Moundou - Poitiers : Départ solidaire de quatre bénévoles au Tchad

Des membres de l’association Poitiers-Moundou décolleront dimanche pour une mission humanitaire d’une durée de quinze jours au Tchad.

Départ imminent en direction de Moundou au Tchad. Température à l'arrivée 25 à 30 °C. Quatre bénévoles de l'association de jumelage-coopération entre la ville de Poitiers et Moundou (*) décolleront dimanche. Ce ne seront pas des vacances pour eux mais l'occasion de réaliser le suivi des actions menées sur place et définir les demandes de financement prioritaires avec leurs partenaires.

Un soutien dans le secteur scolaire

Les quatre bénévoles sillonneront les écoles de la ville. Ils s'assureront notamment du bon déroulé de la formation de vingt-quatre bibliothécaires. « Notre dernier envoi de 2 m³ de matériel éducatif et de 3.900 livres est arrivé. Nous assisterons à la distribution dans 50 établissements », raconte le président de l'association Jean-Marie Gaudry. Au sein d'une maternelle de 225 enfants, les Poitevines Danièle Chaigneau et Jacqueline Gaudry animeront un atelier sur les utilisations du matériel reçu.
Concernant les chantiers en cours, la construction d'un centre de ressources est sur le point d'être terminé. « Il devrait rester le toit à installer. Nous discuterons de l'aménagement intérieur de ce bâtiment et de la construction d'un deuxième avec nos partenaires », explique Gérard Chaigneau, le trésorier, qui fait aussi partie de l'expédition. Sur place, les bénévoles veilleront également à l'état des installations pour l'accès à l'eau et à l'assainissement et à l'avancée des travaux en cours, notamment la construction de 54 latrines dans les écoles.
Depuis la signature de la charte de jumelage entre les deux villes en 1990, l'association a contribué au financement de nombreux aménagements. Sans compter l'engagement humain des bénévoles qui s'envolent à tour de rôle pour prêter main-forte et s'assurer de la bonne utilisation des deniers issus de subventions poitevines.

(*) Les sources de financements proviennent des adhésions, des dons et de subventions de la ville de Poitiers, de Grand Poitiers (Loi Oudin) et de la Fondation Sorégies.

Camille Fayet