Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

Tel: 00221 77 545 27 63/ kodjeteke@yahoo.fr /grattchad@yahoo.fr

                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:37

Au Tchad, la brigade économique et financière de la police judiciaire a commencé l’audition de personnalités suite à une plainte pour détournement de fonds déposée contre l’ancien garde des Sceaux, Jean-Bernard Padaré. Elle concerne l’utilisation par le ministère de la Justice de fonds spéciaux de la présidence qui devaient servir à l’archivage de documents de l’époque d’Hissène Habré.

A l’origine du scandale et de l’enquête du ministère de la Bonne gouvernance, la diffusion sur internet d’un enregistrement audio. Dans la conversation, des voix présentées comme celles de l’ancien ministre de la Justice, Jean-Bernard Padaré et de l’ex-directeur du cabinet civil du chef de l’Etat, Ahmat Mahamat Bachir.

Mardi, devant la brigade économique et financière, un policier de haut rang, appelé à comparaître, aurait confirmé que cet enregistrement lui avait été confié par Jean-Bernard Padaré, lui-même. Des propos qu’il avait déjà tenus devant la mission d’enquête du ministère de la Bonne gouvernance.

Trois millions de francs CFA 

La deuxième personnalité interrogée était Ahmad Mahamat Bachir. L’ancien chef de cabinet du chef de l’Etat avait été limogé après la diffusion de cet enregistrement. Lui, dément avoir demandé à Jean-Bernard Padaré et obtenu les trois millions de francs CFA sur les fonds spéciaux destinés à l’archivage.

La troisième personnalité dans cette affaire, Jean-Bernard Padaré, est convoquée ce mercredi matin. L’ancien garde des Sceaux est déjà accusé par le ministère de la Bonne gouvernance d’avoir détourné une partie de l’argent mis à disposition par la présidence. Des faits qu'il conteste.

La justice doit-elle reprendre ses accusations à son compte ? Retiendra-t-elle également l'infraction de corruption et Ahmad Mahamat Bachir comme co-accusé ? C'est ce que la brigade économique et financière cherche à déterminer. GRAt avec RFI

 

Partager cet article
Repost0

commentaires