Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

Tel: 00221 77 545 27 63/ kodjeteke@yahoo.fr /grattchad@yahoo.fr

                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 20:04
Dépravation des mœurs à Moundou!

Moundou baigne de plus en plus dans la vulgarité et les extravagances d’une jeunesse en plein délire et avide de sensations fortes. La célébrité des « Petits Coins » non officiels, aux dénominations asiatiques ou afghans , passe actuellement par la programmation à des heures indues des scènes de sexes publiques qui mettent en exergue des jeunes garçons et filles, visiblement ivres, cigarette à la bouche, et alléchés par l’appât du gain.

On se croirait à Sodome ou à Gomorrhe. Pour 5000 ou 10.000 F.cfa, des jeunes gens sont prêts à tout pour décrocher la timbale. Des séances de Kama sutra (ensemble de positions sexuelles) se font en live pour satisfaire la libido de quelques clients dévergondés et aux yeux pétillants de perversion débordante. De quoi susciter une séance d’exorcisme.

Tout cela s’accompagnent par des modèles pervers : dos nus, bustier, bras cassés, micron-jupe, collant, petites culottes, mini-robes. Tous ces modèles traduisent l'indécence et l'inconscience de la femme d'aujourd'hui et sont sources du harcèlement sexuel qui s’implante dans notre société.

En tout cas, la nuit, dans ces « Petits Coins » qui flirtent avec les quartiers moins éclairés, tous les efforts déployés dans le cadre de l’éducation socio familiale dans la zone, sont battus en brèche. Les pouvoirs publics sont interpellés sur la dépravation des mœurs qui galope dans ces « Petits Coins » qui sont bien connus des autorités car certains hommes de tenues et certains cadres y fréquentent. Le mal se généralise à une vitesse supersonique. S’il vous plait, veuillez transmettre le message au Commissaire de Police de Moundou et au maire au cas où ils ne seraient pas au courant.

Il n’y a pas longtemps, dans un bar non loin du commissariat centrale , où des personnes s’étaient retrouvées pour une collation après un mariage, un jeune couple s’est permis de se livrer à des ébats sexuels en public..

Si l’on n’y prend garde, la généralisation de ces faits pourrait déboucher sur un désordre social généralisé. Tout a commencé par quelques faits anodins qui ont progressivement pris de l’ampleur. Les chansons obscènes, les boites ou le sexe et l’alcool se disputent la raison ont été tolérées, alors qu’elles étaient l’alerte d’une dégression morale citoyenne. Le phénomène s’est aggravé avec le grand saut effectué par certaines femmes qui osaient porter des habits indécents sous les regards des « pétroliers » en déphasage avec les bonnes mœurs. Les services d’ordre n’ont pas sévi comme il le fallait.

Aujourd’hui, le mal a pris de l’ampleur. Les night clubs et les salons VIP en prolifération dans la ville viennent de prendre le relais avec des séances de coït publiques.

Ces salons VIP qui regorgent de proxénètes sont fréquentés par des pédophiles discrets (tchadiens, camerounais, nigérians, européens, etc.) qui y passent le plus clair de leur temps, alors que des tâches multiples les attendent dans les bureaux.

Hauts lieux de débauche, ils attirent les jeunes filles qui espèrent y trouver des adultes vicieux qui usent de leurs atouts financiers pour fuir l’accoutumance conjugale. La pénombre artificiellement créée favorise des rapports sexuels discrets opérés avec un courage exceptionnel dans un cadre qui exclut la honte et le discrédit.

En ces lieux, la loi Portella est mise entre parenthèses. Seuls comptent : le spectacle, le profit et le plaisir. Meurdé avec BEKAS

Partager cet article
Repost0

commentaires