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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 18:39

Lesbienne.jpg

Selon une étude datée de 2011, l'homosexualité féminine ne serait génétique qu'à 25%. Contrairement aux hommes, l'orientation sexuelle des femmes serait davantage déterminée par des facteurs sociaux et culturels.

Le site du Monde rappelle qu'en 2010, des chercheurs de l'Université de Liège pensaient avoir tranché la question. L'homosexualité serait génétique et ne pourrait donc en aucun cas relever d'un choix ou d'une quelconque déviance psychologique, affirmait alors le chercheur Jacques Balthazart à l'occasion de la parution de son livre Biologie de l'homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être.

La question a récemment été reposée en d'autres termes par une journaliste du site Live Science, Natalie Wolchover : «Les femmes hétérosexuelles sont beaucoup plus susceptibles de tomber enceintes que les femmes lesbiennes. Donc, en terme d'évolution, elles ont davantage de chances de transmettre leurs gènes.» Elle estime par conséquent que «les gènes qui rendent les femmes homos devraient se volatiliser du patrimoine génétique» au fil des générations. «Cela soulève la question suivante : pourquoi existe-t-il des femmes homosexuelles ?»

Nathalie Wolchover une étude datée de 2011 qui établit que le lesbianisme est génétique à 25%. Cette étude révèle que des sœurs jumelles identiques (qui partagent donc 100% de leur ADN) ont plus de chances d'être toutes les deux lesbiennes que des «fausses» jumelles qui n'ont que 50% d'ADN en commun. «Ce qui prouve que, tous les facteurs environnementaux étant par ailleurs égaux, les gènes comptent», écrit Nathalie Wolchover.

Les scientifiques ont élaboré une théorie pour expliquer comment l'homosexualité masculine se propage d'une génération à l'autre. En résumé, les chercheurs ont constaté que les mères et les tantes (uniquement du côté maternel) d'hommes gays ont tendance à avoir une descendance plus vaste que les mères d'hommes hétérosexuels. Selon cette même théorie, les facteurs génétiques qui favorisent l'homosexualité masculine favoriseraient aussi la fécondité des parentes d'hommes gays. Même s'ils ne s'expriment pas chez elles, les mères et tantes d'hommes gays qui transmettraient tout de même à leurs rejetons mâles les gènes favorisant l'homosexualité.
 

 

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