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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 11:45

FESMAN.jpgLe troisième Festival mondial des arts nègres s’ouvre ce vendredi 10 décembre à Dakar. Un grand spectacle est prévu pour l’occasion au stade Léopold Sédar Senghor. Jusqu’à la fin du mois de décembre la capitale sénégalaise, mais aussi plusieurs villes de l’intérieur du pays, vont accueillir des concerts, des expositions, des colloques. Les organisateurs veulent montrer une Afrique qui crée, une Afrique qui a sa place dans l’histoire et dans le monde. Ils veulent aussi réaffirmer la force des liens qui l’unit à sa diaspora.

Ce troisième Festival mondial des arts nègres veut d’abord être un moment de réflexion sur la place de l’Afrique et de ses diasporas dans le monde au XXIe siècle. Le thème de la «Renaissance africaine» sera au centre de plusieurs tables rondes. Des conférences sont également prévues sur des sujets comme la participation des peuples noirs à l’avènement du monde libre, la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ou l’histoire des résistances des peuples noirs.

Le Brésil, le pays qui compte le plus d’habitants noirs ou métis au monde après le
Nigéria est l’invité d’honneur du festival.

 De la même manière que le festival de 1966, le premier du nom, avait mis en valeur statuaire et masques anciens dans ce qu’on a appelé à l’époque le «musée dynamique», l’édition 2010 du festival présentera, dans un musée Théodore Monod remis à neuf, une exposition sur l’art traditionnel africain, objets de cérémonie ou du quotidien, parures ou insignes de pouvoir.
Au-delà de cette Afrique traditionnelle, c’est l’Afrique d’aujourd’hui, et plus généralement le monde noir qui doivent se manifester dans ce festival, dans tous leurs élans et toutes leurs vibrations. Photographie. Architecture. Design. Théâtre. Musiques urbaines… Des expositions, des concerts et des projections sont prévus jusque la fin du mois.

Bouchées doubles pour finir les préparatifs

Plus de 2000 artistes doivent se produire à la cérémonie d’ouverture qui se déroulera ce vendredi 10 décembre au stade Léopold Sédar Senghor. Pendant ce temps, les organisateurs mettent les bouchées doubles pour achever la rénovation des centres culturels de la capitale.

A quelques heures du début du festival, la plupart des sites culturels de Dakar grouillaient dans la journée de ce jeudi 09 décembre d’ouvriers qui travaillaient d’arrache-pied, comme au centre culturel Blaise Senghor, où les façades ont été repeintes en rouge et en blanc.

Ambiance plus détendue à la maison de la Culture Douta Seck, qui a totalement fait peau neuve. Sur ce site, qui sera inauguré lundi 13 décembre, on a aménagé un musée retraçant l’histoire de la musique noire, une nouvelle scène de spectacle pour des représentations de théâtre et de danse... et un restaurant flambant neuf.

Sur la place de l’Obélisque, au milieu d’un carrefour très fréquenté du quartier de la Médina, des ingénieurs installaient jeudi une scène pour les concerts.

Côté hébergement, deux villages entièrement réservés aux artistes ont été construits à Ngor et aux Almadies. Ces villages comprennent plus de 800 chambres et accueillent, selon nos sources, les festivaliers arrivés à Dakar cette semaine.

Alors que la capitale est toujours durement frappée par les «délestages» d’électricité, bon nombre de Dakarois semblent encore bien loin de cette dynamique... «Je n’assisterai pas au festival, ça n’est pas ma priorité», affirme un habitant de Liberté 6, un quartier de Dakar, qui dit être «préoccupé» par les coupures de courant.

M.L.

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