Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

Tel: 00221 77 545 27 63/ kodjeteke@yahoo.fr /grattchad@yahoo.fr

                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 11:45

djotodia

Les 135 membres du CNT, le Parlement provisoire centrafricain, sont appelés, ce lundi 20 janvier à élire à Bangui un nouveau président de transition. Il doit succéder à Michel Djotodia, qui a démissionné le 11 janvier.

Il s'agit d'une élection à un seul tour, à bulletin secret. Huit candidats ont été retenus hier par le CNT. Qui sont ces candidats ? Quelles sont leurs chances ?

Parmi les huit candidats, il y a d'abord les favoris comme Catherine Samba-Panza. Incitée à se présenter par les associations féminines, cette femme d’affaires, maire de Bangui, a su se tenir éloignée des luttes de clans. Non marquée politiquement, son nom revient dans la bouche des anti-balaka mais aussi des ex-Seleka et des diplomates étrangers que son profil rassure.

Autre candidat de poids, Jean Barkès Gombé Ketté. Cet ancien maire de Bangui est parfois considéré comme le plus « boziziste » de tous. Dans le carré de tête également, Désiré Kolimba. Ce fils d’un ancien chef d'Etat est soutenu par une partie de l'ex-Seleka. Même s'il n'est pas plébiscité par la communauté internationale, il peut capitaliser sur son nom et compte aussi de nombreux alliés.

En revanche, le nom de l'autre fils de président, Sylvain Patassé, est moins cité. Il faudra aussi compter avec Faustin Takama, haut fonctionnaire international et sur un ex-candidat du RDC à la présidentielle, l'homme d’affaires Emile Nakombo.

Viennent ensuite, les candidats outsiders car moins connus : Regina Konzi-Mongo, professeur d'anglais à l'étranger, et le chirurgien, ancien recteur d'université Mamadou Nestor Nali.

C'est également ce lundi que l'Union européenne doit donner son feu vert à l'envoi d'une force européenne de 500 soldats dans le pays pour épauler les troupes françaises de l'opération Sangaris et les militaires africains de la Misca
.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires