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C’est aux femmes africaines qu’ Angelique Kidjo dédie son dernier et onzieme album, un hommage « à leurs souffrances, leurs luttes, leur beauté qui rayonne de dignité » écrit-elle.
En gros caractère sur la pochette du disque on lit encore Beauté et Résilience.
La beninoise installée à New York, chante alors pour et surtout avec les femmes africaines dans ce disque qui fait participer dix chœurs féminins de son Benin natal mais aussi du Kenya.
L’engagement humanitaire de l’artiste n’est pas récent. Découverte en 1991, aujourd’hui star planétaire, elle est aussi une « activiste » de terrain : ambassadrice de l’Unicef, elle aussi responsable d'une fondation pour l'éducation des jeunes filles.
En 2005, elle visite un camp de réfugiés au Tchad, elle y entend les témoignages des femmes du Darfour, victimes silencieuses de viols et de violence : « le comble de l’horreur » se souvient elle.
L’idée germe alors de faire un album pour ses sœurs africaines. Et la beauté rayonne. AUDE
