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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 05:35
 « Crise du casque »au Tchad:   Idriss Déby Itno reste le Maitre

Alors que le gouvernement tchadien peine à résoudre la crise provoquée par les manifestations des lycéens contre le port obligatoire du casque pour les motocyclistes, le président Déby Itno a décidé de prendre les choses en main.

Un nouvel appel à la réouverture des écoles et universités le 19 mars, a été lancé mardi soir, à l’issue de plusieurs consultations.

Pour mettre fin à cette crise sociale qui paralyse N’Djamena, capitale tchadienne, depuis deux semaines, le président tchadien Idriss Déby Itno a entrepris, lundi et mardi, une série de consultations avec différentes composantes: les hommes politiques réunis au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP), les syndicats des enseignants, l’Union nationale des étudiants du Tchad (UNET), la Fédération des parents d’élèves, les hommes religieux, etc.

Selon Ali Gabriel Golhor, président du Cadre national de dialogue politique (CNDP, structure de concertation politique regroupant les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition et la société civile), le président est venu avec l’ensemble des mesures proposées par les différentes organisations.

« Nous les avons analysées ensemble et nous allons faire la synthèse pour les appliquer. Mais d’ores et déjà, il y a une mesure qui a été prise, c’est l’ouverture des établissements scolaires dès le jeudi prochain », a indiqué M. Golhor, après une seconde rencontre avec le chef de l’Etat.

Le porte-parole du gouvernement a confirmé, mardi soir sur la radio publique, l’appel à la reprise des cours le 19 mars, exhortant « tout un chacun à la prise de conscience et à la sérénité ».

Le 10 mars, les autorités tchadiennes avaient décidé la fermeture des écoles et universités de N’Djaména « jusqu’à nouvel ordre », à la suite des manifestations violentes de lycéens contre le port obligatoire du casque à deux roues, qui ont fait, la veille, au moins un mort.

Le 16 mars, soit une semaine après, le ministre tchadien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Sylla Bakari, a annoncé à radio publique la réouverture des établissements scolaires et universitaires, à partir du 18 mars. Deux heures et demie plus tard, il est revenu sur ses propos, affirmant que les cours reprendront dans les écoles et universités de la capitale « à une date ultérieure ».

Une vidéo mise en ligne quelques jours après les manifestations montre des éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) qui s’acharnent sur plusieurs jeunes arrêtés pendant les manifestations.

Une information judiciaire a été ouverte sur ces images, non encore authentifiées, qui ont créé l’émoi sur les réseaux sociaux tchadiens et à l’intérieur du pays. Onze policiers ont été ainsi interpellés, a annoncé mardi le procureur de la République près le tribunal de première instance de N’Djaména, Alghassim Khamis, qui n’exclut pas d’autres interpellations suivant l’évolution de l’ enquête en cours.

« Les auteurs des crimes, bastonnades et autres actes subis par les étudiants (qui n’étaient pourtant pas concernés par les manifestations des lycéens), doivent être retrouvés et répondre de leurs actes devant la justice », a déclaré M. Golhor.

Nadjo Kaina, président de l’Union nationale des étudiants du Tchad (UNET), a déclaré que « nous avons posé quelques exigences qui sont, entre autres, faire la lumière sur les événements passés, à travers une enquête indépendante, et en tirer les responsabilités » GRAT avec XINHUA

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 07:05
325 000 FCFA à chaque tchadien au Ghana : quand  Idriss Déby «dégaine » !

Si au Sénégal, le Président Déby donné à chaque tchadien 19 000 FCFA, au Ghana, il a multiplié la mise par 17. Sacré Déby !

Le président tchadien Idriss Déby en visite au Ghana mercredi 18 mars 2015, n’a pas voyagé les valises vides. Depuis mercredi, il est organisé une séance de distribution de 500 euros (325 000 FCFA) à chaque ressortissant tchadien vivant sur le sol ghanéen. L’opération se poursuit jusqu’à vendredi 20 mars 2015.

Les Tchadiens du Ghana n’oublieront pas de sitôt le passage de leur président à Accra. Ce n’est ni la bravoure du Tchad dans la lutte contre la secte Boko Haram, ni la présidence de la communauté économique de l’Afrique centrale détenue par Idriss Déby qui marquent les Tchadiens mais les billets de 500 euros offerts gracieusement à tout tchadien.

Pour bénéficier de la manne, il faut présenter une pièce d’identité tchadienne et parler couramment l’arabe ou une langue locale du Tchad. Les retardataires ont jusqu’à vendredi pour entrer en possession de leur billet de 500 euro, don de la présidence.

Pour rappel, le Président Idriss Déby, président de la CEEAC était au Ghana pour renforcer les liens de sa communauté avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dirigée par le Président ghanéen John Mahama. GRAT avec wayeno.com

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 10:53
Tchad : quand un peuple mérite son Président

L’image des représentants de la société civile, des syndicats et autres persifleurs reçus par Déby après le massacre et l’humiliation des étudiants et élèves est pathétique. Pathétique à l’image de ce peuple résigné, humilié, torturé. Tous souriant comme s’ils venaient à une ripaille (voir photo d’un étudiant avec Déby ci-contre), ils sont repartis après avoir écouté religieusement le Maitre du Palais Rose… Toute honte bue et naïvement, ils pensaient régler un problème… Nenni. Idriss Déby les avait tous roulé dans la boue… La parenthèse est fermée pour ce groupe de croupion, sans opinion…

Idriss Déby ne disait-il pas qu’il n’y a pas d’école pour former les Président ? Il a prouvé à ces comédiens en mal de podium, venus l’écouter qu’il est plus intelligents qu’eux. Ces représentants des syndicats, étudiants, enseignants, parents d’élèves et autres n’ont ouvert la bouche devant Déby que pour l’accompagner dans son discours mielleux. Point ! Rien d’autre. Et pour compléter la scène et amuser la galerie, quelques ministres de la République qui ne parlent, ne jurent et ne prennent des décisions « qu’au nom de Déby » étaient aussi de la partie. Eux aussi tous souriant comme un bébé saisissant les seins de sa maman… La mise en scène était complète avec un Premier Ministre sans pouvoir depuis belle lurette… Lui aussi tout souriant comme Méka, dans le « vieux nègre et la médaille »

« Si le but ultime, de la politique, comme l’a laissé entendre Machiavel, est de conquérir et de conserver le pouvoir par tous les moyens, alors Idriss Déby Itno est un génie politique de son pays. L’attitude générale des tchadiens face au long règne de Déby fait penser à la réponse de Jésus à ses disciples qui l’interrogeaient sur les détails de la fin des temps. Il leur dit : "Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.» (Mc 13, 32) Tel semble être aujourd’hui l’état d’esprit de la plupart des tchadiens par rapport à la fin du règne de Déby. Nul ne connait ni l’heure ni le jour ! 12 millions de tchadiens, y compris ses adversaires politiques de tous bords, en sont réduits à attendre que la nature se charge de l’alternance politique.

Quel est donc son secret ? Pour le comprendre, il me semble, il faut non seulement lire Machiavel, mais surtout Etienne de la Boétie (1530- 1565) dans son petit et lucide essai « Discours de la servitude volontaire » qui rappelle aux dominés qu’il n’y a pas de domination sans soumission. Etienne de la Boétie voulait, comme il le dit, « seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire.

Chose vraiment étonnante — et pourtant si commune qu’il faut plutôt en gémir que s’en ébahir… ». Comment ne pas se poser la même question au sujet du Tchad de Idtriss Déby Itno et de ses citoyens qui ont paradoxalement enduré, ces dernières décennies, les multiples modifications de la Constitution, l’augmentation des prix, les détournements à ciel ouvert, la corruption, la paupérisation galopante, la marche vers les tortures, les t ueries, etc. dans un pays pris en otage par une oligarchie qui ne dit pas son nom ?

Idriss déby Itno a réussi pendant 25 ans à conserver le pouvoir politique, économique, militaire au Tchad. Ses adversaires politiques devraient humblement lui reconnaitre cet exploit qui lui a permis en deux décennies et demi d’asseoir le système Déby et son mécanisme de reproduction. Il est le maitre incontestable de la machine politique face à des adversaires politiques qui paraissent à court d’idées et de stratégies de redynamisation politique. C’est un fait qui crève les yeux en ce début du 21e siècle et étonne bien de gens habitués aux reflexes critiques des tchadienw. Leur fécondité discursive semble trancher avec leur émasculation politique. Tel est le paradoxe tchadien.

Certains se demandent comment Déby a pu apprivoiser les tchadiens connus par ailleurs pour leur fougue. D‘autres se demandent si ces derniers n’écument pas les plateaux de télévision et les réseaux sociaux que pour compenser leur impuissance politique. Surtout que Déby laisse causer. Si les insultes des tchadiens à l’endroit de leurs dirigeants pouvaient, comme par magie, provoquer un coup d’état, Déby ne serait plus au pouvoir. Vive la liberté d’expression ! Pendant ce temps, il gère le Tchadiens comme ses moutons. C’est à lui décider de les amener à l’abattoir ou au pâturage…

les leaders politiques tchadien aiment-ils réellement leur pays ? Ont-ils conscience des mutations politiques, économiques et socio-culturelles qui s’opèrent sur le plan international sur le Tchad? Font-ils la politique pour se servir ou servir l’intérêt général ? “ Médiocrité de la classe politique tchadienne ”. L’assertion est fondée, car chaque peuple mérite sa classe politique et que, par ricochet, la médiocrité s’applique à toute la société tchadienne qui brille par son ineptie. Les tchadiens méritent Déby…. Meurdé MOUSSA

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 10:13
Tchad: l’UNDR de Kebzabo se dit étonné que le directeur général de la police soit élevé au grade de Général après la sanglante répression des étudiants

Dans un communiqué de presse publié hier, l’Union Nationale pour le Renouveau et le Développement (UNDR) se dit étonné que le directeur général de la police, M.Taher Erda soit élevé au grade de Général de corps d’armée, pour service rendu.

De quel service rendu s’agit-il ? S’interroge l’UNDR.

Au lieu d’inciter les uns et les autres à l’humilité, voilà que le pouvoir préfère honorer les auteurs de ces graves violations des droits humains que la jeunesse vient de vivre le lundi 9 mars dernier.

Cette attitude prouve combien le pouvoir n’est pas prêt pour la paix et le bien-être des Tchadiens.

Le bureau exécutif de l’UNDR dénonce cette attitude de dédain du Président Idriss Déby Itno vis-à-vis des victimes qui n’est pas de nature à apaiser la situation.

En outre, l’UNDR, s’indigne des images de torture affligée par les éléments du GMIP (Groupement Mobile d’Intervention de la Police) aux élèves et étudiants arrêtés qui circulent depuis quelques jours sur le Net.

S’il s’avère que cette vidéo est authentique, l’UNDR exige:

La suppression pure et simple de ce corps de police qui n’est autre chose que l’escadron de la mort;

la radiation des auteurs de ces actes du corps de la police et leur mise a la disposition de la justice.

Et enfin demande la démission du gouvernement.

Si ces exigences ne sont pas respectées, le pouvoir assumera toutes les conséquences de qui s’en suivra, conclut le communiqué de l’UNDR. TPJ

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 05:44
Tabassage au Tchad : une victime raconte son calvaire

La diffusion récente d’une vidéo montrant des policiers en train de battre et d’humilier des étudiants, a fait un tollé et poussé les autorités tchadiennes à annoncer l’ouverture d’une enquête. Mahamat A., 17 ans, est un des lycéens suppliciés apparaissant sur ces images.

Selon plusieurs témoignages, ces images ont été tournées dans un camp du Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP), lundi 9 mars, à N’Djamena. Ce jour-là, les forces de police avaient réprimé une manifestation d’étudiants contre le port obligatoire du casque moto dans la capitale tchadienne, faisant au moins un mort.

Sur la vidéo, qui dure deux minutes, des adolescents torses nus sont forcés à se rouler par terre tandis que des hommes vêtus d’uniformes du GMIP leur infligent des coups de fouet. On leur demande ensuite de se soumettre à des exercices humiliants.

Ils nous ont obligés à nous raser la tête"

Mahamat A. (pseudonyme), un lycéen 17 ans, raconte son calvaire au camp du GMIP.

Les policiers m’ont embarqué à la sortie du lycée, avec environ 25 autres élèves. C’était vers 9 heures du matin. Ils nous ont entassés dans des 4x4 puis nous ont conduits au camp du GMIP. Une fois là-bas, ils nous ont demandé d’enlever nos vêtements. Nous n’avons finalement enlevé que le haut.

Ils nous ont ensuite ordonné de nous baigner dans une eau très sale. Puis, ils nous ont demandé de nous rouler par terre. Le sable nous collait à la peau et quand ils nous frappaient, cela amplifiait la douleur.

Après nous avoir obligés à nous enduire le visage et la tête de sable, ils nous ont ordonné de nous frotter les oreilles en répétant : "Mes oreilles n’écoutent pas" [comprendre : "Je n'en fais qu'à ma tête", NDLR]. Et ils nous ont demandé de marcher sur les genoux en même temps. À ce moment, j’ai vu un jeune qui semblait mal en point, car il n’arrêtait pas de tomber alors que les policiers continuaient de lui crier dessus.

Les policiers ont exigé que l’on se tienne une oreille en tournant sur nous-mêmes, l’autre main toujours au sol. Quand ça s’est arrêté, après plusieurs minutes, j’avais la nausée et des maux de tête.

Notre calvaire était encore loin d’être terminé, car ils nous ont ensuite fait courir pendant 15 minutes et celui qui se retournait recevait des coups. Ensuite, ils nous ont rasé la tête. Au début, ils ont essayé avec des bris de verre, mais comme ça ne marchait pas, ils ont ramené des lames de rasoir et nous ont obligés à nous raser les uns les autres.

Vers 13 h, ils nous ont redonné nos vêtements et enfin permis d’appeler nos parents. Et quand mon cousin est venu me chercher, ils lui ont dit : "On a son nom, s'il recommence il le paiera très cher".

Mahamat A.

Les autorités tchadiennes ont annoncé, samedi 14 mars, l’ouverture d’une information judicaire sur cet incident et sur les circonstances de la mort d’un étudiant lors des manifestations du 9 mars. Dans le cadre de cette enquête, 11 policiers du GMIP ont été interpellés et étaient entendus mardi par la police judicaire, a indiqué le directeur de la police Tahir Erda, joint par France 24.

Depuis ces incidents, les établissements scolaires et universitaires dans la capitale tchadienne ont été fermés pour une durée indéterminée. Selon les dernières informations, le gouvernement décide de la réouverture des écoles et universités. GRAT avec France 24

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 01:02
Tchad : réouverture des écoles et universités de la capitale

Le gouvernement tchadien a décidé de rouvrir les établissements scolaires et universitaires de N'Djamena mercredi, a annoncé lundi soir son porte-parole et ministre de la Communication, Hassan Sylla Bakari.

Le 9 mars, les autorités tchadiennes avaient annoncé la fermeture des écoles et universités de la capitale, à compter du 10 mars à la suite des manifestations violentes de lycéens contre le port obligatoire du casque à deux roues, qui ont fait au moins un mort.

Une vidéo circulant sur Internet montre des éléments du Groupement mobile d'intervention de la police (GMIP) torturaient plusieurs jeunes arrêtés pendant les manifestations.

Le parquet d'instance de N'Djaména a annoncé vendredi dernier l' ouverture d'une information judiciaire sur les violences du 9 mars,particulièrement sur cette vidéo non encore authentifiée qui a créé de l'émoi à l'intérieur du pays et sur les réseaux sociaux

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:11
Violences policières au Tchad : l’opposition tchadienne appelle à des sanctions

Au Tchad, la diffusion sur internet d'une vidéo montrant des policiers en train de tabasser des étudiants suscite un vif émoi. Après les syndicats et les ONG de défense des droits de l'homme, les partis politiques de l'opposition et de la majorité demandent des sanctions.

Après les syndicats et les associations de défense des droits humains, les partis politiques sont aussi vent debout contre les éléments de la police qui se sont illustrés par une violente répression des élèves qui manifestaient lundi 9 mars contre le port obligatoire du casque imposé par les autorités.

Une vidéo encore non authentifiée, mais dans laquelle on identifie clairement les éléments de la police, a particulièrement choqué le député Clément Djimet Bagaou, porte-parole d'une coalition de l'opposition : « Sur l’Internet passe une vidéo de tortures de ces enfants-là. Ce qui nous choque, c’est le fait qu’on demande aux enfants de faire des culbutes comme s’ils étaient des recrues militaires. On tape les enfants, ce n’est pas normal qu’on se comporte de façon aussi sauvage vis-à-vis de nos concitoyens. »

Même réactions chez le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir, qui condamne ce qui semble être à ses yeux, « le fait d'éléments incontrôlés ».

« Toujours est-il qu'il faut retrouver les coupables et les sanctionner. Nous n'avons pas renversé la dictature de Hissène Habré pour revivre la même chose », rappelle le porte-parole du parti au pouvoir, Jean-Bernard Padaré.

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 14:59
Bichara Djamous brise un tabou chez les Zakhawa

Bichara Djamous, le petit frère du feu Hassan Djamous, membre fondateur du MPS quitte le navire en déclarant que « le MPS est un cercle de malfrats et de gens très peu recommandables en provenance de toutes les régions du Tchad, animé par un seul esprit, celui de mettre à sac le pays ». Il brise un tabou politique dans l'ethnie du Président Déby. C’est aussi un signal fort qui fera réfléchir les ressortissants du grand BET d'où est originaire Idriss Déby. GRAT avec TPJ

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:37
Tchad : Lancement d’un projet pour vulgariser le jugement de Habré

L’Association tchadienne de promotion des droits de l’Homme (ATPDH) a lancé, jeudi dans la capitale tchadienne, un projet visant à favoriser les répercussions du procès de l’ancien dictateur Hissène Habré, poursuivi au Sénégal par un tribunal spécial africain.

Le projet, financé par l’Union européenne, permettra aux victimes des crimes du régime de Habré d’être au coeur du déroulement de son procès, a indiqué Mme Jacqueline Moudeina, président de l’ATPDH, par ailleurs avocate des victimes de Habré. « Ce projet ne pourra atteindre son objectif que si le jugement de Habré est diffusé, compris et discuté ici au Tchad, par les Tchadiens », a-t-elle précisé.

Le règne de Habré (entre 1982 et 1990) a été jalonné par de nombreuses exactions (dont 40.000 morts), l’expropriation et la confiscation extrajudiciaire des biens appartenant aux citoyens qualifiés d’« ennemis » par ledit régime. L’ancien président tchadien a été inculpé et mis en détention préventive, le 3 juillet 2013, pour des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture par les juges d’un tribunal spécial siégeant à Dakar, capitale du Sénégal, où il vit il y a près de vingt-quatre ans. Son procès est attendu. La chambre d’instruction de cette juridiction a ordonné, mi-février 2015, son renvoi devant la chambre d’assises pour son jugement.

Une vingtaine de chefs de la police politique de Habré sont jugés, depuis deux mois, au Tchad pour des chefs d’accusation d’assassinats, tortures, séquestrations, détentions arbitraires, coups et blessures volontaires, cours et blessures mortels et autres actes de barbarie. Le verdict, dans cette procédure interne, est fixé au 25 mars prochain. GRAT avec AF

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:02
La guerre contre Boko Haram  pourrait couter   en moyenne 5 milliards de FCFA par mois au Tchad

La guerre contre Boko Haram au Nigeria coûte au Tchad moins cher que son intervention au Mali. Mais elle n'est pas donnée pour autant.

"Les premières semaines au Mali nous avaient coûté autour de 60 milliards de F CFA [plus de 90 millions d'euros]. Cette fois, ce sera beaucoup moins cher." L'analyse est celle d'un expert logistique de l'armée tchadienne après avoir passé en revue les différents chapitres des dépenses engagées depuis l'entrée en guerre contre Boko Haram. Fin janvier, soit deux semaines après le début des interventions, le décompte s'établissait à 9 millions d'euros. Selon d'autres sources, ce montant pourrait atteindre, en moyenne, 7 millions d'euros par mois.

Tous ces coûts sont supportés par le Trésor public, à qui il a été demandé d'accorder la priorité aux sollicitations de l'état-major, sans perdre de vue le fonctionnement quotidien de l'État ni suspendre la mise en oeuvre des projets de développement. Et ce malgré la chute du cours du pétrole, première ressource du pays. Les responsables des principales sociétés pétrolières ont d'ailleurs été reçus quelques jours après l'entrée en guerre par le chef de l'État, qui leur a demandé d'augmenter leur production.

Idriss Déby Itno compte aussi sur les soutiens régionaux (la Communauté économique des États de l'Afrique centrale a créé un fonds d'urgence de 76 millions d'euros pour soutenir le Tchad et le Cameroun) et internationaux. Lors de sa visite à N'Djamena, le 21 février, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a promis de plaider la cause du Tchad auprès du Fonds monétaire international (FMI).

Aussitôt dit, aussitôt fait : la directrice générale du Fonds, Christine Lagarde, s'est entretenue le 24 février au soir, par téléphone, avec le Premier ministre tchadien, Kalzeubé Payimi Deubet. GRAT avec JA

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