Tchad : les étudiants entre précarité, souffrance et grève !

Encore une fois, les questions de bourses d’études sont au centre du courroux des étudiants des différentes universités du Tchad, crées sans conditions, ni mesures d’accompagnement par le régime actuel. Les étudiants tchadiens vivent des situations de précarité voire d’extrême pauvreté. C'est connu!

En grève depuis lundi, les étudiants tchadiens réclament le paiement de 3 mois de bourses d’étude, restés impayés à ce jour, affirment-ils. Ils revendiquent, par ailleurs des conditions optimales de travail, un environnement sécurisé, etc. Autant de raisons suffisantes à leurs yeux pour manifester et faire du bruit, en organisant cette grève.

Compromis ? Les étudiants ont laissé entendre qu’ils ne comptent pas en rester là, même s’ils n’ont pas encore dévoilé la suite du mouvement. Leurs revendications sur les arriérés des bourses d’études ne feront l’objet d’aucun compromis : « Il faut toujours qu’on arrive à ce stade des réclamations mouvementées pour que nous nous fassions entendre, alors que cela fait des mois que nous patientons, et remuons ciel et terre pour poursuivre nos études avec le peu de moyens dont nous disposons », ont-ils déclaré, non sans souligner que même avec les bourses, leurs conditions de vie estudiantine restent précaires. Le lot de tous les étudiants dans les universités, ou presque, en somme.

« Avec la chute des cours du pétrole, le Tchad est confronté à une baisse drastique de ses revenus. Il mène donc une politique budgétaire d'austérité qui se traduit par une baisse des prestations sociales ». Naturellement, les étudiants font parties des victimes collatérales.