sombres événements se déroulent dans un pays. Une terre d'Europe considérée comme Démocratique et qui prône,pour ne pas dire martèle, des valeurs républicaines connues de chacun de ses citoyens : Liberté,Egalité,Fraternité. Or, il semble que sous la chaleur d'un été, cette nation a oublié son histoire, ses fondements, ce pour quoi elle s'est si souvent battue. Souvent, le sang a coulé. D'autres avaient accepté, s'étaient soumis. Aujourd’hui la question demeure : combien refuseront ? Refuser de voir des gens expulsés de nôtre pays à cause de critères purement racistes. Ne pas accepter, soutenir les oppressés qui sont, beaucoup semblent l'oublier, des êtres Humains. Il s'agit là de nôtre pays. Difficile de nous remettre en question, nous qui sommes tant habiles quand il s'agit de donner des leçons de morale, sur un plan international, à d'autres. Je crois de plus en plus que les Français sont mauvais, que la haine de l'étranger, de l'immigré qui les nourris est insatiable, à croire qu'ils ont la mémoire courte. Je sais qu'il existe des personnes intègres, qui aspirent à s'opposer fermement à cette politique. Seulement, dans les faits les expulsions se font, avions par avions. Et c'est bien de la honte que je ressens, quand je voit que je vis dans ce pays, qui devient la cible de critiques plus justes les unes que les autres des médias étrangers. Pour qui sommes-nous en train de passer ? Je m'attendais à un tollé de colère, une opposition massive. Or il semble que beaucoup de nos concitoyens approuvent la politique de Sarkozy concernant la "lutte contre l'insécurité" (sondage IFOP pour "LeFigaro" ,Août 2010) .
Tant de choses faciles à dire. Il reste que pour l'adolescent que je suis, qui vit dans un village de 2000 habitants dans le Sud Est de la France, la lutte semble vaine et ignorée. Probablement parce que nous ne connaissons pas de problèmes de sécurité, qu'il n'y a pas de gens du voyage chez nous. Nous manquons aussi de crédibilité, nous autres jeunes en pleine "crise de rébellion". C'est ainsi que j'écrits cet article, espérant trouver un peu de soutient car il me reste au fond un peu d'espoir. Je pense, contrairement à certains de mes camarades, que notre pays en vaut encore la peine . . . .