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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 10:51

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Les professionnels du sexe de Bukavu sont réunis dans des clubs de plaisir, leur lieu de travail. Dans ce chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, des séances d’éducation sur la vie sexuelle viennent d’y être organisées.

Comment se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles, les grossesses indésirables et aussi comment protéger leurs partenaires. Les prostitués sont déterminés à s’organiser et à mieux faire leur travail. Ils souhaitent vivre de celui-ci sans pour autant causer des préjudices à leurs proches et à d’autres personnes.

Plus question de honte


"Nous devons nous débarrasser de toute honte et exercer notre métier en toute responsabilité", lance Blandine, la vingtaine révolue, prostituée exerçant dans la commune de Kadutu, l’une de trois communes de la ville de Bukavu. Pour cette jeune femme, brune et ravissante, il est désormais grand temps de sortir de la clandestinité pour exercer en toute liberté.

"Nous vivons et faisons vivre nos familles de ce métier, nous devons donc le valoriser et le prendre au sérieux", ajoute, pour sa part, Sylva, son amie et colocataire d’un petit appartement où elles rencontrent leurs clients. Pour le responsable de l’association de clubs de plaisir des professionnelles du sexe, les prostitués, hommes ou femmes, doivent être bien accompagnés et formés afin de pouvoir exercer leur métier en toute responsabilité. Ils doivent non seulement se protéger eux-mêmes, mais aussi protéger leurs partenaires. Pour y parvenir, des séances de sensibilisation et de formation sont indispensables.

A l’école de la sexualité responsable

Elles sont une bonne vingtaine de femmes, exerçant dans la ville de Bukavu, à avoir été formées par l'Association de Santé Familiale (ASF) trois jours durant sur les méthodes de protection contre la contamination des maladies sexuellement transmissibles (MST) et contre les grossesses indésirables. A ce groupe s'ajoutent trois jeunes garçons qui suivent ces séances d 'information. Ils sont homosexuels. "Nous avons le droit de vivre et d’exprimer nos sentiments amoureux, n’en déplaise aux méchantes langues qui ne veulent pas nous accepter ni nous tolérer", lance, Barbara, sexy jeune homme de 19 ans venu de Kinshasa.

"Avec les notions apprises, je connais désormais comment me protéger contre des grossesses", se félicite une des participantes. Cette jeune femme s’est retrouvé enceinte six fois en cinq ans de pratique du métier. De ces six grossesses contractées, elle en a mené une seule à terme, qui lui donné une fillette, mais toutes les autres cinq, j’ai eu à les "solder", reconnaît-elle, sans aucun remords.

Pour bon nombre de ces professionnels du sexe, seul l’argent comptait. "J’avais deux tarifs : 5 dollars pour une passe rapide, avec préservatif, et 20 dollars pour plusieurs passes, mais sans préservatif. Maintenant que je viens d’être informée de tous les risques encourus en ne me protégeant pas, plus question d’y aller n’importe comment", reconnaît Sylvie.

Après la formation, tous ces professionnels du sexe ont suivi un test de dépistage du vih/sida. Ils ont repris leur travail, mais grâce aux nouvelles informations reçues, ils exercent désormais d’une manière plus responsable la plus vielle de profession au monde, la prostitution.  Jean-Chrysostome

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 12:20

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Le drame s’est produit en Côte d’Ivoire. Le site d’info Nouchi.com nous raconte cette histoire rocambolesque et pathétique entre un homme et sa compagne.

Les médecins pourront ils lui reconstituer son sexe ? Telle est l’interrogation qui revient sur les lèvres de tous ceux qui rendent visite à K. Joachin dans son centre d’hospitalisation depuis le vendredi 10 mai 2013. Accusé par sa femme de la tromper avec P. reine, K. Joachim, 22 ans révolus et père de trois enfants, s’est vu broyer tout le sexe par sa jalouse d’épouse B. Noëlle. Les faits remontent dans la matinée du vendredi dernier aux environs de 9 heures dans la localité de Grié, sous préfecture de Méo, département de Toulepleu.

En effet, tout serait parti, selon notre source, d’une créance. Une jeune dame nommée reine, à qui Noëlle B devait une somme d’argent est venue l’encaisser et une dispute s’en est suivie. informé, Joachim a voulu très vite épargner sa femme d’une humiliation en payant aussitôt la dette. Ayant donné une somme supérieure à ce que doit sa chérie, il va donc réclamer la monnaie. Contre toute attente, l’homme sera remercié autrement.

Pour sa compagne, c’est une preuve d’amour à l’endroit de sa visiteuse. C’est ainsi qu’elle va se jeter comme une bête enragée sur le père de ses trois enfants dont le dernier était dans son dos. a peine à sa taille, elle lui inflige d’abord une morsure à la poitrine. Pris de colère, Joachim décide de renvoyer sa femme dont les affaires vont être jetées à la porte instantanément. Sans attendre une explication de son mari, B. Noëlle revient à la charge en bondissant à nouveau sur lui. Pris de peur pour l’enfant porté au dos, Joachim s’abaisse pour le récupérer. Malheur pour lui, comme une véritable charcutière, B noëlle va glisser sa tête entre ses jambes pour broyer complètement son sexe.

Sous le coup d’atroces douleurs, l’homme s’évanouit pour ne revenir à lui que dans les bras d’un médecin à Pantrokin, dans la sous préfecture de Péhé. La « criminelle » de jalouse, quant à elle, a été mise au pas par des éléments Frci qui l’ont, par la suite, confiée à la gendarmerie de Péhé. Du reste, des soins intensifs sont administrés à l’infortuné K. Joachim qui paye pour sa galanterie au point où il risque de perdre sa virilité. BS

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 09:50

 Pour la première fois hier, le pape François s'est officiellement prononcé contre l'avortement en demandant une «protection juridique de l'embryon» et a rappelé l'opposition frontale du Vatican aux sociétés démocratiques occidentales, sur ce dossier.

En Argentine, les positions conservatrices du cardinal Jorge Bergoglio étaient parfaitement connues. S'il a pu être reproché à l'ancien provincial jésuite d'être resté silencieux sous la dictature, notamment au sujet des centaines de bébés volés par les tortionnaires militaires aux mères prisonnières (1), l'archevêque de Buenos Aires, lui, n'a en revanche jamais manqué de prendre la parole pour défendre les embryons, se prononçant toujours clairement contre l'avortement.

«Pour un statut juridique de l'embryon»

Hier, pour la première fois depuis son élection, c'est le pape François qui a parlé à l'occasion de ses premières canonisations, à Rome (lire ci-dessous). Et dans la lignée des positions intransigeantes de Benoît XVI et Jean-Paul II, leur successeur s'est montré sans ambiguïté sur la question de la liberté des femmes à pouvoir choisir et contrôler leur grossesse. Visage grave, il a lancé un appel très ferme à la mise en place d'un «statut juridique de l'embryon» à même de «protéger tout être humain dès le premier instant de son existence».

Une prise de position publique et nette contre l'avortement qui ne devait rien au hasard, ce dimanche, puisqu'elle entendait rendre hommage à une manifestation de 30 000 croyants «pro-life» défilant au même moment entre le Colisée et le château Saint-Ange, à quelques centaines de mètres du Vatican… mais aussi saluer les pétitions circulant actuellement dans les églises italiennes dans le cadre de l'initiative «Uno di noi».

Officiellement encouragée en février dernier par Benoît XVI, avant qu'il n'annonce sa retraite, cette démarche confessionnelle vise en effet à recueillir un million de signatures à travers l'Europe pour «obtenir et garantir la protection de l'embryon» dans les 27 pays de l'Union et donc interdire de fait toute interruption volontaire de grossesse.

Hier, le soutien officiellement affiché pour la première fois par un pape à cette lutte religieuse faisant régulièrement intrusion dans le champ politique laïque aura ainsi rappelé que le sujet de la «défense de la vie, don de Dieu» concernant l'avortement, l'euthanasie et la bio-éthique, restait un dossier toujours extrêmement conflictuel entre l'église et les sociétés démocratiques occidentales.

(1) Le cardinal Bergoglio a dit n'avoir découvert l'affaire que lorsqu'elle fut révélée au grand public, au début des années 2000, mais des familles de victimes des Grands Mères de la place de Mai affirment qu'il était au courant dès 1976.


L'embryon et le fœtus ne sont pas des «personnes juridiques»

En France, l'embryon et le fœtus ne sont pas des personnes juridiques. C'est à la naissance que la personne obtient un état civil, à condition que le bébé naisse «vivant et viable». L'embryon ou le fœtus in utero n'a donc pas «d'existence juridique autonome en dehors de la personne de la femme». La loi du 6 août 2004, relative à la bioéthique, soumet ainsi le prélèvement de tissus et de cellules embryonnaires au consentement écrit de la femme. Quant à l'interruption volontaire de grossesse, seule juge de sa situation, la femme est libre de sa décision.


Une première messe de canonisation très symbolique

Le pape François a fait saint, hier, le cordonnier Antonio Primaldo et 800 autres hommes d'Otrante, au sud de l'Italie, qui, prisonniers des troupes de Mehmet II en 1480, avaient été décapités pour avoir refusé de renier leur foi afin d'embrasser l'islam. «Pendant que nous vénérons les martyrs d'Otrante, demandons à Dieu qu'il soutienne les nombreux chrétiens qui souffrent de violences et leur donne le courage de répondre au mal par le bien» a plaidé le pape, faisant allusion aux persécutions des chrétiens victimes de terroristes islamistes. Premier pape sud-américain, François a également fait saintes Madre Lupita, une Mexicaine, et Madre Laura, une Colombienne, fondatrices de congrégations engagées dans l'aide aux pauvres, aux malades et aux peuples indigènes. L'occasion pour le pape d'appeler à la fin de la violence au Mexique où les narcotrafiquants font des milliers de victimes chaque année. PC

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 17:47
Dix sept adolescentes, retenues prisonnières dans une même maison, enceintes du même homme et dont les bébés étaient destinés à être vendus, ont été libérées par la police au Nigeria, a-t-on appris vendredi 10 mai de source officielle. Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés dans cette "usine à bébés" que les voisins prenaient pour un orphelinat ou un refuge pour femmes enceintes et appelaient "Maison Ahamefula de bébés sans mères". Une femme soupçonnée d'avoir organisé ce trafic est toujours recherchée, a déclaré Joy Elomoko, porte-parole de la police de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria. On ne sait pas si les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, avaient été amenées dans la maison de force. Elles ont raconté à la police qu'elles avaient toutes été mises enceintes par un jeune homme de 23 ans, actuellement en prison ainsi que par le garde qui surveillait la maison. LE TRAFIC D'ÊTRES HUMAINS RÉPANDU AU NIGERIA "Les jeunes filles ont affirmé qu'elles n'étaient nourries qu'une seule fois par jour et n'étaient pas autorisées à quitter la maison", a indiqué Mme Elomoko. Elles ont expliqué à la police que leurs enfants devaient être vendus à des personnes "désireuses de les acheter", a encore indiqué la porte-parole. Dans un rapport sur le trafic d'êtres humains publié le mois dernier, l'UE a classé le Nigeria comme le pays où ce fléau est le plus répandu. Ce rapport indique que la vente d'enfants y est courante et que la police a déjà découvert ce type d"usines à bébés". En mai 2011, dans l'Etat d'Abia (sud-est), la police a libéré 32 jeunes filles enceintes qui ont indiqué qu'on leur avait offert entre 25 000 et 30 000 naira (191 dollars) selon le sexe de leur bébé. Un autre groupe de 17 jeunes filles a été découvert en octobre 2011 dans l'Etat d'Anambra (sud) dans des circonstances semblables. L'Unesco a classé le trafic d'êtres humains en troisième place des crimes commis au Nigeria, après la corruption et le trafic de drogue. Le Monde
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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:35

photo amour

40% des femmes ronflent, selon une étude publiée début avril. Notre contributeur Paccionitoli tient sa revanche: au nom de l'égalité des sexes, il exige de la gent féminine des efforts pour préserver le sommeil de tous. 

- "Il me fallait, au nom de l'égalité des sexes, mettre sur la table ce sujet tabou: oui, les femmes ronflent aussi!"

Une étude montre que plus de 40% des femmes ronflent, relevait le Daily Mail début avril. Après avoir accusé les hommes de gâcher les nuits de leur compagne avec des ronflements chroniques, il me fallait, au nom de l'égalité des sexes, mettre sur la table ce sujet tabou: oui, les femmes ronflent aussi! 

Les femmes n'aiment pas savoir qu'elles ronflent. Une amie me disait récemment: "En tant que princesses, les femmes ne sont pas sensées ronfler et baver sur leur oreiller". Pourtant, 40% des femmes britanniques ronflent, selon le Dr Martin Allen, interrogé par le Daily Mail. Et les médecins semblent catégoriques: de plus en plus de femmes recherchent des moyens de traiter leurs ronflements. Myles Black, expert en ronflement à la Clinique Privée de Harley Street, indique ainsi traiter de plus en plus de femmes pour cette affection traditionnellement associée aux hommes vieux et bedonnants. 

Alors pourquoi de plus en plus de femmes se mettent soudainement à ronfler? En cause, l'égalité des sexes et une de ses conséquences inattendue: la consommation d'alcool, la cigarette et l'augmentation du taux d'obésité féminine.  

 

En tant que princesses, les femmes ne sont pas sensées ronfler et baver sur leur oreiller 

 

Disons-le sans détours: comme les hommes, les femmes boivent, fument et mangent plus (mal) qu'avant. D'ailleurs peut-être même plus que les hommes eux-mêmes, si l'on en croit l'étude ObéPi (KantarHealth) de 2012: on y apprend que l'obésité en France touche ainsi 15,7% des femmes contre 14,3% des hommes. 
A force de boire et de manger gras...

Or, ce qui affecte les hommes et facilite l'apparition des ronflements, c'est-à-dire notamment la consommation d'alcool et le surpoids, touche aussi les femmes. Une princesse bourrée et en surpoids, toute princesse soit-elle, ronflera aussi. Certaines d'ailleurs très fort, comme cette célèbre grand-mère anglaise qui ronfle plus fort qu'un avion à réaction. 

On pourrait s'étendre longuement sur le fait qu'un ronflement de princesse reste mignon tout plein, il n'en reste pas moins qu'à force d'adopter le style de vie peu sain de beaucoup d'hommes (boire, fumer et manger gras), les femmes aussi commencent à jouer de la tronçonneuse sur l'oreiller. Si ce n'était qu'une affaire de bruit, on en resterait là. Malheureusement, il a été prouvé depuis belle lurette que le ronflement chronique peut être lié à d'autres affections potentiellement plus graves, comme la rhino sinusite chronique ou l'apnée du sommeil (à prendre très au sérieux, puisque l'apnée du sommeil augmente les risques d'attaques cardiaques).  

Là aussi, ce qui menace les hommes menace aussi les femmes. Le problème ici, c'est celui d'un certain tabou "culturel": assumant moins de ronfler, les femmes vont peut-être avoir moins tendance à en parler à un spécialiste. Et donc vont s'exposer sans doute plus que leur conjoint, pour qui ronfler n'a rien d'anormal, aux risques induits par cette non prise en charge de la pathologie. 

Mesdames, je vous invite donc à lire ces précieux conseils pour arrêter vos ronflementsPaccionitoli

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 17:05

Ce vendredi 26 avril sera la Journée de l’asexualité. A l’initiative de l’Association pour la visibilité asexuelle, cette journée permettra de faire connaître le mouvement. Les asexuels aiment, ont une attirance physique mais n’éprouvent pas de désir sexuel. Zoom sur cette orientation sexuelle à part entière.

Comme les hétéros et les homosexuels, les asexuels sont attirés pas un genre, ou par les deux. Mais, petite particularité, ils ne ressentent pas le besoin d’avoir des rapports sexuels. Contrairement aux nymphomanes, ces personnes n’ont pas de plaisir en faisant l’amour, ne ressentent aucun manque et ont parfois même un certain dégoût du sexe.

Mais cette orientation sexuelle, très peu connue, n’est pas une maladie. Une seule étude a été menée sur le sujet. L’Américain Anthony Bogaert s’est penché sur ce mouvement en 2014. Il a conclu que seulement 1% de la population mondiale était asexuelle. « Les asexuels sont invisibles, en dehors des radars car la non-sexualité n’est pas observable. Peu de personnes se définissent comme asexuelles parce qu’elles ne connaissent pas cette option. Ou du moins ne la formulent pas comme ça » explique-t-il.

Les asexuels sont souvent incompris et peinent à trouver un partenaire compréhensif, qui accepte leur non-sexualité. Alors, pour faire parler d’eux et de leur mouvement, les asexuels vous invitent ce vendredi à visiter le site journeeasexualite.tumblr.com. Tout le monde peut laisser un commentaire, un dessin, un poème ou simplement une phrase sur le site.

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:54

 À Lyon , imams et fonctionnaires régionaux se côtoient sur les bancs de l’université. Inaugurée en janvier, la formation «interculturalité et diversité » est le fruit d’une association entre la préfecture du Rhône, l’Université Lyon III et l’Université catholique de Lyon, l’Institut français de civilisation musulmane (IFCM) et le Conseil régional du culte musulman (CRCM). «L’idée germait depuis 2003. Il a fallu négocier pendant plusieurs années pour que cette formation voit le jour», explique Kamel Kabtane, recteur de la Grande mosquée de Lyon .

Ouverte aux titulaires d’un bac +2, les enseignements se déroulent en un an, validés par la soutenance d’un mémoire à l’automne. Pour Michel Younes, directeur de la formation et maître de conférences en théologie à l’Université catholique de Lyon, les cours permettent «de fournir les clés pour mieux traiter des rapports entre laïcité ,religion et diversité».


Si la formation forme un socle commun, deux diplômes ont été mis en place. Le premier, un certificat intitulé «Connaissance de la laïcité» est prévu pour les cadres religieux et responsables associatifs musulmans. Le second s’adresse aux agents publics pour leur permettre d’obtenir un diplôme «Religion, liberté religieuse et laïcité». Les participants étudient le principe, les modalités du principe de laïcité ou encore la place de la religion dans l’espace public. Des cours intensifs de français sont également dispensés.


Les imams veulent donner une autre image de l’islam


Une quarantaine de candidatures ont été reçues. Mais depuis quatre mois, ils sont 32 étudiants à avoir pris part aux cours. Parmi eux, on dénombre 20 responsables musulmans et 12 fonctionnaires. Parmi ces derniers figurent plusieurs délégués du préfet, un responsable pénitentiaire, une directrice d’hôpital ou encore un capitaine de police. Du côté des religieux, on retrouve essentiellement des imams et des aumôniers, dont quatre femmes. «Lorsque nous avons sélectionné les dossiers nous avons essayé de faire preuve de vigilance en acceptant des religieuses féminines, car elles ont également un grand rôle à jouer», explique Michel Younès.

Pour Kamel Kabtane, la présence de ces imams dénote une soif de connaissances. «Chez nous, beaucoup de responsables sont originaires de l’étranger, de Turquie ou du Maghreb par exemple. Leur vision du monde est différente. A l’université, ils apprennent ce qu’est réellement la laïcité pour comprendre le contexte dans lequel ils vivent», précise le recteur. «Mais avant tout, cela traduit une volonté de nos imams de donner une autre image de l’islam, ils sont très demandeurs.»

Pour aplanir les conflits qui surgissent parfois entre imams et fonctionnaires, plusieurs sessions en communs sont consacrées à des analyses pratiques, programmées selon les disponibilités de chacun. «Ce serait évidemment un problème d’organiser cela le vendredi», plaisante Michel Younès. Durant ces cours, le débat est de mise et l’échange est primordial. Des cas concrets ciblent les problématiques liées à la réglementation hospitalière ou pénitentiaire par exemple. «Un directeur de clinique est intervenu pour raconter à quel point il ne supporte plus que la communauté musulmane envahisse son hôpital lors de la naissance d’un enfant», raconte Laurent de Courcelles, un des délégués du préfet de la région Rhône-Alpes qui suit ces cours. «Nous avons discuté avec les responsables religieux. Ils nous ont expliqué que c’était une manière d’exprimer leur joie tout en acquérant des «hassanates»- des bonnes actions, ndlr- que Dieu comptabilise», ajoute-t-il. «En apprenant cela, on peut mieux appréhender les choses, et s’organiser en conséquence pour mieux cohabiter ensemble».

Quatre mois après son lancement, la formation est saluée par tous. Le succès est au rendez-vous. Si bien que les responsables ont d’ores et déjà ouvert le dépôt des candidatures pour la prochaine session prévue pour janvier 2014. C’est Alquaida et  Boko Haram qui vont se mordre les doigts et les langues.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:27

Le Parlement a définitivement adopté ce mardi le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, à 331 voix pour et 225 contre.

La France est devenue mardi le 9e pays européen à autoriser le mariage homosexuel, le 14e dans le monde, par un vote historique de l’Assemblée nationale. 331 députés ont voté pour le texte, 225 contre, et dix se sont abstenus. Cette dernière étape met fin à un marathon législatif de 136 heures et 46 minutes de débats. Le vote a provoqué moult applaudissements à gauche dans l'hémicycle, où les députés ont scandé «égalité, égalité». 

Selon l'analyse du scrutin publiée par l'Assemblée, six députés UMP ont voté pour dont Franck Riester, Benoist Apparu, Alain Chrétien, Marianne Dubois, Luc Chatel et même, surprise, Henri Guaino, pourtant un des plus fervents opposants au texte... Il s'agissait finalement d'une erreur de manipulation : seuls Riester et Apparu ont réellement voulu donner leur voix au texte, les quatre autres, dont Chatel et Guaino, ont fait savoir qu'ils avaient voulu voter contre.

Au centre, cinq élus UDI ont voté en faveur du texte, dont Yves Jégo et Jean-Louis Borloo.

La garde des sceaux Christiane Taubira, qui a porté ce texte, a fait part de sa «fierté» et rendu hommage au travail des parlementaires dans un hémicycle où les rangs de la droite avaient été quasi désertés à peine le vote achevé. Une standing ovation a accompagné ses propos avant que les ministres, sur leur banc, se congratulent et s’embrassent. La ministre de la Justice a en outre fait savoir que les premiers mariages pourraient intervenir «en juin». «Nous pensons que les premiers mariages seront déjà beaux, qu’il soufflera dans ce pays un souffle d’allégresse, et ceux qui contestent aujourd’hui seront sûrement confus d’être saisis par l’émotion du bonheur des mariés et de la joie des familles», a-t-elle assuré.

 Pour célébrer cette adoption historique, les partisans de la réforme ont appelé à se rassembler. Le collectif «oui, oui, oui» organise ainsi une célébration à partir de 17 heures près de l’Assemblée nationale, tandis que l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), prévoit, elle, un rassemblement à partir de 18 heures à proximité de l’Hôtel de Ville, à Paris. Des évènements analogues étaient prévus dans le reste de la France, à Toulouse, Marseille, Aix-en-Provence, Montpellier, ou encore Lyon.

En Europe, de telles unions civiles existent, notamment depuis 2001 en Allemagne et depuis 2007 en Suisse. Dans huit autres pays européens (Pays-Bas, Belgique, Espagne, Norvège, Suède, Portugal, Islande et Danemark), c’est le mariage lui-même qui est autorisé. Toutefois, au Portugal, l’adoption est exclue.  Quelle sera la position des pays africains "Wagons de la France?" Certains chefs d'Etat (suivez mon regard)  seront obligé d'"homosexualité" leur pays pour conserver leur poste.  GRAT avec LIBERATION et l’AFP 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:37

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A 90 ans, Roger-Marc Grenier est un cœur à prendre. Et pour trouver l’âme sœur, il a décidé d’utiliser une méthode innovante : déposer un panneau dans son jardin, révèle le journal Sud-Ouest.

« Cause décès, cherche dame pour vie commune, 70-80 ans, avec ou sans voiture. Tél. 05 57 25 54 48 », voilà ce que l’on peut lire sur l’écriteau en contreplaqué de Roger-Marc, en bordure de la route de Saint-Emilion. C’est son ami peintre qui a écrit le texte en lettres rouges, lui ne peut plus car sa main tremble trop.

Ce nonagénaire vit seul depuis la mort de son épouse, Simone, il y a 6 mois à l’âge de 91 ans. Ils se connaissaient depuis l’âge de 18 ans. Aujourd’hui, Roger-Marc Grenier souffre d’ennui et de solitude.

"Un petit bisou le soir avant d'aller se coucher"

« J’ai tellement envie qu’on se fasse un petit bisou le soir avant d’aller se coucher » explique-t-il.  « J’ai envie de partager des moments simples avec une femme qui, comme moi, a envie de regarder un bon western le soir ou un film avec Fernandel ». Mais il tient à préciser que sa future compagne aura sa propre chambre, si elle le souhaite.

Cela fait quatre mois que le panneau est en place, dans le jardin. Trois femmes se sont manifestées depuis mais aucune histoire n’est née par la suite. « Le courant n’est pas passé comme j’espérais, mais ce n’est pas grave ; si elle existe, je rencontrerai une femme qui me correspond, même si pour moi le temps passe un peu trop vite » confie Marc-Roger.

 

 

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:32

Hôtesse de l’air, infirmière, baby-sitter, policière… Certains métiers suscitent  plus de désir chez les hommes que d’autres. Voici le palmarès de ces métiers qui rendent fous nos hommes.

Le site internet Neteden.fr a réalisé un sondage en ligne entre le 18 et le 26 mars afin de connaître les préférences des hommes en matière de métiers « sexy » que peut exercer une femme. 14 027 internautes ont répondu à l’enquête, qui a été publiée le 18 avril dernier sur le site Entre-Infidèles.com.

Bilan : le métier de secrétaire est celui qui attire le plus les hommes (36%). L’image de la secrétaire sexy est surtout appréciée des hommes de plus de soixante ans, alors que les hommes entre 18 et 24 ans ne sont que 31% à placer ce métier en tête du classement.

Mais comment s’explique un tel intérêt ?  C’est surtout la tenue de la secrétaire, souvent moulante et constituée de mini-jupes, talons hauts et décolletés, qui plaît aux hommes. C’est aussi sa fonction. La secrétaire obéit aux ordres de son supérieur, amène le café ou organise les réunions, ce qui fait fantasmer. En effet, un grand nombre d’hommes trouve attirant ce schéma de dominant/dominé.

Les femmes d’affaires et les infirmières sur le podium

Viennent ensuite les femmes d’affaires, qui séduisent 29% des hommes. A l’inverse des secrétaires, elles sont perçues comme un objet de pouvoir. Elles incarnent la supériorité. Elles sont associées à l’image de la femme fatale, un poil carriériste, prête à tout pour réussir.

Les infirmières sont quant à elles en troisième position de ce classement. La blouse blanche fait fantasmer 21% des hommes. Bienveillante et douce, l'infirmière est considérée comme très sexy par les hommes.

Ces trois métiers sont suivis dans le palmarès par les baby-sitters (5,8%), les serveuses (5,7%) et les comptables (2,2%). LDP

 

 

 

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