Ceux qui disent que le rebelle Noureddine Adam est tchadien et homme de main de Déby n’ont pas totalement tort. L’ancien numéro deux de l’ex-Seleka et actuel patron du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique, déclare depuis Ndjamena où il est arrivé il y a quelques jours, qu’il renonce à perturber la tenue des prochaines élections et dit regretter d’avoir prôné la partition de la RCA. Le chef rebelle centrafricain est entré au Tchad par Daha, à la frontière sud-est, proche de la région centrafricaine de Birao. C’est là que les services tchadiens l’ont récupéré pour le conduire à Ndjamena.
De sources tchadiennes, c’est à la demande de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) que Noureddine Adam a été accueilli au Tchad où l’a retrouvé le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, envoyé spécial de l’OCI pour la crise centrafricaine. « Nous n’avons pas souhaité nous mêler des affaires centrafricaines pour y avoir laissé trop de plumes », explique un officiel tchadien. Mais de qui se moque-t-on ?