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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

Tel: 00221 77 545 27 63/ kodjeteke@yahoo.fr /grattchad@yahoo.fr

                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 12:35

Kaar Kaas Sonn a participé aux enregistrements de l'émission  "Questions pour un Champion", spécial "Langue Française" en février 2011.La diffusion de ces enregistrements auront lieu au cours de la semaine 11.Retrouvez Kaar Kaas Sonn, représentant du Tchad et de la Mayenne :  le jeudi 17 mars 2011 à 18h
sur FRANCE 3 Télévisions

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 11:18

Livres.jpgDossiers Noirs

Le projet d'oléoduc partant du Tchad et traversant le Cameroun a déjà donné lieu à de nombreuses controverses. Et pour cause ! Sur le continent africain, la découverte du pétrole a trop souvent été synonyme d'un surcroît de corruption et de dictature. Compte-tenu de la situation politique au Tchad et au Cameroun, ce projet pétrolier ne peut être que source d'inquiétude.

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 11:13

Toumai-Tchad.jpg

Dans le cadre de festivités du cinquantenaire de la République du Tchad, le Comite National des Festivités du Cinquantenaire (CONACE) en partenariat avec la France organise une exposition intitulée «Recherches paléontologiques au Tchad» du 06 décembre 2010 au 06 mars 2011. Cette exposition est faite au Musée National Tchadien de N’Djaména.


Elle permet au public de découvrir les richesses paléontologiques que regorge le Tchad.

La célébration, de cette année, regroupe d’importants événements tels que le cinquantenaire de l’indépendance du Tchad et le dixième anniversaire de la découverte de Toumaï et constitue des moments exceptionnels pour présenter l’exposition paléontologique à N’Djaména. L’exposition retrace le parcours de toutes les activités scientifiques depuis 1994, date de la reprise des fouilles paléontologiques au Tchad, offrant à n’en point douter à mieux faire connaître le potentiel historique et culturel du Tchad. En outre, la valorisation des résultats de ces recherches, à travers de nombreuses publications dans les revues scientifiques les plus prestigieuses, ont permis une meilleure lisibilité des activités menées sur le terrain. Elle pourra en outre susciter une fierté nationale car elles démontrent à suffisance tout le potentiel scientifique du Tchad inconnu jusque là en Afrique Centrale.

                
La présentation de cette exposition et sa publication sur un support papier constituent un outil pédagogique aussi bien pour les jeunes que les adultes. Cette double présentation permettra ainsi de mieux faire comprendre l’histoire du Tchad et appréhender Toumaï et les siens, premiers représentants du rameau humain.

La réalisation de cette exposition est rendue possible grâce à l’excellente et exemplaire coopération scientifique entre le Tchad et la France pour le renforcement de la politique de la valorisation de cet immense patrimoine mais aussi de la poursuite des efforts afin d’enrichir davantage cette vitrine scientifique internationale.

Rappelons qu’en quinze ans d'activités, la Mission Paléoanthropologique Franco-tchadienne a réussi et continue, par l'importante quantité de fossiles récoltés et des résultats scientifiques obtenus, à faire connaître les gisements tchadiens à l'ensemble de la communauté scientifique internationale et faire du Tchad une partie intégrante du berceau de l'Humanité.

   ARIF ABDOULAYE MOUSTAPHA

 

 

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 20:27

KaarBonjour,

Vous pourrez retrouver 

le samedi 26 février 2011

de 19h45 à 20h30

à La Scène Bastille - 2bis, rue des Taillandiers  - 75 011 Paris 

en première partie de Bâkhan

Prix : en prévente 10.80 euros (billetterie FNAC) / sur place: 11.80 euros

Billeteries possibles :

- FNAC - CARREFOUR - 

- ticketnet.fr - 75.agendaculturel.fr - infoconcert.com - ebillet.lequipe.fr -francebillet.com - iden-mag.com - billetnet.fr ....

 Nous comptons sur vous pour colporter cette annonce et espérons vous y retrouver.

 LA SCENE BASTILLE PRESENTE ce concert "world" :

Auteur, compositeur et interprète,Bakhan offre une musique métissée et rythmée, nourrie de la richesse culturelle de son pays, la Mauritanie,  de son histoire, de ses voyages et de ses rencontres. Il propose une musique africaine moderne chantée en wolof, poulaar et hassanya (arabe mauritanien), qui transcende les barrières ethniques et les cloisonnements musicaux. Les compositions et la voix puissante et aérienne de Bakhan ont été remarquées en 2009 par le jury du Prix Découvertes RFI, parmi 400 musiciens de la scène africaine.Bakhan vient de sortir son premier album en janvier 2011, N’deysan.

Kaar Kaas Sonn, c'est un alliage de tradition littéraire française et d'oralité africaine, brassage de cultures oblige ! Parti du rap, son style s'affirme au fil du temps comme chansons à textes, entre Brel, Gainsbourg, Keziah Jones, MC Solaar et Brassens. Un cocktail de divers styles musicaux sur lequel coule un langage critique et intelligent, doublé d'un engagement raisonné. Poussant parfois la provocation à l'extrême, Kaar Kaas Sonn joue de la langue de Molière comme d'une arme de combat. Préférant l'acoustique, Kaar Kaas Sonn s'accompagne d'une guitare avec laquelle il fait faire un voyage musical entre éveil et sommeil dans la profondeur de ses textes, tel un songe.

Kaar Kaas Sonn va sortir très prochainement son prochain album "Crépuscule de l'idéal". Kaar Kaas Sonn est également romancier son deuxième roman "Avec nos mains de chèvre", vient de paraître (novembre 2010).

Pascale Drozniak pour l’artiste Kaar Kaas Sonn

http://www.myspace.com/kaarkaassonn/

Tél.: + (33) 6 86 85 19 32

                                    Association "Autour de Kaar Kaas Sonn"

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 10:25

Ingamadji Mujos Nemo dans sa cave-studio à Péronne. Aux murs, des dizaines d'affiches de concerts et coupures de presse...

Mujos Nemo Ingamadji est, depuis 20 ans, un citoyen péronnais discret. Il mène pourtant une trépidante carrière au Tchad, où il incarne le renouveau de la musique traditionnelle.

Un sourire éclatant, des yeux rieurs et une poignée de mains dans laquelle disparaît la vôtre. Vous ne connaissez pas encore Ingamadji Mujos Nemo mais vous avez noté, au premier coup d'œil, son souci de l'élégance.

Ses choix vestimentaires rappellent à la fois l'Afrique et l'Europe et, selon les circonstances, l'une prend le pas sur l'autre: chemise joyeuse ou costume sombre et cravate chic.

Ce n'est pas par goût des apparences que le musicien d'origine tchadienne affiche ses couleurs. Bien au contraire. C'est par respect des autres et de lui-même, une sorte d'exigence ou de discipline, déjà.

Depuis 20 ans, Mujos Nemo habite à Péronne, dans un discret pavillon dont le sous-sol est son antre. Pas de fenêtres dans cette pièce mais de grands horizons. Une large carte du monde, au mur, rappelle ses premiers pas en France en tant que topographe.

Les affiches de concert, les coupures de presse, les photos, elles, marquent la vie artistique rythmée par le dala, cette musique traditionnelle du sud du Tchad qu'Ingamadji a réhabilitée sur la scène africaine. Les deux ordinateurs débordent d'enregistrements, de vidéos et de projets de clips non encore exploités.

C'est à l'internat de son lycée technique industriel, à Sahr, au sud-est du Tchad, que Nemo commence à apprendre la guitare. Pas d'école ni de conservatoire, pas de partition... ni même d'instrument. « Le rythme est dans nos têtes... En Afrique, tu n'as pas besoin de payer pour apprendre», s'amuse l'auteur-compositeur aujourd'hui infirmier psychiatrique à Amiens. Sa première guitare, il se l'est offerte en France, en économisant sur sa bourse d'étudiant.

Pas question, pour le jeune homme arrivé en France en1986, de n'être qu'un musicien. Il s'est lancé un défi: tenter de vivre de sa musique mais rompre avec l'image qui, au Tchad, colle à la peau des artistes: celle de débauchés et de voyous. « Le salaire d'un musicien, croit-on, c'est l'alcool et les femmes», regrette Ingamadji, qui a tout fait pour s'insérer socialement.

Autre défi: faire sortir de l'anonymat la musique tchadienne et la libérer de l'emprise du Cameroun ou du Congo. « Le Tchad est un pays enclavé et nous avons du mal à valoriser nos richesses, au sens propre comme figuré», signale l'artiste, conscient qu'à travers la musique, c'est l'identité africaine qu'il défend.

Depuis trois ans, le guitariste s'était éclipsé, se consacrant à son activité professionnelle dans le milieu psychiatrique. En ce début d'année, il revient sur le devant de la scène, en éditant un DVD du concert anniversaire des 20 ans du jumelage de la ville de Poitiers avec sa commune natale, Moundou.

Enfin un premier concert à Péronne

On y retrouve ses morceaux célèbres, dont un interprété avec sa fille, et un intéressant reportage sur les répétitions. L'actualité autour d'Ingamadji, c'est aussi le concert qu'il donnera à Péronne à l'espace Mac Orlan, le 21mai.

Ce sera une première pour Mujos Nemo dans sa ville d'adoption, où on ne l'a jamais entendu que dans de brèves prestations. «Les Tchadiens connaissent très bien Péronne mais les Péronnais n'ont pas encore beaucoup goûté à la musique du Tchad! Les choses changent...», note, sans amertume, celui que la critique internationale a surnommé « le pape du dala». Un apôtre, en somme.

ANNE DESPAGNE

 

 

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 17:57

Yelen

Fini le suspens. Le groupe Yeelen est à N’Djaména comme promis, il y a six mois au public Tchadien. Yeelen est à N’Djaména pour fêter ses dix ans de carrière musicale. Les membres du groupe séjournent au pays de Toumaï depuis le début des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad dont ils ont été les invités. C’est à l’Institut Français de N’Djaména (ex-CCF) que le groupe a annoncé les trois concerts qui auront lieu les 21, 22 et 23 janvier respectivement à Santana Hôtel et à Afrique Productions d’Achille Baldal au quartier Moursal. Ainsi, «les 72 heures Yeelen» qui selon le groupe est un mini festival, permettront un grand brassage, un partage et surtout une communion entre Yeelen et les fans de la capitale tchadienne.

Ces trois concerts ne marqueront pas seulement les dix ans de carrière musicale pour le groupe Yeelen, mais permettront de présenter au public tchadien et aux mélomanes, le 5ème album du groupe baptisé «Rédemption» qui est déjà disponible. Il compte 12 morceaux. Estimant que l’Afrique n’a pas encore une bonne santé, Yeelen comme d’habitude dénonce à travers son nouvel opus, les tares de cette société africaine. Avec ces trois concerts, les N’Djaménois ont enfin la possibilité de faire la collection de tous les cinq albums produits par le groupe en dix ans d’existence. Cette fois-ci, les férus de la musique ne trouveront pas seulement le duo (Smarty et Mawndoé) sur scène, mais un trio, car il y a avec eux, la rappeuse Ivoirienne Nash.

Depuis qu’il s’est installé à Ouagadougou, le groupe fait à chaque sortie d’un album, une tournée de lancement et de promotion de cet album. Il n’est jamais venu au Tchad. Il centralise beaucoup plus sa tournée en l’Afrique de l’Ouest, l’Europe et bien d’autres. Cette année, Yeelen a décidé de venir au Tchad pour s’éclater avec les fans. Ainsi, ce lancement marque aussi le début d’une tournée nationale comme ce fut le cas dans d’autres pays. Une tournée qui permettra à Yeelen de toucher toutes les couches du pays afin de présenter ses albums.

 Journaldutchad

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:38

Salama.jpeg

En marge des Journées tchadiennes organisées les 25, 26 et 27 novembre dernier, Monsieur FAYE Mamadou, Directeur Général de Salama

Assurance, entreprise partenaire pour

l’organisation desdites journées, revient brièvement, d’une part, sur les raisons de leur soutien à la valorisation de la Culture tchadienne au Sénégal. Et d’autre part, sur l’importance de l’organisation d’un tel événement dans un pays autre que le Tchad. Cet ancien Commissaire contrôleur de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance, est visiblement un défenseur de la diversité culturelle. D’un ton posé et serein, M. FAYE s’est livré à nous. Á cœur ouvert !

 Allahissem Miangar : Monsieur le Directeur, veuillez présenter la Compagnie SALAMA ASSURANCE dont vous avez le mérite de diriger.

 FAYE Mamadou : Salama Assurance est une société de droit national sénégalais, filiale du Groupe SALAMA dont le siège se trouve à Dubaï. C’est un groupe composé d’un certain nombre de compagnies d’assurance basées dans les pays du Moyen d’Orient, précisément à Dubaï, à Djedda et à Bareine. En Afrique, Salama Assurance est présente en Algérie, en Tunisie, en Egypte et au Sénégal. Il est à savoir également que nous sommes cotés à la bourse de Dubaï. 

 Allahissem : Monsieur le Directeur général, Salama Assurance est-elle représentée en Afrique centrale ?

 Mamadou FAYE : Pour le moment Salama Assurance n’est pas encore représentée en Afrique centrale. Mais dans la perspective  d’une croissance externe avec comme plateforme le Sénégal, il est prévu de s’installer dans la zone CIMA, c’est-à-dire tous les pays de l’Afrique centrale qui ont en commun le Franc CFA. En tout cas le Tchad fait déjà partie des pays qui accueilleront Salama Assurance.

 Allahissem Miangar : pourquoi Salama Assurance a décidé de soutenir la Culture tchadienne au Sénégal à travers l’Association Option Excellence ?

 FAYE Mamadou : Salama Assurance est une société qui sponsorise beaucoup d’activités. Nous faisons de la diversité culturelle une de nos priorités. Et donc la culture tchadienne que nous avons soutenu à travers l’association Option Excellence est pour nous quelque chose d’extrêmment important. Elle rentre dans le cadre du rafermissement des liens du Sénégal avec le Tchad qui sont deux pays frères. Mais également entre la société Salama Assurance avec le Tchad car Salama Assurance en maladie deux importantes entreprises tchadiennes avec qui d’ailleurs nous avons d’excellentes relations et nous pensons que nous allons pouvoir continuer dans ce sens à collaborer avec les entreprises tchadiennes. 

Allahissem Miangar : Que pensez-vous de l’initiative de l’Association Option Excellence.

 FAYE Mamadou : Je pense que l’initiative de Option Excellence est une excellente initiative ! Voir des jeunes tchadiens qui à l’étranger soutiennent leur culture, est une initiative très noble et honorable. Parce que promouvoir la culture de son pays doit être un challenge et un devoir pour tout ressortissant de ce pays. Et pour le Tchad, lorsqu’on sait que ce pays a été déchiré pendant de bonnes années par des guerres civiles, et qu’aujourd’hui, c’est un pays qui est entrain de se positionner en Afrique, avec des dirigeants qui ont en conscience que le développement de leur pays, je pense que si également des jeunes établis à l’étranger soutiennent leur culture, je pense que cela ne peut qu’être louable.

 Propos recueillis par Allahissem Miangar

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:22

Excelllence.jpeg

Trois journées dédiées à la culture tchadienne ont été organisées les 25, 26 et 27 novembre dernier à Dakar avec la participation des artistes tchadiens venus d’Europe, parmi lesquels, le cinéaste Mahamat-Saleh HAROUN et le rappeur et écrivain Flavien Noël KOBDIGUE alias Kaar Kaas Soon. 

« Je reste fondamentalement persuadé, que les journées dénommées le Tchad au Sénégal, est une première que les ressortissants du Tchad, du pays de Toumaï, établis au Sénégal organisent. A cet effet, la date du 25 novembre 2010 sera inscrite en lettre d’or dans les anales de l’histoire de la communauté tchadienne au Sénégal » s’est exprimé ainsi, Son Excellence Monsieur Salah MAHAMOUD, Consul du Tchad au Sénégal, à l’occasion de l’ouverture desdites journées, le 25 novembre, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

 Organisée par l’association Option Excellence, les journées tchadiennes au Sénégal ont eu la participation du cinéaste Mahamat-Saleh HAROUN, lauréat 2010 du Grand Prix du Jury au Festival de Cannes, ainsi que celle

 l’artiste auteur-compositeur-interprète et romancier Flavien Noël KOBDIGUE alias Kaar Kaas Sonn.

 L’objectif de ces journées, selon Monsieur Allahissem Miangar, Président de l’association Option Excellence qui en est l’initiateur, « est double : dans un premier temps, elles visent à montrer le visage positif du Tchad, toujours supplanter par des guerres intestinales à répétition et, dans un second temps, créer une occasion de retrouvaille entre les tchadiens de la diaspora ».

 Durant trois jours, le public sénégalais et autres nationalités étrangères ont eu à découvrir les cultures tchadiennes dans sa diversité, à travers une série de conférences de presse, des conférences-débats et des émissions radio et télé, le tout animés les artistes invités, ainsi que l’association Option Excellence. Les réalités tchadiennes ont été portées par la caméra de Mahamat-Saleh HAROUN à travers une série de projections de son film « Un homme qui crie », lequel primé à Cannes par le Prix du Jury. La musique tchadienne était aussi de la partie à travers un grand show au Centre Culturel Français de Dakar, assuré par Kaar Kaas Sonn et les artistes tchadiens vivant au Sénégal. En prélude du concert, huit personnes ont été distinguées par des prix, toutes, pour leur « contribution au rayonnement du Tchad ». il s’agit, respectivement du cinéaste Mahamat-Saleh Haroun, la chanteuse Mounira Mitchala, le rappeur et écrivain Kaar Kaas Sonn, le Ministre de l’Enseignement supérieur et par ailleurs critique littéraire Ahmad Taboye, l’écrivain Ali Abdel-Rahmane Haggar, Monsieur Youssouf Mahamat, Directeur général de l’ASECNA, Professeur Bhen Sikina Toguebaye, et le conteur Keyba Natar à titre postum.

Le public, très nombreux et curieux de faire connaissance avec les vraies réalités tchadiennes, ont eu aussi découvrir, déguster puis aimer les odeurs et les produits du secret de l’art culinaire du pays de Toumaï.

L’occasion a été pour les tchadiens un argument fort de se retrouver et à chaque fois durant les trois jours, d’entonner la « La Tchadienne », source de vives émotions. « C’est avec beaucoup d’émotion que je vis ces moments là. dira Mahamat Saleh HAROUN. Ça me touche toujours quand je vois un groupe de tchadiens ensembles. C’est-à-dire que l’idée de communauté est en train de se mettre sur place. Vous voir aujourd’hui à cet instant est une chose formidable et ça suffit à mon bonheur, conclu t-il. »

 Par ailleurs, cette retrouvaille a permis aux tchadiens de se rappeler que l’union fait la force. « si on se met ensemble on est capable de faire les choses comme les autres. Vous voyez, la preuve c’est ça : vous vous êtes mis ensemble et tout d’un coup, le Tchad existe » s’exclame ainsi Kaar Kaas Sonn. Pour Son Excellence Monsieur Mahamoud, c’est aussi un rappel à l’ordre de tout tchadien de la diaspora : « Je demande à la jeunesse tchadienne, surtout celle du Sénégal, de suivre les traces de ces dames et messieurs, pour porter encore plus haut le flambeau du Tchad. Il va sans dire, qu’il revient à tous, tchadiens de la diaspora, de vendre et promouvoir l’image de ce pays si cher à nous ».

 Il est à mentionner que ces journées ont été organisées avec le soutien de quelques partenaires que les organisateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance à leur endroit : « Nous tenons à remercier le Centre Culturel Français de Dakar et l’artiste Didier Awadi pour leur contribution à    la réussite de cet événement. Mais très particulièrement, nos reconnaissances vont à l’endroit de SALAMA ASSURANCE Sénégal pour leur soutien financier qui a rendu possible la valorisation de la culture tchadienne au Sénégal » s’est exprimé M. Miangar, Président l’wAssociation Option Excellence. Pour Son Excellence le Consul du Tchad au Sénégal, l’action de Salama Assurance est à saluer »

 Mbunde PASSAU

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 11:21

Mahamat saleh Haroun

Au Tchad, c’est l’histoire d’un film qui fait le tour du monde, récompensé par plusieurs prix, mais dont le réalisateur n’est pas sûr de le présenter en son pays. Ce film c’est Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun. Prix spécial du jury au dernier festival de Cannes que le réalisateur voudrait projeter à Ndjamena à l’occasion du cinquantenaire. Mais aucune salle de cinéma n’est prête et cela inquiète.

Apres avoir été récompensé au festival de Cannes le film du réalisateur tchadien a fait le tour du monde.

Il a remporté des prix à Angoulême, Chicago et récemment encore à Dubaï. Mahamat-Saleh Haroun est il un cinéaste comblé ? Pas tout à fait. Il lui reste un rêve : le 11 janvier prochain, c’est la date du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad.
Le cinéaste qui a le même âge que le Tchad indépendant voudrait lui offrir le film en cadeau, mais il y a des incertitudes.

« Je serais très ravi de montrer enfin ce film là au Tchad alors qu’il fait le tour du monde. Je n’ai pas encore de date mais il devrait peut être se faire d’ici le 11 janvier. Malheureusement on n’a pas pu le présenter pour cause d’absence d’infrastructure », explique Mahamat-Saleh Haroun.

L’unique salle de cinéma de Ndjamena qui peut permettre la diffusion du film n’est pas encore prête. Mais l’équipe du film garde espoir. Youssouf Djaoro est l’acteur principale dans Un homme qui crie.

« Il n’y a aucune salle aujourd’hui au Tchad qui possède ce projecteur 35 à part la salle du cinéma Normandie. Si une fois elle est prête, le film est là. D’ici le 10 ou le 11 janvier, inch'Allah pour le cinquantenaire », dit-il avec beaucoup d’espoir.

Le responsable local du comité de soutien au cinéaste appelle les plus hautes autorités à tout faire pour que le film soit à l’écran le 11 janvier 2011. RFI

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 11:03

Ezechiel.jpg

Selon le président de la section football du Club Africain, Abdesselam Younsi, l’attaquant de l’USM Blida, le Tchadien N’Douassel Ezechiel, portera les couleurs du Club Africain (CA).

Le joueur de Blida présente exactement le profil recherché par le staff du Club Africain pour donner plus de percussion à sa ligne d’attaque et pallier le départ de certains joueurs. D'ailleurs, il y a peu, Ezechiel avait décidé de rester au Tchad, en reportant à plusieurs reprises son retour à Blida, ce qui était annonciateur d'une rupture à venir.

Cela dit, le premier responsable de l'USMB a confié qu’il n’était pas du tout contre l’idée de céder Ezechiel lors du mercato hivernal. Il a affirmé à plusieurs reprises que le Tchadien ne porterait plus les couleurs de son club après les innombrables faux bonds et promesses non tenues. Aussi, il est à noter que la somme exigée par le président blidéen pour libérer Ezechiel est "astronomique " mais un rapprochement des points de vue n'est pas à écarter. Ce faisant, le président de la section football du Club Africain a précisé que juste après avoir eu l’accord de principe du joueur, la direction du club lui a fait parvenir un billet d’avion N’Djamena-Tunis, et à Ezechiel de faire ses valises et de prendre la direction de l'aéroport où il a affirmé: " Je suis sur le point de m'engager avec le Club Africain où je suis intéressé par une expérience. Ce club n’est plus à présenter et ceci constitue pour moi un challenge intéressant. N’allons pas trop vite en besogne car pour le moment, je n’ai encore rien signé...".

 

 

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