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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 10:17

lac tchad 2

Le ministre de l’Environnement  soutient que la RDC n’a pas encore  officiellement été saisie par la Commission du bassin du lac Tchad au sujet de ce transfèrement quoique des études de faisabilité aient déjà été réalisées. Pourtant, la question avait déjà été soulevée du temps de Mobutu qui y a opposé un niet catégorique, a fait comprendre le député Matadi Nenga. Qui s’est révolté que le ministre de l’Environnement ignorait «le principe de la continuité de l’Etat».

Un autre  député Roger Mpanano a adressé une question orale au ministre de l’Environnement, Bavon N’sa Mputu, au sujet du projet de transfert des eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad. Il est l’invité de Radio Okapi ce vendredi. L’élu est opposé à ce projet qu’il juge néfaste pour la RDC.

« Si on n’y prend garde, s’il n’y a pas d’étude d’impact environnemental, ce transfert va porter atteinte à toute la vie des populations riveraines c’est-à-dire des gens qui vivent des apports du fleuve Congo notamment de la pêche », explique-t-il.

Les 4 et 5 avril 2014, les pays membres du Bassin du lac Tchad se sont encore retrouvés à Bologne, en Italie, en vue de récolter une bagatelle somme d’USD 5,5 millions, afin de poursuivre des études susceptibles de sauver le lac Tchad qui se sera asséché de 25.000 Km2, en 1964, à 2.500 KM2 en 2014. Et l’Honorable François Nzekuye de rappeler que l’Ubangui appartient concomitamment à trois Etats, à la RDC d’où il tire l’essentiel de ses eaux, au Congo d’en face et à la Centrafrique qui a donné son accord de principe pour le transfèrement de ses eaux vers le lac Tchad.

La Commission du bassin du lac Tchad comprend des Etats militairement puissants et économiquement aussi grâce à l’exploitation du pétrole. Il s’agit du Tchad, du Nigeria, de la Libye. Autres Etats membres, le Niger et le Cameroun. Le Soudan y a été admis comme pays observateur. Dieu seul sait où le Tchad ne serait pas allé après l’invasion de la Centrafrique sous le couvert des rebelles de la Seleka. Dans la sous-région, on le sait, une crise appelle une autre. En 1996, ce qui n’était qu’une revendication identitaire des Banyamulenge dans l’Est de la RDC s’est transformé en une «guerre mondiale » africaine dont les effets néfastes sont loin de s’atténuer près de 20 ans après.

 

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