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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 11:46

 

vaccin-ebola.jpg

Une étude scientifique américaine fait part de ses résultats encourageants dans la mise en place d'un vaccin efficace et sans danger pour lutter contre le virus Ebola.

Alors que l'épidémie d'Ebola ne fait plus tellement parler d'elle en Europe, une étude scientifique américaine fait part d'une avancée importante dans l'obtention d'un vaccin efficace.

Publiée dans la revue The Lancet, l'étude a été menée par l'Institut National des allergies et des maladies infectieuses (ou NIAID en anglais) de Bethesda, aux Etats-Unis. Elle est la première à révéler les succès d'un vaccin contre Ebola et contre la fièvre Marburg, efficace sur des populations africaines.

Dans leur étude clinique de phase I, l'équipe du Dr Julie Ledgerwood a testé l'efficacité de deux vaccins contre Ebola : un pour la souche EBO du virus, et un pour la souche SUD, qui sont toutes deux responsables de l'épidémie de 2014.

Un vaccin contre la fièvre Marburg, cousine d'Ebola a également été expérimenté.

En tout, 108 participants sains ont été mobilisés, tous âgés de 18 à 50 ans, et originaires de l'Ouganda. Le suivi s'est déroulé sur cinq mois, de novembre 2009 à avril 2010. Créé par les chercheurs du NIAID, les vaccins étaient constitués de structures protéiques fixées à la surface du virus, générant une réponse immunitaire dans le corps, sans pour autant permettre la réplication du virus.

Une réponse immunitaire et peu d'effets indésirables

Au début de l'étude, puis 4 et 8 semaines après, les volontaires ont reçu une injection du vaccin contre Ebola (souche EBO), du vaccin contre Marburg, des deux à la fois ou d'un simple placebo.

L'équipe a alors constaté que les deux vaccins, administré seuls ou ensemble, déclenchaient bien une réponse du système immunitaire. 17 des 30 participants ayant reçu le vaccin anti-Ebola avaient créé des anticorps (protéines du système immunitaire) contre le virus quatre semaines après la dernière injection. 14 des 30 participants ayant reçu le vaccin anti-Marburg en plus de l'anti-Ebola, ont montré une réponse immunitaire contre le virus Ebola.

Les chercheurs ont cependant observé que ces anticorps dirigés contre le virus Ebola étaient présents à un niveau très faible voire indétectable onze mois après l'injection, ce qui signifie que le vaccin ne serait pas très efficace sur la durée.

Les deux vaccins ont été bien tolérés par les volontaires, avec un seul effet indésirable : un faible nombre de globules blanc dans le sang a été observé chez une personne ayant reçu le vaccin anti-Marburg seulement.

Un vaccin expérimental qui pose les bases de la lutte anti-Ebola

« C'est la première étude à démontrer une telle innocuité et une réponse immunitaire à un vaccin contre Ebola testé sur une population africaine, s'enthousiasme le Dr Ledgerwood, auteure principale de l'étude. C'est particulièrement encourageant, parce que les populations les plus à risque vivent principalement en Afrique, et qu'elles ont une couverture vaccinale faible pour beaucoup de maladies. »

Le Dr Ledgerwood a par ailleurs déclaré que ce vaccin expérimental servait déjà de base à un nouveau vaccin anti-Ebola, testé sur des primates.

 

 

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 04:26

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Ils sont bon marché et, surtout, extrêmement nourrissants. Les insectes font aujourd’hui recette en Afrique. De nombreuses organisations, dont l’ONU, invitent même à en manger davantage pour faire face à la malnutrition.

Larves, termites ou encore criquets… Pour certains ouest africains, les insectes comestibles sont devenus de véritables péchés mignons. Traditionnellement consommés en campagne, ces mets riches en protéines font désormais recette dans les grandes villes du Tchad, du Cameroun, du Niger, de la RCA, etc..

 

Naturels, durables, rentables, les insectes ont surtout de grandes vertus nutritives. Leurs bienfaits sont tels que la communauté scientifique du pays plaide pour l’industrialisation de leur production. Dans un rapport publié en 2013, l’ONU a elle aussi proposé l’entomophagie comme un rempart à l’insécurité alimentaire. 

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 13:36

 

 Sida@Il y a une première fois pour tout, mais cet exploit serait définitivement intéressante pour de nombreuses personnes - il semble que des scientifiques aient réussi à ‘supprimer’ le virus VIH de l'ADN humain, ouvrant la voie à une possible guérison pour les patients séropositifs et patients atteints du SIDA.

Comment est-ce possible? Eh bien, des scientifiques de laboratoire ont utilisé une enzyme qui cible l'ADN (DNA-snipping enzyme) connue sous le nom de Cas9 afin d'éliminer le virus. Cela déclencherait le système de réparation de la cellule, et cela finit par une cellule sans virus. Un tel processus a également le potentiel de guérir différentes infections latentes selon les chercheurs.

L'idée reçue est qu'une fois que le VIH est entré dans une cellule humaine, il y restera indéfiniment, ce qui oblige le patient à suivre un traitement médical toute sa vie. Cette équipe de recherche de la Temple University School of Medicine à Philadelphie déclare qu'une telle avancée serait la première tentative réussie pour supprimer le virus latent HIV-1 des cellules humaines.

Le Dr. Khalili a déclaré: “Comme le HIV-1 n'est jamais éliminé par le système immunitaire, la suppression du virus est impérative pour être guéri de la maladie.” On dirait qu'il y a enfin de la lumière au bout du tunnel.

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 12:34

personne-assise-au-bureau.jpg

Être longtemps sur une chaise diminue votre espérance de vie… De quoi prendre de bonnes résolutions. Une chronique à lire debout. 

Pourquoi se contenter de l’injonction « pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop salé ou trop sucré », alors qu’il faudrait à l’évidence ajouter « évitez aussi de vous asseoir » ? Il est en effet dangereux de rester l’arrière-train sur une chaise. Toutes les études s’accordent sur le sujet.

Celle menée par les chercheurs de l’université de Sydney entre 2006 et 2010 concluant que plus une personne s’assoit, plus elle a de chances de mourir tôt, et que les personnes assises plus de 11 heures par jour ont 40 % de risque en plus de mourir dans les trois ans que celles qui se sont assises moins de 4 heures par jour. Tout comme celle de l’American Cancer Society démontrant que les personnes assises plus de 6 heures par jour ont un taux de mortalité supérieur de 20 % pour les hommes, et de 40 % pour les femmes, à celui des salariés qui y passent moins de 3 heures.

Bref, rester assis tue tout autant que la cigarette ou l’alcool. Et ce, que l’on passe ses soirées à regarder la télévision, ou qu’on les passe dans un club de sport. Car l’exercice ne change rien à la bombe à retardement qui s’enclenche dès que l’on s’assoit, avec l’arrêt immédiat de l’activité électrique des muscles des jambes, la diminution, après une heure, de 90 % des enzymes brûlant les graisses qui se déposent alors dans les vaisseaux, et le ralentissement, après deux heures, de la métabolisation du glucose, diminuant ainsi de 20 % le niveau de bon cholestérol… Un coup à regarder les chaises et les fauteuils sous un tout autre jour !

Mais que faire si le sport, dont on nous rabâche les bienfaits à tout propos, ne constitue en rien l’antidote à une position que nous adoptons entre 50 % et 70 % de nos journées ? Il semble que la seule et unique solution consiste à réduire le temps que nous passons en position assise. Drastiquement. Car nous gagnerions deux ans d’espérance de vie en le limitant à 3 heures par jour. De quoi y réfléchir à deux fois.

Deux ans d’espérance de vie gagnés ! 

Pourtant ce constat, établi dans le monde entier, et relayé par des journaux comme Le Figaro, L’Express, le Wall Street Journal, ou le New York Times, a bien du mal à passer dans les moeurs. Et il a conduit à des réactions bien différentes en France, où l’on dispense quelques recommandations de bon sens, et aux États-Unis, où il a donné naissance à un nouveau marché. D’où ce panaché de solutions franco-américaines, des plus simples aux plus compliquées :

- Restreignez votre temps en position assise dès que vous sortez du bureau, où il est bien difficile de rester assis moins de 8 heures par jour, en limitant par exemple votre temps quotidien de télévision à moins de 2 heures, ce qui vous procurera un gain d’espérance de vie de 1,38 an.

- Au bureau, dégourdissez-vous les jambes toutes les 10 minutes, ou une minute toutes les heures, ce qui diminuera de 20 % votre risque cardiovasculaire. Il est en effet avéré que pour contrer l’immobilité, source de tous les dangers, tous les mouvements comptent, même les plus mineurs, comme le fait de lacer ses chaussures. Au point que ces petits mouvements font désormais l’objet d’études très sérieuses de la part des chercheurs américains qui les ont baptisés NEAT, abréviation de Non-Exercise Activity Thermogenesis.

- Renouez avec la tradition des employés de bureau du XIXe siècle, lorsque comptables et clercs de notaire auraient jugé impensable de s’asseoir, et organisez vos réunions debout, ce qui aura l’avantage de les faire durer moins longtemps.

- Ou, plus radical encore, prévalez-vous de l’exemple de Léonard de Vinci, Winston Churchill, Vladimir Nabokov, et plus récemment de Philip Roth, pour demander un « standing desk » à votre employeur. Ces bureaux ajustables ou surélevés, qui sont même parfois combinés à un tapis de course pour faire un petit footing en travaillant, ont en effet commencé à fleurir dans la Silicon Valley. Ils y ont été lancés par des entreprises comme Apple, Google, ou Facebook, qui, conscientes de leur responsabilité dans la tendance à l’allongement du temps passé assis devant des écrans, ont promu le travail debout. D’où ce nouveau marché, dominé par Steelcase, au chiffre d’affaires d’environ 40 millions de dollars, qui a ouvert la voie à nombre de PME, comme ErgoDesktop, TrekDesk, ou Focal Upright Furniture, commercialisant des bureaux dont les prix varient de 260 à 4 000 dollars.

Alors « Debout ! Les damnés de la terre ? » L’Internationale aurait-elle vu juste ?

 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 15:56

ebola

Un premier vaccin expérimental contre le virus Ebola a fait l’objet d’un test clinique aux États-Unis. Les premiers résultats sont très encourageants puisqu’il a été bien toléré et a déclenché de bonnes réponses immunitaires.

Des résultats prometteurs du premier vaccin contre Ebola ont été publiés ce mercredi. « L'étendue sans précédent de l'épidémie actuelle d'Ebola en Afrique de l'Ouest a conduit à une intensification des efforts pour mettre au point des vaccins sûrs et efficaces qui pourraient permettre d'arrêter cette

flambée et jouer un rôle clé pour prévenir de futures grandes épidémies » a commenté le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Et d’ajouter : « Basé sur les résultats positifs du premier essai clinique de ce vaccin (phase 1), nous poursuivons nos efforts accélérés en vue de mener des essais avec un plus grand nombre de personnes pour établir son efficacité pour empêcher l'infection par le virus Ebola ».

Les essais de phase 2 et 3 devraient être menés en Afrique de l’Ouest en 2015. Des discussions à ce sujet sont en cours avec les responsables de Liberia et d’autres pays. Mais le NIAID n’a pour l’instant pas précisé quand ce vaccin pourrait être prêt à être utilisé.

Pas d’effets secondaires graves

Ce vaccin, appelé ChAd3, co-développé par le NIAID et le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), a été testé avec 20 volontaires en bonne santé âgés de 18 à 50 ans. Les premiers résultats ont été publiés en ligne dans la revue médicale New England Journal of Medicine. Le vaccin contient des éléments génétiques provenant de deux souches du virus Ebola (Soudan et Zaïre) qui sont acheminées par un adénovirus responsable du rhume chez les chimpanzés, un agent inoffensif pour l'homme. Il n’a pas provoqué d’effets secondaires graves chez les patients traités.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 17:12

 

Ebola-copie-1.jpg

Certains chefs religieux propagent des croyances dangereuses et peu charitables sur le péché et les maladies.

 

Quand le virus Ebola s'est répandu au Liberia, certains chefs religieux n’ont pas hésité à affirmer que des «actes immoraux» étaient responsables de cette éruption catastrophique. Des représentants chrétiens du Conseil des Eglises du Liberia ont ainsi affirmé que «Dieu était en colère contre le Liberia».

Le communiqué du Conseil stipulait notamment que«Ebola est une calamité. Les Libériens doivent prier et implorer le pardon de Dieu pour les actes immoraux (comme l’homosexualité) et la corruption qui continuent de gangrener notre société». Leur solution pour enrayer l’épidémie? Que chacun reste chez soi pendant trois jours, qui seront mis à profit pour jeûner et prier.

Des précédents célèbres

L’idée qu’Ebola soit une punition divine est partagée par certains membres de la communauté évangélique. «Que le virus Ebola frappe, dit ainsi un site InternetDieu n’est pas là pour nous donner ce que nous vous voulons et si la mort de nos proches nous permet d’en prendre conscience, alors telle est Sa volonté.» Rick Wiles, animateur radio chrétien aux Etats-Unis en rajoute une couche

«Si le virus Ebola se répand à la surface du globe, assurez-vous que le sang de Jésus soit sur vous, que vous êtes marqués par les Anges et protégés par Dieu.» 

Il y a quelque chose d’insidieux à propager l’idée que Dieu protègerait la santé des croyants et punirait les autres.

Car cette idée que la «Colère divine» expliquerait l’éruption du virus Ebola n’est pas sans rappeler d’autres réactions récentes à des crises ou des désastres, comme l’est aussi celle consistant à pointer du doigt «la corruption et l’immoralité». On a ainsi vu fleurir des explications similaires lors de l’ouragan Sandy, du tsunami de 2004 en Asie ou avec l’ouragan Katrina, cette dernière catastrophe ayant été présentée comme une réponse à des péchés allant de l’avortement à l’homosexualité en passant par l’antagonisme à l’égard de l’islam ou le manque de soutien à l’Etat d’Israël. 

«La Providence punit les péchés nationaux en nous infligeant des calamités nationales», écrivait ainsi le groupe Columbia Christians for Life. 

«Nous considérons que Dieu contrôle le climat», affirmait également le responsable du groupe évangéliste Repent America. La mention de «l'homosexualisme» (sic) par le Conseil du Liberia est également un refrain familier. Dans les années 1980, la droite religieuse américaine affirmait que le sida était une punition divine infligée aux homosexuels. Slate

 

 

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:34

eBOLA

L'œil est une muqueuse, c'est-à-dire une zone du corps spécialement absorbante. C'est donc l'endroit idéal pour faire passer les microbes. Les organes sexuels étant essentiellement des muqueuses, c'est la raison pour laquelle tant de maladies se transmettent par cette voie.


Mais ce n'est pas le cas de la peau des mains par exemple, à travers laquelle Ebola ne peut pas passer.


Le virus ne traverse pas une peau saine

Théoriquement, si vous aviez sur les mains du sang d'un malade d'Ebola, il faudrait vous les laver soigneusement avec du savon et de l'eau et vous n'attraperiez pas la maladie, parce que le virus ne traverse pas une peau saine.

J'écris bien « théoriquement » car, évidemment, ce n'est pas une raison pour commettre la moindre imprudence. Toute personne s'approchant d'un malade d'Ebola doit porter l'attirail complet de protection.

Toutefois, c'est un fait : vous ne tomberiez malade que si vous aviez une coupure ou une blessure sur la main laissant pénétrer le virus dans votre corps, ou si vous portiez la main vers une de vos muqueuses, par exemple la bouche, le nez ou les yeux.

La presse anglaise, peut-être plus libre que la nôtre, n'hésite d'ailleurs pas à l'écrire noir sur blanc :

« Une infirmière qui aurait du sang d'un patient sur les mains pourrait le laver avec du savon et de l'eau sans aucun effet indésirable. [3] »

Ceci est d'ailleurs vrai des virus en général : ils ne traversent pas la peau, seulement les blessures et les muqueuses. C'est la raison pour laquelle on apprenait traditionnellement aux enfants à ne pas se mettre les doigts dans la bouche, les oreilles, ou de façon générale se toucher le visage. C'était pour éviter les maladies.

Le virus Ebola se transmet-il dans l'air ?

Non. Des études approfondies ont montré que ce n'était pas le cas. L'OMS a fait savoir que :





« Les données épidémiologiques depuis le début de l'épidémie ne montrent pas de progression de la maladie semblable aux virus se transmettant par l'air comme ceux qui provoquent la rougeole et la varicelle, ou la bactérie qui provoque la tuberculose. [4] »

C'est un virus très fragile qui est facilement détruit par les rayons ultraviolets, la sécheresse, la température – ce qui limite sa progression en Afrique –, l'eau savonneuse et l'alcool. Sa durée de vie maximale est de quelques jours, dans une mare de liquide corporel qui resterait humide dans un endroit frais.

Il ne peut pas non plus se transmettre par la nourriture si celle-ci est cuite. En revanche, la viande crue présente un risque. Les épidémies passées d'Ebola se sont déclenchées après que des personnes dans la savane eurent chassé et mangé de la viande crue d'animal contaminé par une chauve-souris porteuse du virus.


Pourquoi des protections intégrales contre Ebola ?

Les médecins et infirmiers doivent se protéger car un malade d'Ebola souffre de graves vomissements, diarrhées, et hémorragies.

Lorsqu'ils soignent le malade, ils sont forcément en contact avec ce qu'on appelle pudiquement des « fluides corporels » – vomis, sang, déjections.

Ces liquides sont porteurs de grandes quantités de virus. Si une goutte éclabousse les soignants sur une muqueuse, ils attrapent la maladie. Même chose si une goutte tombe ailleurs sur leur peau, qu'ils la touchent par inadvertance avec la main, puis qu'ils portent leur main au visage.

Il est donc indispensable de porter des protections : combinaison, lunettes, masques, gants, pour laver le malade et lui prodiguer des soins. Les risques sont alors très faibles de contracter la maladie.

Pourquoi certains personnels médicaux ont-ils attrapé la maladie malgré les protections ?

Les personnes qui se dévouent pour aider les malades d'Ebola courent un grand danger au moment d'enlever leurs protections.

C'est comme les gants de vaisselle : vous faites tranquillement la vaisselle, vos mains restent propres et sèches. Vous enlevez votre premier gant, votre main est impeccable. Mais ensuite, avec cette main, vous devez retirer l'autre gant qui est tout mouillé et poisseux… Le gant ne s'en va pas, il faut l'empoigner, vous décidez finalement de le retirer en le retournant comme une chaussette… et vos deux mains sont rapidement pleines de savon.

C'est pourquoi on parle partout de « protocoles de sécurité » contre Ebola. Cela concerne les protections qu'il faut porter, comment les mettre, dans quel ordre.

Avant d'enlever leurs protections, les soignants doivent passer sous une douche d'eau javellisée (contenant beaucoup d'eau de javel) et tremper leurs pieds et leurs mains dans du désinfectant, enlever la protection puis l'incinérer (la brûler).

Si une personne garde ne serait-ce qu'une petite goutte de liquide corporel sur son corps, puis se frotte et porte la main sur une muqueuse, elle contractera la maladie.

Ebola se transmet-il par la sueur et la salive ?

Selon l'OMS, au stade avancé de la maladie, la salive ainsi que les larmes peuvent être porteuses de risque, mais les études ne sont pas claires à ce sujet. La sueur n'est probablement pas une source importante de virus – selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le virus entier n'a jamais été isolé dans la sueur.

Le virus a par contre été détecté dans le lait maternel [5].

Peut-on attraper Ebola sur des toilettes ?

Oui, les excréments d'une personne malade d'Ebola sont très dangereux et le virus a aussi été détecté dans l'urine. Mais le danger n'est réel que dans le cas où une personne très malade a utilisé ces toilettes. Le risque existe uniquement au domicile de la personne ou dans l’hôpital où elle est soignée, car une personne malade d'Ebola n'est pas en état de se promener dans la rue et d'utiliser des toilettes publiques.


Ebola se transmet-il sexuellement ?

Oui, et le virus se maintient dans la semence des personnes guéries.

D'une façon générale, les personnes restent contagieuses aussi longtemps que leurs fluides corporels contiennent le virus. Des personnes ayant guéri d'Ebola peuvent encore transmettre le virus pendant 7 semaines après leur guérison.

Puis-je attraper Ebola dans les transports publics ?

Le virus peut être transmis via les surfaces souillées par un fluide corporel – sang, vomis, excrément.

Donc si une personne touchée par Ebola a saigné ou vomi sur le siège, il y a un risque qu'une personne s'infecte si elle a une coupure dans la main, ou qu'elle se touche le visage avec une main contaminée.

En Europe et aux Etats-Unis, si un patient était diagnostiqué malade d'Ebola, d'énormes efforts seraient faits pour retracer le chemin qu'elle a emprunté et décontaminer chaque zone.

Puis-je attraper Ebola si on me tousse dans la figure ?

Ebola ne fait pas beaucoup tousser ni éternuer, mais il existe une possibilité théorique qu'une personne fortement infectée par le virus Ebola tousse et envoie des gouttelettes sur le visage d'une personne proche. À un stade avancé de la maladie, une grosse gouttelette peut contenir le virus entier.

Celle qui aurait alors le plus de risques d'attraper la maladie serait l'infirmière soignant le patient, et on peut espérer que cette personne soit alors protégée par un équipement adapté, incluant un masque étanche.

Que font les médecins pour diagnostiquer et traiter Ebola ?

Les symptômes d'une infection à Ebola commencent comme une grippe : fièvre, mal de tête, douleurs et faiblesse musculaire. Le patient se met ensuite à vomir, souffre de diarrhée et de fortes douleurs d'estomac.

Les reins et le foie arrêtent de fonctionner correctement. Le patient peut souffrir d'hémorragies internes et saigner des oreilles, du nez, des yeux et de la bouche.

Il n'existe aucun vaccin ni médicament ayant fait une preuve quelconque de son efficacité contre Ebola.

En revanche, une équipe de chercheurs de l'Université du Texas vient de trouver une piste très prometteuse. Plutôt que d'essayer d'éradiquer le virus, ils ont trouvé une substance naturelle qui retarde l'inflammation causée par le virus laissant ainsi le temps au corps d'organiser sa défense immunitaire.

La rédaction d'Alternatif Bien-Être a consacré un dossier a cette substance dans son nouveau numéro. Elle serait efficace contre Ebola et plus généralement en cas de "choc sceptique", c'est-à-dire en cas de problème aigu de circulation du sang — vous pouvez demander votre numéro ici —.

Mais en l'absence de traitement éprouvé, les soins consistent à isoler le patient et le laisser se reposer, le faire boire, le nourrir, le perfuser pour éviter la déshydratation, et le transfuser si ses hémorragies sont fortes.

Pour le reste, il faut attendre en espérant que le système immunitaire (les défenses naturelles) fasse son travail. Si le patient se remet, ce qui arrive dans 85 % des cas dans nos pays quand la personne est prise en charge rapidement, il sera ensuite immunisé.

Vous ne mourrez probablement pas d'Ebola

Rappelez-vous bien que, selon toute probabilité, vous n'allez pas mourir d'Ebola.

On parle un peu partout de mutation mais, bien que les virus puissent en effet muter, aucun virus n'a jamais été connu pour changer de mode de transmission. Cela veut dire que le virus Ebola ne se transmettant pas dans l'air comme la grippe, il est hautement improbable que, suite à une mutation, il devienne soudain capable de le faire.


Il faut aujourd'hui espérer fortement que la mauvaise gestion de la crise Ebola, qui se fait dans la panique et l'hystérie, ne fasse pas dégénérer la situation.

En attendant, je vous souhaite, encore une fois, une bonne santé.

GRAT ave Jean Marc Dupuis 

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 18:54

 

Prostituee Etudiante2306123

La revue Cancer Epidemiologya récemment publié une étude réalisée par l’Université de Montréal et l’Institut Armand-Frappier, selon laquelle plus les hommes auraient des relations sexuelles avec des partenaires différentes moins ils seraient exposés au cancer de la prostate.

En effet, les résultats des tests démontrent que les hommes ayant eu plus de 20 femmes dans leur vie diminuent leur chance de 28% de développer ce cancer.

En revanche l’étude révèle une situation bien différente pour les homosexuels. Selon les chercheurs, les hommes ayant connu plus de 20 hommes augmentent de 500 % leurs risques d’avoir un cancer de la prostate, a contrario de ceux n’ayant eu qu’un partenaire.

Selon Marie-Elise Parent, cette conclusion «pourrait relever d’une plus grande exposition à des ITS (infections transmises sexuellement), ou encore il se pourrait que la pénétration anale produise un traumatisme physique à la prostate».

 

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 19:42

 

Terre.jpg

Depuis mardi, tout le net s’affole autour d’une rumeur : la NASA aurait confirmé qu’au mois de décembre prochain, la planète Terre, dans sa quasi-totalité, connaîtra 3 jours d’obscurité les 21, 22 et 23 décembre. Durant ces 3 jours, la terre restera sans soleil, c’est à dire dans l’obscurité totale à cause d’une tempête solaire.

D’après les rumeurs qu’il y a sur le net : C’est Charles Bolden, le chef de la NASA, qui aurait annoncé la nouvelle et demandé à la population mondiale de garder son calme. Ce phénomène est dû à une tempête solaire, la plus grande de ces 50 dernières années ; puisqu’elle durera près de 72 heures.

Monique Mathieu, présidente de l’association “Du Ciel à la Terre”, a écrit: « Les trois jours de nuit auront effectivement lieu. Ce sera un moment extrêmement pénible pour l’humanité ».
 

 

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:35

Machine-branlette.jpg

Les hôpitaux en question se trouvent à Nanjing et Zhengzhou, au cas où vous auriez envie d’aller essayer cette avancée technologique révolutionnaire. À quoi elle sert ? Et bien c’est un peu le kit mains libres de la branlette. Il s’agit plus précisément d’une machine pour automatiquement extraire et récolter du sperme lorsque ces messieurs viennent faire des dons.
S’inspirant des tireuses de lait pour vaches, elle permet de faciliter la tâche aux donneurs de sperme qui ont parfois du mal à se forcer, surtout dans un hôpital. Le donneur se fait donc aspirer l’engin, par la machine, et peut régler la hauteur, la vitesse, la fréquence, l’amplitude et la température… Bref, choisir les conditions optimales pour atteindre l’éjaculation. Il y a même un écran pour ceux qui ont besoin de plus que la sensation et l’imagination. Par contre, on espère qu’elle n’est pas VRAIMENT installée dans le couloir.

Une machine qui prend les choses en main
Zhu Guoxin, le directeur du département d’urologie de l’hôpital de Zhengzhou, a indiqué que la machine est également très utile pour soigner les patients atteints d’infertilité ou ceux ayant des difficultés permanentes pour éjaculer. Il ajoute aussi que la machine permet de conserver la qualité du sperme, en plus d’assurer une bon hygiène grâce à une gaine individuelle pour chaque patient. Dans le cas où vous voudriez vous procurer une de ces machines, petits coquinous, j’espère que vous avez une bourse bien remplie. Euh non, un portefeuille bien garni. Parce que quand on apprend que la machine coûte 2 800 dollars, la pilule est dure à avaler
. 

 

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