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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:59

NImrode

Les Cours Sainte Marie de Hann ont participé à leur manière aux septièmes rencontres poétiques de Dakar, en distinguant les poètes en herbe, qui se sont essayés cette année au Haïku. Un hommage a aussi été rendu à  Tata Annette Mbaye d’Erneville et à Nimrod Djangrang du Tchad. Les Cours Sainte Marie de Hann ont vibré avant-hier aux rythmes des symphonies poétiques. C’était lors de la 7e  rencontre de la poésie internationale. Des poèmes déclamés par les élèves et accompagnés par le piano ou déclamés par les flutistes de l’école, avaient retenu l’attention des poètes venus de tous les coins du monde pour prendre part à cette journée. La cérémonie, organisée par les Cours Sainte-Marie de Hann, en collaboration avec la Maison de la poésie internationale (Mapi) a été un prétexte pour honorer Annette Mbaye d’Erneville et  Nimrod Bena Djangrang du Tchad. Deux poètes dont les plumes ont retenu l’attention de la Mapi lors de la dernière édition du concours d’Haïku.

Marie Hélène Cuénot, la directrice des Cours Sainte Marie de Hann, en admiration devant le lyrisme des poètes, a affirmé qu’ils sont «des amis spéciaux et extraordinaires (…) Ils sont la présence de l’infini par une infinie présence. Car la poésie n’a pas de frontières, et il n’y a aucune barrière ni dans le temps, ni dans l’espace, pour s’éveiller à la source de l’émotion jaillie entre les mots». Mme Cuénot poursuit en affirmant, «plus la source est juste, pure, extrême, plus elle est belle et  nous rejoints à l’autre bout de nous-mêmes. Ce petit bout que l’on cache, mais qui est là et fait de nous ce que nous sommes de plus  beau, et notre universalité, notre pouvoir de rencontre, notre trésor caché, seule la poésie semble pouvoir les dévoiler».

Amadou Lamine Sall, directeur de la Mapi, a noté que «ce rendez-vous célèbre non seulement les lauréats, mais les engage, en ce sens qu’ils ont l’art de transmettre l’art poétique, alors qu’aujourd’hui nous sommes dans le rendez-vous du donner et du recevoir». Amadou Lamine Sall affirme que «la poèsie est le moteur de la vie dans ce qu’il représente la joie et la paix». Et pour montrer l’importance de la culture qui est, selon lui, «le moteur du développement économique», le directeur de la Mapi donne en exemple «le Sénégal dépourvu de ressources naturelles mais qui est connu à travers le monde, grâce à sa culture».  
36 lauréats sont sélectionnés parmi 420 élèves qui ont composé des poèmes Haïku. Ces lauréats ont été récompensés lors de cette journée dédiée à la poésie. Une manière, selon la directrice des Cours Sainte-Marie de Hann, «de participer à ce rendez vous de la biennale de poésie internationale, et aussi de montrer aussi que les Cours Sainte-Marie de Hann sont une véritable pépinière poétique». Les participants en saluant cette culture poétique développée par l’école, ont souhaité que «les Cours Sainte-Marie de Hann reçoivent un jour le prix Nobel de la paix».


justin@lequotidien.sn

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