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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 12:37
L’Ancien Premier ministre Djimrangar Dadnadji revient avec « CAP SUR »

Le parti politique « CAP-SUR » a tenu hier matin son premier congrès dans le 9ème arrondissement de N’Djaména. En directe du domicile de l’ancien premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji, plusieurs centaines de militants ont assisté à la présentation de cette nouvelle formation politique.

Nous rappelons qu’après avoir démissionné avec fracas du MPS, le parti au pouvoir, en janvier dernier, l’ancien Premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji avait annoncé qu’il reprenait sa liberté pour continuer à défendre «autrement» ses idées et pour le faire «avec des patriotes».

« La République ». Le mot est revenu plusieurs fois dans le discours de l’ancien Premier ministre et ses partisans, ce samedi, devant une foule venue nombreuse. Djimrangar Dadnadji a ainsi expliqué que la République n’était pas une « armée au service d’un homme ou d’un régime », ni la primauté des coutumes d’une partie de la population sur d’autres, et encore moins la « propriété d’un homme ».

« Le problème que nous avons chez nous, avec la patrimonialité, c’est que cet État se confond avec les individus, a-t-il poursuivi. Et quand les individus se confondent avec l’État, le pouvoir, ils se l’approprient. Ça devient personnel. Et quand ça devient personnel, ça amène à des abus. » GRAT avec Tchad Convergence

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 23:00
Le Tchad exécute 10 membres présumés de Boko Haram après leur condamnation

(photo illustrative)./ Dix membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram, condamnés à mort vendredi pour leur implication dans l'attaque commise en juin à N'Djamena, ont été fusillés samedi par les autorités du pays.

La sentence n’a pas tardé à être appliquée. Au terme de deux jours de procès, 10 membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram, condamnés à mort vendredi pour leur responsabilité dans le double attentat-suicide commis en juin à N'Djamena, ont été exécutés par balles samedi 29 août dans la capitale tchadienne, ont indiqué des sources judiciaire et sécuritaire.

"Ils ont été fusillés ce matin dans un champ de tir situé au nord de N'Djamena", ont assuré ces mêmes sources concordantes. Les 10 accusés avaient été condamnés à mort vendredi par la Cour criminelle de la capitale tchadienne.

"Les armes saisies seront mises à la disposition de l'État tchadien, les substances psychotropes seront détruites", avait aussi indiqué vendredi la cour dans son verdict auquel a eu accès l'AFP.

Le "cerveau" tué

Parmi les 10 personnes exécutées figure Mahamat Mustapha, alias Bana Fanaye, un Nigérian présenté par les autorités comme le "cerveau" des attaques du 15 juin : deux attentats-suicides simultanés contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient alors fait 38 morts, dont les trois kamikazes, et 101 blessés.

Le 12 juillet, un nouvel attentat, revendiqué par Boko Haram, avait encore frappé N'Djamena : un kamikaze déguisé en femme s'était fait exploser sur le marché central, faisant au moins 15 morts et 80 blessés.

L'armée tchadienne est engagée dans une opération militaire régionale depuis le début de l'année contre l'insurrection islamiste de Boko Haram, qui s'est étendue au-delà du nord-est du Nigeria, son fief historique, vers les pays limitrophes : Tchad, Niger et Cameroun.

Cette offensive a infligé de sérieux revers au groupe affilié à l'organisation État islamique (EI), mais les insurgés, qui ont perdu des territoires, continuent de multiplier attaques et attentats au Nigeria, comme au Tchad et au Cameroun.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 10:57
Ndjamena juge les membres de Boko Haram, soupçonnés d’être des auteurs des attentats

Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad dont les populations sont les principales victimes des exactions de Boko Haram, se sont donnés jusqu’à la fin de cette année 2015 pour en finir avec les insurgés de la secte islamiste. Mais, avant d’y parvenir, chacun des pays en guerre contre Boko Haram, juge les présumés membres de cette secte fait prisonniers.

C’est le cas du Tchad qui a décidé d’ouvrir ce mercredi 26 août 2015, le procès des hommes interpellés à la suite des attentats suicides perpétrés à Ndjamena la capitale. Selon nos sources, Ils sont au nombre 13, tous soupçonnés d’être des complices ou des commanditaires des kamikazes qui se sont fait exploser respectivement le lundi 15 juin devant les locaux du Commissariat central et l’Ecole de police et le samedi 11 juillet 2015 à l’entrée du Marché central, causant 254 victimes dont 69 morts et 185 blessés.

Les présumés terroristes mis aux arrêts, seront jugés en principe jusqu’au 3 septembre 2015 au tribunal militaire de Njdamena. Ce procès intervient trois jours seulement après un remaniement ministériel qui a vu la création au sein du gouvernement tchadien, d’un ministère en charge de la Sécurité publique et de l’immigration. Un nouveau département que le chef de l’Etat Idriss Deby Itno, a décidé de confier à Ahmat Mahamat Bachir, ancien ministre de l’intérieur. Il a pour mission la restauration de la sécurité dans son pays qui abrite le poste de commandement de la Force multinationale mixte. Une force de plus de 8700 soldats chargés de mettre hors d’état de nuire dans les plus brefs délais, la secte Boko Haram.

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 10:46
Tchad : Goukouni Weddeye, guerrier assagi

Alors que son tombeur, Hissène Habré, est jugé à Dakar, que devient celui dirigea le pays de 1979 à 1982 ? Nous l'avons rencontré à N'Djamena, où il se présente désormais en homme de paix.

Goukouni Weddeye : « Je n’ai aucune rancune contre Hissène Habré »

Il ne traînera pas sa frêle silhouette à la barre du tribunal de Dakar. Il ne croisera donc pas le regard de son ennemi intime, qu’il n’a plus revu depuis près de trente-cinq ans. Goukouni Weddeye a refusé – pour on ne sait quelles raisons – de témoigner au procès de Hissène Habré, qui s’est ouvert le 20 juillet au Sénégal avant d’être ajourné au 7 septembre. Mais il n’a pas perdu une miette de ses préparatifs. Comment pourrait-il s’en désintéresser, lui dont le destin a longtemps été lié à celui de son aîné de deux ans, un Toubou comme lui – même s’ils ne sont pas issus de la même branche.

Habré le Téda et Weddeye le Daza ont guerroyé pendant près de vingt ans : ensemble, entre 1972 et 1976, dans ce que l’on appelait alors la « deuxième armée » ; puis l’un contre l’autre jusqu’à la fin des années 1980. Chacun leur tour, ils ont connu les soutiens ambigus et intéressés des puissants de ce monde, les défaites militaires, le désespoir certainement. Mais aussi le pouvoir. La chute : la fuite, la traversée nocturne du fleuve Chari et le passage en terre camerounaise avec le dernier carré des fidèles. Et enfin l’exil, au Sénégal pour Habré, en Libye puis en Algérie pour celui que tout le monde appelle Goukouni.

Nous sommes dans une ère nouvelle. On ne peut plus se permettre de faire la guerre »

Aujourd’hui, à 71 ans, c’est comme s’il voulait ne plus y penser. Dans l’immense salon de la villa que lui a allouée l’État après son retour au pays en 2009, dans le quartier de Farcha, dans l’est de la capitale – celui-là même d’où il organisait les opérations lors de la seconde bataille de N’Djamena, en 1980 -, Goukouni ne rechigne pas à parler de Habré, de leurs luttes épiques et de leur séparation.

Sans rancune

Il ne lui en veut pas d’ailleurs, et en parle comme on évoque un ami d’enfance depuis longtemps perdu de vue. « Je n’ai aucune rancune contre lui, dit-il. Je ne le considère pas comme un ennemi. À l’époque, chacun d’entre nous avait son idée. » Mais il ne prend pas non plus de plaisir particulier à se remémorer ces temps obscurs où la guerre semblait être le seul moyen de conquérir le pouvoir au Tchad.

C’est en homme de paix qu’il se présente désormais : « Nous sommes dans une ère nouvelle. On ne peut plus se permettre de faire la guerre. » Le voilà même médiateur. Depuis le mois de mai, il est censé renouer les fils du dialogue au Burundi – un pays qu’il découvre – au nom de la Ceeac. Pas une mince affaire, surtout pour cet homme du désert plus habitué au silence des nomades qu’au tumulte des Grands Lacs. « Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai été choisi, convient-il. Mais je ferai en sorte de remplir ma mission. »

Il s’y était déjà essayé (sans succès) en Libye, un pays qu’il connaît bien mieux pour y avoir passé une partie de sa vie et pour y compter de nombreux parents. C’était fin 2014. Les heurts entre les Toubous et les Touaregs se multipliaient à Oubari et à Sebha. « Des représentants des deux groupes sont venus prendre contact avec le chef de l’État tchadien. À la suite de ces deux entretiens, Idriss Déby Itno, ne voulant pas personnellement s’engager, a souhaité que je rencontre ces deux groupes, que je les écoute et, si possible, que je les réconcilie. » Le dialogue a fait long feu.

Certes, au bout de trois jours de discussions dans la propre villa de Goukouni, les deux délégations, de Toubous et de Touaregs, s’étaient entendues sur un projet d’accord. Mais personne n’était mandaté pour faire la paix. Et les interférences étrangères (des pays du Golfe notamment) étaient trop fortes pour que N’Djamena règle le problème tout seul. « Depuis, constate Goukouni avec amertume, un groupe négocie à Tobrouk, un autre à Dubaï, un troisième au Qatar, et une rencontre est prévue en Tunisie… Ils sont tellement divisés que nous n’arrivons pas à comprendre ce qui se passe. »

Le chaos libyen le désole mais ne l’étonne pas. Celui qui a longtemps été soutenu par Mouammar Kadhafi, qui fut même accusé d’être sa marionnette (accusation maintenue, encore aujourd’hui, par le clan Habré), sait de quoi il parle : « C’était prévisible. Kadhafi avait lui-même dit : “Après moi, ce sera le chaos.” Ce régime a tenu pendant quarante ans en divisant les tribus. »

Pour autant, il ne fallait pas bombarder Tripoli et encore moins tuer Kadhafi, pense-t-il. « Quand sa mort a été annoncée, la plupart des Toubous étaient contents. Pas moi. Kadhafi nous a beaucoup aidés. Il nous a cassés aussi, il a tenté de m’éliminer physiquement. Mais un adage toubou dit : “ Ne jette pas de caillou dans un puits dont tu as bu l’eau.” »

Un homme assagi

L’homme s’est assagi, c’est une évidence. Il est loin le guerrier des années 1970 qui décidait avec ses camarades (dont Habré) d’enlever des Européens pour obtenir des armes et d’exécuter le Français qui était venu négocier leur libération – il est vrai que le commandant Pierre Galopin était un agent de l’ennemi juré, le président François Tombalbaye, et qu’il avait provoqué la mort de deux de ses frères quelques années plus tôt. Il est loin aussi le rebelle qui déclarait en 1991 que Déby, tout juste arrivé au pouvoir, avait « intérêt à [le] ménager ». C’est qu’il a perdu la main depuis longtemps. « Il fait partie d’une autre époque, glisse l’un de ses anciens combattants. Il reste un homme important pour nous, mais la jeunesse a d’autres guides. »

Aujourd’hui, Goukouni est derrière Déby. « À sa botte », disent ses détracteurs. La seconde épouse de Habré, Fatimé Raymonde, le qualifie quant à elle d’« idiot utile » du président actuel. Selon un Français qui connaît bien Goukouni, il en va ainsi de toute la famille, issue d’une lignée de notables du Tibesti. Certes, le Toubou au bouc et au boubou blancs ne cache pas son opposition à une intervention militaire en Libye, alors que « son » président en est l’un des plus chauds partisans : « Qui va-ton combattre ? Ils sont tellement divisés. On ne va pas refaire les erreurs du passé », dit-il. Mais sur le reste, il n’a aucun reproche à faire à Déby. « Le Tchad va bien. Nous volons même au secours des autres, au Mali, au Nigeria. Pendant qu’ils étudiaient, nous nous entraînions à faire la guerre. C’est autant une force qu’une faiblesse.« Parole de sage. Par Rémi Carayol

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 09:23
Remaniement ministériel : quand Déby veut distraire

Menace de Boko Haram, grève des étudiants, arrestations et tortures, coups de gueule de l’opposition, retard dans le payement des salaires, discours raté du 11 août, détournement, corruption, division dans le clan, élections présidentielles… C’est trop pour les épaules d’Idriss Déby et de son entourage ! Que faut-il faire ? Organiser un cirque ! Chose faite depuis hier ! Le Président Idriss Déby a procédé à un remaniement ministériel dans la soirée du samedi 23 Août 2015. 11 entrées, 8 départs… On reprend les mêmes, on recommence, comme si le Tchad est un petit grenier appartenant à une bande de copains et d’incompétents…Sans foi ni loi !

1-Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Kalzeubé Payimi Deubet

2-Ministre des Affaires étrangères et de l’intégration africaine : Moussa Faki Mahamat

3-Ministre de l’Administration du territoire : Abdelkérim Seïd Bauche

4-Ministre de la Sécurité publique et de l’immigration : Ahmat Mahamat Bâchir

5-Ministre des Finances et du Budget : Ngarlenan Docdjengar

6-Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense nationale et des anciens combattants : Bénaïdo Tatola

7-Ministre de la Justice et des Droits de l’homme : Docteur Attéïb Idriss Halaoulaou

8-Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports : Adoum Younousmi

9-Ministre du Plan et de la coopération internationale : Mariam Mahamat Nour

10-Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Daoussa Déby Itno

11-Ministre de la Santé Publique : Docteur Hissène Massar

12-Ministre de l’Aménagement du Territoire,de l’Urbanisme et de l’Habitat : Gata N’goulou

13-Ministre des Mines et de l’Industrie : Hassane Tchonaï

14-Ministre du Pétrole et de l’Energie : Djerassem Le Bémadjiel

15-Ministre de la Fonction Publique,du Travail et de l’Emploi : Abdéramane Moctar Mahamat

16-Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle : Ahmat Khazali Açyl

17-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Professeur Mackaye Hassane Taïsso

18-Ministre de l’Agriculture : Mbaïong Djibergui Amane Rosine

19-Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Haoua Açyl Ahmat

20-Ministre de l’Elevage : Issa Ali Taher

21-Ministre de l’Hydraulique pastorale et villageoise : Mahamat Abba Ali Sallah

22-Ministre de l’Environnement et de la Pêche : Moustapha Ali Alifeï

23-Ministre de l’Economie, du Commerce et du Développement touristique : Aziz Mahamat Saleh

24-Ministre de la Femme, de la Promotion de la petite enfance et de la solidarité nationale : Ngarbatnan Carmel Soukate

25-Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement : Hassan Sylla Bakari

26-Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports : Betel Miarom

27-Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, chargé des Relations avec l’Assemblée nationale : Docteur Abdoulaye Sabre Fadoul

28-Secrétaire d’Etat à la Santé Publique : Assane Nguéadoum

29-Secrétaire d’Etat à l’Education nationale chargé de l’Enseignement fondamental : Albatoul Zakaria

30-Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : Haliki Tideï

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 09:25
Sanctionnée au Cameroun pour avoir accusé la France et les USA de soutenir Boko Haram, Déby déroule le tapis rouge à Télé Afrique Média

C’est désormais chose faite. Tous les bureaux de la chaîne Afrique Média ont été fermés au Cameroun. Les locaux de Douala ont été mis sous scellés ce 12 août 2015 par la police. D’abord les bureaux du président directeur général, Justin Blaise Tagouh, situés au quartier Akwa. Ici est affiché le message porté du préfet qui autorise la mise sous scellés. Puis a suivi la fermeture du bâtiment situé au quartier Ndogbong où sont logés les studios de la chaîne. Les employés ont quitté les lieux sur ordre du patron Justin Blaise Tagouh.

Cette fois était la bonne, après la tentative manquée deux jours plutôt. La police avait rencontré une ferme résistance de la foule. Alors qu’à Yaoundé, la fermeture avait eu lieu sans problème le 6 août dernier.

Nouvelles destinations d’Afrique Média

«J’avais déjà rencontré le président Idriss Déby du Tchad qui a mis à ma disposition à N’Djamena de somptueux locaux pour les bureaux et les résidences du personnel. Nous aurons deux pôles de diffusion : N’Djamena et Malabo», a indiqué Justin Blaise Tagouh.

Pourtant, Afrique Média continue d’être reçue au Cameroun. Le message suivant est diffusé en boucle : « Suite à la pression de certaines autorités du Cameroun, nous vous informons que la chaine de télévision panafricaine émet depuis ce matin de Malabo et de Ndjamena. Dès lors, chers téléspectateurs, vous serez privés des débats pendant trois jours, car nos techniciens sont à pied d’œuvre pour le réaménagement des studios de Malabo et de Ndjamena… Par ailleurs, tous les panélistes sont priés de prendre attache avec la compagnie aérienne Ceiba pour l’obtention de leurs billets d’avion. »

La fermeture d’Afrique Média est condamnée par le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc). Son président intérimaire, Denis Nkwebo, dénonce « une campagne de fermeture de certains médias » orchestrée par les autorités et exécutée par le Conseil national de la communication (Cnc).

C’est le Cnc qui avait suspendu pour un mois la chaîne de télé pour la récurrence des dérives professionnelles. Afrique Média est surtout sanctionnée pour avoir accusé la France et les Etats-Unis de soutenir les terroristes de Boko Haram.

Dans tous les cas, le Snjc appelle « à la mobilisation de tous les employés de médias pour défendre la justice ». Le syndicat constate une « dégradation des conditions de fonctionnement de la presse et la dérive autoritaire et dictatoriale du Cnc, agissant masqué, au service et aux ordres de groupes inconnus, mais incrustés dans un système de règlement de comptes ». Avec Agence Ecofin

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 16:17
Tchad : la police a violemment réprimé les étudiants de l’ENASS

Ce lundi matin, réunis devant l’entrée de leur école, les étudiants de l’École Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) ont été dispersés par la police à coups de matraques et de gaz lacrymogène, alors qu’ils ne faisaient rien d’illégal.

Les élèves n’ont porté aucune atteinte à l’ordre public, en barricadant les routes ou en faisant du bruit, comme le font souvent les étudiants des facultés de N’Djaména. Ils étaient juste en concertation pour donner suite aux nouvelles mesures concernant surtout les examens imposées à l’institution par le ministre de la Santé Publique, à l’instar des autres instituts privés de santé du pays.

J’étais juste entrain de passer devant ladite école, au moment où les élèves se faisaient charger par la police anti-émeutes.

Heureusement que je ne portais pas d’uniforme noir….. Je me suis arrêté un peu plus loin, où se sont regroupés quelques « survivants » de l' »attaque », complément traumatisés et terrorisés par l' »assaut » donné par la force publique, afin de rechercher des informations auprès des concernés. Il y a eu même quelques arrestations.

Nous sommes dans un État de droit. Enfin, c’est ce que nous disent à longueur des journées nos dirigeants. Et le droit de regroupement syndical et de manifester, sont des droits émanant de la constitution.

Ce qui s’était passé ce lundi matin à l’ENASS était de la pure provocation. Même les riverains s’étaient étonnés et indignés par l’utilisation excessive de la force, pour des élèves qui ne manifestaient même pas.

Personnellement j’ai été très déçu par l’altitude moyenâgeuse de la police. Et étant un ancien élève d’une école nationale, j’apporte tout mon soutien moral aux élèves de l’ENASS. Par Bakhit Wardougou (via Facebook)

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 08:47
TCHAD: DIX MEMBRES PRÉSUMÉS DE BOKO HARAM PROCHAINEMENT JUGÉS

La justice tchadienne jugera prochainement dix membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram, arrêtés après un double attentat-suicide en juin dans la capitale N'Djamena, a annoncé lundi à l'AFP une source judiciaire.

Il s'agira du premier procès au Tchad de membres présumés de Boko Haram. La Chambre d'accusation de la Cour d'appel de N'Djamena a renvoyé lundi devant la Cour criminelle les dix accusés, à une date non précisée.

Parmi les 10 accusés figure Mahamat Mustapha alias Bana Fanaye, un Nigérian, présenté par les autorités comme le "cerveau" de ces attentats commis le 15 juin: ce jour-là, deux attentats-suicides simultanés contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena ont fait 38 morts, dont les trois kamikazes, et 101 blessés.

"Les dix auteurs présumés sont poursuivis pour assassinat à l'aide d' explosifs, détention illégale d'armes de guerre, et association de malfaiteurs", selon la même source.

"Ils ne sont pas poursuivis pour terrorisme parce que la loi portant répression sur le terrorisme n'a pas encore été promulguée", a expliqué la même source, ajoutant: "C'est à la Cour criminelle de qualifier le délit et de procéder à leur jugement".

Selon les déclarations du procureur de la République, Alghassim Kassim, après l'arrestation fin juin de Bana Fanaye celui-ci est le "coordinateur d'un réseau de trafic d'armes et de munitions entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Il est responsable également de la logistique, notamment d'achat d'armes, de matériels, du recrutement et de la gestion des hommes de la secte Boko Haram".

Le 12 juillet, un nouvel attentat, revendiqué par Boko Haram, a encore frappé N'Djamena: Un kamikaze déguisé en femme s'est fait exploser sur le marché central, faisant au moins 15 morts et 80 blessés.

L'armée tchadienne est engagée dans une opération militaire régionale depuis le début de l'année contre l'insurrection islamiste, qui s'est étendue au-delà du nord-est du Nigeria, son fief historique, vers les pays limitrophes: Tchad, Niger et Cameroun.

Cette offensive a infligé de sérieux revers au groupe affilié à l'organisation Etat islamique (EI), mais les insurgés, qui ont perdu des territoires, multiplient attaques et attentats au Nigeria, comme au Tchad et au Cameroun.

Dimanche dernier, leur chef, Abubakar Shekau, a démenti dans un enregistrement audio avoir été tué ou remplacé à la tête de Boko Haram comme l'avait laissé entendre récemment le président tchadien, Idriss Deby. AFP

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 10:26
Tchad: arrestation d'une trentaine d'étudiants préparant une grève

Une trentaine de représentants d'un syndicat étudiant réunis à N'Djamena pour préparer une grève ont été arrêtés par la police tchadienne mercredi soi

Une trentaine de représentants d'un syndicat étudiant réunis à N'Djamena pour préparer une grève ont été arrêtés par la police tchadienne mercredi soir, a-t-on appris de sources concordantes.

"Les étudiants ont été arrêtés au cours d'une réunion où ils devaient mettre en oeuvre la revendication de paiement de leurs bourses" d'études en votant le déclenchement d'une grève dans les universités du pays, a expliqué à l'AFP un membre de l'Union Nationale des étudiants du Tchad (UNET).

"Cette réunion regroupait tous les secrétaires généraux des sections provinciales de l'UNET arrivés à N'Djamena pour la circonstance", a-t-il ajouté.

Une source policière tchadienne a confirmé à l'AFP l'arrestation de la trentaine d'étudiants, qui ont été amenés dans les locaux de la police judiciaire.

Selon les universités concernées, les étudiants réclament six à neuf mois d'arriérés de bourse qui n'ont toujours pas été versées.

En mars, les écoles et universités de N'Djamena étaient restées fermées plusieurs jours à la suite d'une manifestation violente d'étudiants contre le port du casque obligatoire - dont le prix avait augmenté - qui avait fait entre un et trois morts, selon les sources.

En avril, les enseignants des écoles et lycées publics de N'Djamena avaient également déclenché une grève pour dénoncer les retards de paiement de leurs salaires.

Les membres de la société civile et de l'opposition demandent régulièrement au président Idriss Déby Itno d'employer davantage la manne pétrolière pour améliorer les conditions de vie de la population aux revenus très bas.

Le Tchad a commencé à produire du pétrole en 2003. La production était de l'ordre de 100.000 barils par jour en 2013, selon le département américain de l'Energie.

Les revenus pétroliers lui ont permis notamment de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiments publics.

Mais le pays enregistre actuellement une baisse de ses recettes du fait de la chute des cours du brut. Le Tchad a en outre engagé son armée dans la lutte contre les islamistes nigérians de Boko Haram.

Le Tchad figure parmi les dix derniers pays au monde, classés selon l'Indice de développement humain (IDH) des Nations unies. JDT

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 10:14
La chaîne de télé Afrique Média s'installe au Tchad

C’est désormais chose faite. Tous les bureaux de la chaîne Afrique Média ont été fermés au Cameroun.

C’est désormais chose faite. Tous les bureaux de la chaîne Afrique Média ont été fermés au Cameroun. Les locaux de Douala ont été mis sous scellés ce 12 août 2015 par la police. D’abord les bureaux du président directeur général, Justin Blaise Tagouh, situés au quartier Akwa. Ici est affiché le message porté du préfet qui autorise la mise sous scellés. Puis a suivi la fermeture du bâtiment situé au quartier Ndogbong où sont logés les studios de la chaîne. Les employés ont quitté les lieux sur ordre du patron Justin Blaise Tagouh.

Cette fois était la bonne, après la tentative manquée deux jours plutôt. La police avait rencontré une ferme résistance de la foule. Alors qu’à Yaoundé, la fermeture avait eu lieu sans problème le 6 août dernier.

Pourtant, Afrique Média continue d’être reçue au Cameroun. Le message suivant est diffusé en boucle : « Suite à la pression de certaines autorités du Cameroun, nous vous informons que la chaine de télévision panafricaine émet depuis ce matin de Malabo et de Ndjamena. Dès lors, chers téléspectateurs, vous serez privés des débats pendant trois jours, car nos techniciens sont à pied d’œuvre pour le réaménagement des studios de Malabo et de Ndjamena… Par ailleurs, tous les panélistes sont priés de prendre attache avec la compagnie aérienne Ceiba pour l’obtention de leurs billets d’avion. »

La fermeture d’Afrique Média est condamnée par le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc). Son président intérimaire, Denis Nkwebo, dénonce « une campagne de fermeture de certains médias » orchestrée par les autorités et exécutée par le Conseil national de la communication (Cnc).

C’est le Cnc qui avait suspendu pour un mois la chaîne de télé pour la récurrence des dérives professionnelles. Afrique Média est surtout sanctionée pour avoir accusé la France et les Etats-Unis de soutenir les terroristes de Boko Haram.

Dans tous les cas, le Snjc appelle « à la mobilisation de tous les employés de médias pour défendre la justice ». Le syndicat constate une « dégradation des conditions de fonctionnement de la presse et la dérive autoritaire et dictatoriale du Cnc, agissant masqué, au service et aux ordres de groupes inconnus, mais incrustés dans un système de règlement de comptes ». Ecofin

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