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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 17:59

Le poète et romancier tchadien Nimrod nous offre le luxe d’un voyage au pays natal dans lequel se déploient les trésors d’une riche écriture. Un éblouissant récit d’Afrique.

L’Or des rivières.

Il s’agit d’un retour au pays natal. Le narrateur qui dit «je» dans ce roman est en quête du temps perdu et cherche ses racines à tâtons dans un style éblouissant. Précision d’importance, c’est un récit d’Afrique qui passe par le protestantisme. En effet, le peuple dont est issu l’auteur, les Kimois, est ultraminoritaire au sein d’un Tchad de confession musulmane. Le père du narrateur, souvent absent, est pasteur de son état. Le narrateur qui souffre d’un «déficit d’image du père», aura appris au moins la rigueur, même s’il ne le fait jamais délibérément. Le mouvement du livre épouse le temps du retour.

Celui qui dit «je» revient à Chagoua, «le quartier où j’ai élu domicile depuis quarante ans, en dépit de l’exil. Un quartier où je ne vis que quelques jours par an et où la plupart des gens ignorent qui je suis. Je suis l’étranger capital»… Il se laisse envahir peu à peu par le pays concret. En parallèle ou à mesure s’effectue une véritable plongée dans son moi intime, rendue possible par les lieux mêmes de jadis foulés au présent. Le parcours va du présent matériel au passé rejoué sur la page, environné qu’il est par les deux figures tutélaires du père et de la mère. Un autre voyage s’inscrit dans ce voyage, quand sa mère lui donne pour mission d’aller dans un coin reculé du pays se recueillir sur la tombe de son père. Avant d’aller sur la trace du père, il a fallu rendre visite à la mère: «C’est ma mère qui invente ce pays (…) Ma mère incarne ce dénuement (…). Ma mère invente le Tchad.» Il réalise d’elle un portrait au physique comme au moral. «À son cou, une croix d’Augsbourg (…) soulignait sa foi luthérienne et la mémoire de mon pasteur de père mort voici quatre ans.» Il nous dit la distance conquise de haute lutte pour «l’aimer sans lui en vouloir» car «elle aimait nuire, elle ne savait pas pourquoi». Le chapitre «l’Or des rivières» constitue le pivot central du livre. Les premières phrases en sont: «Qui suis-je? Ou plutôt, qui me hante?» Le narrateur tente de rassembler ses souvenirs du père disparu.

La hantise de l’enfance effacée constitue le mobile premier de cette écriture d’un lyrisme sans cesse chatoyant. Nimrod nous livre ainsi une Afrique intensément subjective.

M.S. / de Nimrod/ Éditions Actes Sud, 126 pages, 13 euros.

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 10:28
Que se passerait-il si mon pénis ne voulait pas guérir? » - Les hommes et la circoncision Le gouvernement kényan a lancé un programme ambitieux qui a pour objectif d’amener 80 pour cent de l’ensemble des hommes non-circoncis – soit environ 1,1 million de personnes – à être circoncis d’ici 2013. La plupart des hommes non-circoncis vivent dans la province occidentale de Nyanza, et la campagne est considérée comme étant un grand succès.
IRIN s’est rendu à Kisumu, la capitale de la province de Nyanza, et s’est entretenu avec plusieurs hommes des raisons pour lesquelles ils refusent d’être circoncis.
La douleur : Boniface Oyoo, âgé de 25 ans, conduit un ‘boda-boda’, une moto-taxi, à Kisumu. Il a dit qu’il avait entendu parler de la circoncision masculine médicale volontaire et de ses avantages, et qu’il savait même où il pourrait se rendre pour bénéficier de ces services, mais qu’il avait peur de la douleur et des éventuelles complications.

« J’ai parlé à mes amis qui y sont allés. Ils m’ont dit que ce n’est pas douloureux quand on vous coupe, mais après que vous soyez rentré à la maison, il y a de la douleur, c’est cela que je crains », a dit M. Oyoo. « Alors, des fois je pense, ‘Que se passerait-il si mon pénis ne voulait pas guérir ? »
Perte de revenus : Toby Onyango, âgé de 22 ans, peintre dans un atelier de réparation de voitures à Kisumu, a dit craindre de perdre une partie de son salaire s’il s’arrêtait de travailler pour se faire circoncire et ensuite cicatriser.
« Je veux y aller… [Mais] je suis payé au jour le jour – je dois manger et nourrir ma famille », a-t-il dit. « Si je pouvais avoir une autre source de revenus durant cette période, j’irais ».


Que penserait ma femme ? Jairus*, 41 ans, un père de famille, sait que l’intervention réduirait ses risques de contracter le VIH, mais il a dit que sa femme deviendrait suspicieuse.

« Ma femme croit que je suis fidèle – et si je vais me faire circoncire, elle va penser que je l’ai trompée », a-t-il dit. « Je ne veux pas créer cette méfiance ».

Culture: Contrairement à la plupart des communautés ethniques au Kenya, les Luos, le groupe ethnique le plus largement représenté dans la province de Nyanza, ne pratiquent pas, traditionnellement, la circoncision masculine, et beaucoup d’entre eux ne veulent pas aller à l’encontre de la norme culturelle.
« Nous, les Luos, nous ne pratiquons pas la circoncision… C’est comme trahir ma culture, et même les amis avec lesquels j’ai grandi me regarderaient de travers », a dit John Ngesa, 37 ans.
Perte de la sexualité : Romano, 21 ans, trouve que la période de cicatrisation de six semaines, durant laquelle on conseille aux hommes de ne pas avoir de relations sexuelles, est trop longue à gérer.
« C’est là que votre petite amie peut vous quitter pour un autre homme », a-t-il dit. « Quand vous êtes circoncis, vous devez cicatriser, et quand vous êtes guéri, votre petite amie est partie ».
Le test VIH : le conseil VIH fait partie du processus de circoncision masculine et un test VIH est recommandé ; pour certains hommes, la peur de connaître leur statut représentait la raison la plus importante pour ne pas y aller.
« Je ne suis jamais allé faire un test VIH et j’ai peur de ça… il y a certaines choses que nous faisons qui nous font craindre le test », a dit Jaoko*. « Donc si je dois passer un test VIH pour être circoncis, alors je ne peux pas y aller ».
Je suis marié, comment pourrais-je avoir le VIH ?: Des hommes mariés plus âgés étaient particulièrement réticents à se faire circoncire, en partie parce qu’ils se considèrent comme étant à faible risque de contracter le VIH, même si le virus s’est répandu plus rapidement parmi les couples mariés et vivant ensemble.
« Je suis marié, et où attraperais-je le VIH, alors que je suis un homme fidèle ? J’ai confiance en mon épouse », a dit Dan Musa, 43 ans, à IRIN/PlusNews. « Quand vous êtes fidèle, vous êtes sauf ».
* Un nom d’emprunt
IRIN
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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 10:26

Poussé par tout un continent, le Ghana n’a pas pu devenir la première nation africaine à atteindre le dernier carré du Mondial. Une élimination, au terme d’un dénouement incroyable, qui risque de laisser des séquelles éternelles à tout un peuple qui a longtemps cru que ses Black Stars pouvaient prolonger l’aventure. Mais l’Uruguay, sérieusement chahuté, a lutté dans une farouche bataille pour décrocher une place en demi-finale, 56 ans après la précédente. Au début de la rencontre, la Céleste se montrait décider à imprimer son propre tempo. Un faux rythme faisait déjouer le Ghana, à l’image de Kingson dont une faute de main n’était pas loin de coûter cher à son équipe (14e). Mais ce dernier se rattrapait en sortant une parade décisive à la suite d’un corner de Forlan dévié par Mensah (19e) avant de récidiver sur une frappe enroulée de Suarez (26e). Alors que la défense africaine semblait à deux doigts de la rupture, un coup de tête de Vorsah sur corner – à un souffle du cadre adverse – réveillait la sélection de Milovan Rajevac (30e). Dès lors, les assauts ghanéens se déclenchaient autour du but de Muslera, pas malheureux de voir des tentatives de Gyan (31e), Muntari (39e) et Prince (45e) filer juste à côté de son cadre. En revanche, juste avant la pause, il se laissait surprendre par la trajectoire d’une frappe aussi lointaine qu’inattendue de Muntari (0-1, 45e+2).

Mené pour la première fois de la compétition, l’Uruguay avait l’occasion de mettre son orgueil à l’épreuve. La réponse ne tardait pas puisque Forlan, sur un coup-franc légèrement excentré, expédiait le cuir sous la barre de Kingson (1-1, 55e). Requinquée par son égalisation, la Céleste reprenait le contrôle des débats avec un jeu redevenu fluide et percutant. Suarez redevenait menaçant comme l’attestait ses deux grosses opportunités obtenues sur des caviars de Forlan (64e, 71e). Le Ghana souffrait et ne parvenait à inquiéter la défense adverse qu’à de rares intermittences. Cependant, malgré les efforts de la sélection sud-américaine, les Black Stars préservaient le score de parité jusqu’aux prolongations.

Ces trente minutes de jeu supplémentaire ne paraissaient pas en mesure de profiter à l’une des deux formations, aussi épuisées l’une que l’autre. Cependant, le Ghana avait encore de l’énergie sous les crampons pour faire le forcing en toute fin de rencontre. A la suite d’un coup de billard dans la surface, Suarez jouait des bras pour éviter au ballon de franchir la ligne de but. L’attaquant uruguyen était logiquement expulsé et concédait une balle de demi-finale à Gyan Asamoah (120e). Mais ce dernier gâchait cette occasion en or en fracassant son penalty sur la transversale ! Il était alors déjà écrit que la qualification serait une histoire de tirs au but. A ce jeu-là, l’Uruguay miraculé se montrait la plus solide mentalement. Muslera ouvrait la voie aux siens en sortant deux penalties mal tirés par Adiyiah et Mensah. L’affaire était conclue par Abreu qui qualifiait les siens sur une Panenka ! Revenue de très loin, la sélection sud-américaine peut nourrir de sérieuses ambitions même si elle se présentera comme outsiders face aux Pays-Bas. Une rencontre que les Ghanéens et leurs regrets éternels suivront à distance…

Le joueur du match


Inévitablement, le penalty manqué par Gyan Asamoah à la 120e minute fait de ce dernier l’acteur principal dans ce qui a constitué l’ultime tournant du match. Héros malheureux, l’attaquant du Stade Rennais doit cependant être salué pour une prestation énergique aux avant-postes, dans la lignée de ses précédentes sorties en Afrique du Sud. Au bord d’être remplacé en prolongations, il a serré les dents pour tenir sa place jusqu’au bout. Un mental à toute épreuve qu’il a confirmé lors de la séance de tir au but en étant le premier à prendre ses responsabilités, malgré son terrible échec cinq minutes plus tôt. Pour l’anecdote, sa tentative a été expédiée en pleine lucarne…

Tactique et coaching


Plutôt tourné en 4-3-3 jusqu’à présent, Oscar Tabarez a opté pour un 4-4-2 assez classique avec notamment le repositionnement de Cavani sur un couloir. Un dispositif qui a montré de bonnes choses, comme l’apport de Forlan toujours aussi excellent, et de moins bonnes, à l’image d’une organisation défensive nettement moins concentrée qu’en début de tournoi. Cette dernière raison s’explique en partie par la sortie sur blessure de Lugano en première période que Scotti a remplacé tant bien que mal au pied levé. L’entrée d’Abreu en fin de match a apporté de la fraîcheur à un Uruguay qui a disparu de la circulation pendant la prolongation. Côté ghanéen, on est resté sur un système en 4-4-1-1 qui a marqué la première titularisation de Muntari dans la compétition. Un renfort précieux pour une sélection qui a connu de gros passages à vide pendant la rencontre. Les entrées maladroites d’Appiah et d’Adiyiah n’ont pas eu l’effet escompté.

On n’a pas aimé


Richard Kingson n’a pas été au niveau requis par un quart de finale de Coupe du Monde. Certes capable d’arrêts miracles, le portier n°3 de Wigan a surtout brillé par quelques errances devant sa ligne de but et des sautes de concentration qui auraient pu lui coûter très cher. Au final, avec un but encaissé dans le jeu, son bilan comptable n’est pas catastrophique même si son positionnement sur le but uruguayen laisse un peu à désirer.

Le Figaro

 

 

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 10:40

  Le ‘’Yes we can’’ américain laisse place au ‘’Yes we did it’’ des Ghanéens.  Les Blacks Stars ont éliminé ce samedi les Etats-Unis en huitièmes de finale sur le score de 2 buts à 1 inscrits respectivement à la cinquième minute de jeu (Boeteng) et  au début des prolongations (Gyan). Le Ghana offre ainsi à l’Afrique sa seule qualification pour les quarts de finale et rejoint le Sénégal et le Cameroun dans les meilleures performances africaines en Coupe du monde.

Les partenaires de Assamoah Gyan rencontrent l’Urugay, vainqueur de la Corée du Sud, en quarts de finale.

Diarra Bousso

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 12:44

 Depuis 1994, le Cameroun s’arrête toujours au premier tour de la Coupe du monde. Samedi 19 juin, les «Lions indomptables» ont été une nouvelle fois précocement éliminés. Le Danemark est passé par là, qui leur a infligé leur deuxième défaite (1-2) du tournoi.

Le Cameroun est la première équipe éliminée du 19e Mondial. Le Japon l’a mis à genou, lors de la première journée, pour le compte du groupe E. Le Danemark a porté l’estocade en lui infligeant sa deuxième défaite (1-2), ce samedi. Le 24 juin, les Camerounais joueront pour l’honneur contre les Pays-Bas (1ers, 6 pts sur 6), premiers qualifiés en huitièmes de finale.


Samuel Eto’o (10e) a ouvert le score pour son équipe. Bendtner égalisera avant la pause (33e). Et 14 minutes après la reprise, Rommenahi a donné l’avantage aux Vikings, qui vont se disputer, directement, la deuxième place qualificative du groupe E avec le Japon, le 24 juin à Rustenburg. Les Pays-Bas étant déjà qualifiés et le Cameroun éliminé.

Pour les «Lions», c’est la quatrième tentative infructueuse d’accéder au second tour d’une Coupe du monde. En 1994, 1998 et 2002, ils ont été chaque fois éliminés au premier tour. En 2006, doublés par la Côte d’Ivoire, ils avaient manqué l’édition allemande.

Au total, le Cameroun a pris part à six phases finales de Coupe du monde. C’est un record pour un pays africain.


Le premier Mondial camerounais, c’était en 1982 (premier tour). Le deuxième, c’était 8 années plus tard en Italie. Les «Indomptables» avaient ébloui le monde en ne tombant qu’aux quarts de finale de l’épreuve, face à l’Angleterre. Cet exploit, en dehors du Sénégal (2002), aucune autre équipe africaine ne l’a jamais réalisée.

 

Depuis Italie-90, le Cameroun alterne le bon et le moins bon. Il multiplie les contre-performances en Coupe du monde, mais réussit à garder son rang en Coupe d’Afrique des nations avec deux titres (2000 et 2002) et une finale (2008).


Le Cameroun éliminé, l’Afrique ne compte plus que cinq représentants. L’Afrique du sud (groupe A, 4e, 1pt), le Nigeria (B, 4e, 0pt), l’Algérie (C, 4e, 1pt), le Ghana (D, 1er, 4 pts) et la Côte d’Ivoire (G, 3e, 1pt) ont encore des chances de qualification en huitièmes. Plus ou moins grandes. Avant la troisième et dernière journée des groupes.

 

Par : Amadou Ibrahim

 

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 19:55

 Les joueurs de l'équipe de France ont refusé de s'entraîner dimanche pour protester contre l'exclusion du groupe de Nicolas Anelka, selon un communiqué des joueurs lu à la presse par le sélectionneur Raymond Domenech.Evènement

"Tous les joueurs de l'équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération Française de Football d'exclure Nicolas Anelka", indique notamment ce communiqué.

Anelka a été exclu du groupe samedi pour avoir insulté Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique (0-2) jeudi.

"Nous regrettons l'incident qui s'est produit à la mi-temps du match France-Mexique, nous regrettons encore plus la divulgation d'un événement qui n'appartient qu'au groupe et inhérent à la vie d'une équipe de haut niveau", indiquent les joueurs. "A la demande du groupe, le joueur mis en cause a engagé une tentative de dialogue. Nous regrettons que sa démarche ait été volontairement ignorée".

"De son côté, la FFF n'a a aucun moment tenté de protéger le groupe", accuse le communiqué des Bleus: "Elle a pris une décision sans consulter l'ensemble des joueurs, uniquement sur la base des faits rapportés par la presse. En conséquence, et pour marquer leur opposition à l'attitude adoptée par les plus hautes instances, l'ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd'hui" (dimanche).

"Nous sommes conscients de nos responsabilités", indiquent cependant les joueurs, "celles de porter les couleurs de notre pays, également celles que nous avons à l'égard de nos supporteurs, des éducateurs, des bénévoles et des innombrables enfants qui ont les Bleus pour modèles".

"Nous n'oublions rien de nos devoirs. Nous ferons tout individuellement et bien sûr sur le plan collectif pour que la France mardi retrouve son honneur par une performance enfin positive", conclut le texte, signé "les joueurs de l'équipe de France".

"Merci beaucoup, au revoir", a ajouté Raymond Domenech à la fin de sa lecture.

Le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes a "pris acte avec consternation de ce refus des joueurs de l'équipe de France de participer à l'entraînement" et dénonce un "mouvement inacceptable" et un "comportement inadmissible des joueurs représentants notre pays".

"La délégation française et son président, Jean-Pierre Escalettes, ont pris acte avec consternation du refus des joueurs de l'Equipe de France de participer à l'entraînement de ce jour", explique un communiqué de la Fédération française de football (FFF). M. Escalettes était présent lors de l'entraînement qui a été annulé par les joueurs.

"Ce mouvement inacceptable est la conséquence de l'éviction de Nicolas Anelka, selon eux, injustiée. Contrairement aux affirmations des joueurs, cette sanction a été prise à l'issue d'un long entretien avec l'intéressé, en présence du capitaine", poursuit ce texte.

La FFF, "par la voix de son Président, présente ses excuses pour le comportement inadmissible des joueurs représentants notre pays".

Par ailleurs, Jean-Louis Valentin, directeur délégué de la FFF, a annoncé auparavant qu'il démissionnait après le refus des joueurs de s'entraîner, peu de temps après une altercation entre le capitaine Patrice Evra et le préparateur physique Robert Duverne.

Patrice Evra a "démenti avec vigueur" auprès de l'AFP considérer Robert Duverne comme "le traître" qui a révélé à la presse les insultes de Nicolas Anelka.

"Je souhaite démentir avec vigueur l'information relayée par certains médias selon laquelle notre refus de nous entraîner serait motivé par le fait que nous estimions que Robert Duverne était le traître évoqué" samedi, indique Evra dans un communiqué transmis à l'AFP.

"En aucun cas cette information n'est vraie. Nous avons toujours eu pleinement confiance en Robert, sur le terrain pour nous préparer physiquement, comme en dehors dans la vie quotidienne de la sélection", conclut le capitaine des Bleus dans son texte.

Evra et Duverne ont eu un échange très vif avant la séance d'entraînement des Bleus qui a été annulée, les joueurs protestant contre le renvoi de Nicolas Anelka la veille.

L'incident s'est produit alors que les autres joueurs étaient allés saluer le public qui avait été autorisé à assister à l'entraînement.

La depêche.fr

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 11:30

L’arbitre regarde son chrono et donne enfin le coup d’envoi de ce fameux France - Uruguay, que tous les passionnés de foot de l’hexagone attendent avec impatience et ferveur. Malgré l’agressivité des joueurs sud Américains, les Français prennent d’entrée le match en main. Bizarrement, Raymond Domenech, l’entraîneur génial du onze tricolore, semble très inquiet. Pourtant ses protégés font une bonne entame de rencontre et dominent l’adversaire. Mettez-vous un peu à sa place, la veille du match un événement inattendu est arrivé, les 23 sélectionnés ont tous contracté la grippe H1N1. Sur le terrain du Green Point Stadium les spectateurs ne reconnaissent aucun des titulaires habituels. C’est dans l’urgence et la précipitation, devant l’ampleur de la crise, que le sélectionneur a été tenu d’improviser une équipe tout à fait inédite, pour le malheur et pour le pire. 

Toujours à l’affût et généralement bien informé, le Canard enchaîné prétend que les stars de l’équipe de France sont en grève car la prime de match, en cas de défaite, n’est pas suffisamment conséquente. La révélation du journal satirique a engendré un véritable scandale dans l’hexagone, voire une nouvelle affaire d’État. Roselyne Bachelot a immédiatement pris l’avion pour l’Afrique du sud, avec dans son sac à main 46 doses de vaccin, au cas ou il faudrait deux injections pour soigner nos bleus tellement pâles en ce moment. D’ailleurs la ministre de la santé, pour faire des économies, a proposé de vacciner elle même les malades, à la queue leu leu après la douche. La belle Rama Yade suivra de peu sa ministre avec plusieurs airbus chargés de 49 millions de doses pour éviter une pandémie mondiale et ainsi fourguer un stock dont personne ne veut plus.

Mais revenons vite sur le stade, il se passe en direct des choses vraiment inacceptables ! Un joueur, un Français naturalisé Uruguayen depuis peu et dénommé De Villepin, a taclé sauvagement dans la surface de réparation l’avant centre de notre sélection, ceci par derrière et à hauteur des genoux. Notre buteur, Nicolas Sarkozy, est gravement touché au niveau de la nuque et hurle qu’il va pendre son agresseur à un croc de boucher. Éric Besson, l’ailier gauche, demande l’expulsion du défenseur incriminé, tandis que Brice Hortefeux, le pilier de la charnière centrale demande à voir les papiers de l’agresseur. Dans les tribunes, Nadine Morano, la supportrice inconditionnelle de l’attaquant de pointe et de poche des tricolores, insulte le traître et demande que l’on sanctionne d’un carton rouge le coupable. L’arbitre, François Hollande, siffle à contre coeur un penalty en faveur de notre équipe nationale. François Fillon le meneur de jeu et Sarko se chamaillent pour le tirer. Finalement et comme d’habitude, le ténébreux milieux de terrain cède sous la pression de l’excité. Pendant que Sarkozy se prépare pour se faire justice, Jean-Louis Borloo le gardien de but s’est endormi sur la pelouse pour une raison inconnue, il ne supporte peut-être pas l’eau du pays organisateur. Eric Woerth, le défenseur central, baratine l’homme en noir pour réformer les règles du jeu et notamment la durée du match, trop longue à son goût. D’après lui, il est indispensable de tenir compte de la pénibilité de la profession de footballeur.

Le ballon est posé à 11 mètres, l’avant centre est un peu gêné par son short trop long pour lui, enfin il s’élance comme un fou et frappe la balle de toutes ses forces. Au dessus ! La rencontre se termine sur un score de zéro à zéro, un match nul ! Mais au coup de sifflet final, Sarkozy refuse de sortir du terrain, il veut jouer des prolongations. Les bleus sortent du stade dans la confusion la plus totale et sous les huées du public.

GRUNI

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 10:14

 coupe du monde débute aujourd’hui en terre africaine. Au-delà des enjeux sportifs, c’est aussi un événement économique où les enjeux se chiffrent à des milliards.

Il a fallu attendre 80 ans pour voir enfin la Coupe du monde se dérouler dans un pays africain. Dans quelques heures, l’Afrique du Sud ouvrira le grand bal du ballon rond sous les encouragements de la FIFA, assurée déjà de réaliser 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 800 millions de bénéfices, un record absolu. Fondée en 1904, la Fédération présidée par Sepp Blatter est devenue une véritable machine à sous, qui maîtrise bien les lois du marché. Ainsi, la coupe du monde est assurée à 7,5 milliards d’euros, soit un autre record qui traduit une certaine

Le match le plus dur reste sans doute celui livré entre télévisions, avec des droits de retransmission hors de portée de la plupart des pays africains et de ceux des pays en développement. En France, TF1 a payé 100 millions d’euros pour arracher lesdits droits. Bien que présente à la coupe du monde, la Corée du Nord ne pourra pas retransmettre les matchs, faute d’accord avec le sud coréen SBS TV, seul diffuseur de la péninsule. Des relents politiques ?

Dans le Maghreb, le débat est vif. En Mauritanie, le Trésor public a déboursé un montant non dévoilé au fournisseur américain, American junior, basé au Maroc, pour permettre à la télévision nationale de retransmettre l’événement. Au Maroc où le football est très populaire, les matchs ne seront pas retransmis faute d’accord avec Al Jazeera Sport, qui détient le monopole sur le Maghreb et le Moyen Orient. La chaîne qatarie exigeait 15 millions de dollars aux marocains pour la retransmission de 22 rencontres sur 64. La télévision algérienne a déboursé le montant demandé. Mais l’impasse demeure avec la radio algérienne qui parle «d’actes de piraterie » en dénonçant les manœuvres d’Al Jazeera Sport. A noter que la retransmission est gratuite en Afrique Subsaharienne, un grand geste politique et sportif de la part de la FIFA dont le président, selon les nouvelles, rêverait d’un prix Nobel à la sortie de cette campagne au pays de MandelaLe match le plus dur reste sans doute celui livré entre télévisions, avec des droits de retransmission hors de portée de la plupart des pays africains et de ceux des pays en développement. En France, TF1 a payé 100 millions d’euros pour arracher lesdits droits. Bien que présente à la coupe du monde, la Corée du Nord ne pourra pas retransmettre les matchs, faute d’accord avec le sud coréen SBS TV, seul diffuseur de la péninsule. Des relents politiques ?

Dans le Maghreb, le débat est vif. En Mauritanie, le Trésor public a déboursé un montant non dévoilé au fournisseur américain, American junior, basé au Maroc, pour permettre à la télévision nationale de retransmettre l’événement. Au Maroc où le football est très populaire, les matchs ne seront pas retransmis faute d’accord avec Al Jazeera Sport, qui détient le monopole sur le Maghreb et le Moyen Orient. La chaîne qatarie exigeait 15 millions de dollars aux marocains pour la retransmission de 22 rencontres sur 64. La télévision algérienne a déboursé le montant demandé. Mais l’impasse demeure avec la radio algérienne qui parle «d’actes de piraterie » en dénonçant les manœuvres d’Al Jazeera Sport. A noter que la retransmission est gratuite en Afrique Subsaharienne, un grand geste politique et sportif de la part de la FIFA dont le président, selon les nouvelles, rêverait d’un prix Nobel à la sortie de cette campagne au pays de Mandela.

Les Afriques

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 14:51

 Les pays de l’Afrique francophone, qui, pour la plupart, fêtent cette année les 50 ans de leur indépendance, ne sont pas réellement affranchis. C’est du moins ce que soutient la star ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly. « Afin d’obtenir une indépendance réelle pour les Etats africains, il va falloir que les jeunes se décident à prendre leur destin en main », préconise-t-il dans son prochain album qui sortira en septembre 2010. Dans l’interview qu’il a accordée à nos confrère de Fasozine.com, l’artiste évoque son futur projet musical et explique aussi qu’il compte organiser une marche de l’Afrique l’année prochaine en France, pour « montrer à la population française comment l’Afrique est exploitée. »

Vous préparez votre prochain album. Pouvez-vous nous en dire un mot ?

Tiken Jah Fakoly : Mon prochain album aura pour titre « African Revolution ». Il sortira le 20 septembre 2010 en Afrique et le 27 septembre en France. Il parle des Africains et appelle la jeunesse à se réveiller. Car c’est seulement quand les jeunes se réveilleront que l’Afrique aura une vraie indépendance et amorcera son développement. Je parle également du cinquantenaire des indépendances des pays africains.

Et quel regard portez-vous sur ces commémorations en grande pompe des 50 ans des indépendances en Afrique ?

Nous n’avons pas à fêter parce que nous ne sommes pas libres. Les sommets Afrique-France et le choix des présidents africains par les Occidentaux démontrent bien que nous ne sommes pas indépendants économiquement et politiquement. Le constat est clair, celui qui n’a pas d’attaches au sein du milieu politique français ne peut pas devenir président en Afrique francophone. Et nous devons chercher à arracher l’indépendance parce que les Européens nous ont donné une copie des indépendances. Il revient à notre génération de nous battre pour obtenir l’original. Il est certain que personne ne viendra nous la donner si nous ne faisons rien.

Dans la logique de se battre pour arracher l’indépendance vraie, vous comptez organiser une marche de l’Afrique en France, l’année prochaine. Quelle en sera la philosophie ?

Les Français qui voient l’Afrique à la télévision, ne connaissent pas très bien le continent noir. Ils ne connaissent pas la vraie politique française appliquée en Afrique. La marche de l’Afrique va consister à dénoncer la situation que nous vivons actuellement et expliquer à la population française comment l’Afrique est exploitée. Les Français sont habitués à se battre pour obtenir ce qu’ils recherchent. Et je pense que s’ils s’associent à nous, les choses changeront positivement parce que les dirigeants occidentaux ont peur de l’opinion de leurs peuples.

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 12:39

"Depuis l’attribution du prix du jury à notre compatriote Haroun,  ce n'est pas la guerre, ni la famine qui font la une mais le cinéma", se félicite le promoteur culturel tchadien Ricardo Nana, en saluant le prix du Jury du Festival de Cannes remporté dimanche par son compatriote Mahamat-Saleh Haroun.

Les radios et la télévision nationale tchadiennes ont ouvert leurs journaux avec la récompense attribuée au cinéaste et son film "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse" alors que les journaux de presse écrite ont fait des petits encadrés mentionnant le prix et promettant d'y revenir longuement mardi.

"Bravo à Mahamat-Saleh qui vient de faire connaître au monde les réalités du Tchad à travers le cinéma. Cela prouve qu'avec peu de moyens les artistes tchadiens peuvent faire des grandes choses", souligne dans un entretien à l'AFP M. Nana, figure du milieu culturel tchadien.

Le film, qui évoque les guerres au Tchad à travers l'histoire d'un père et d'un fils, était le premier long métrage africain en compétition à Cannes depuis treize ans.

Emmanuel Nadingar, le premier ministre du Tchad, actuellement touché par la sécheresse et où près de 18 millions de personnes vivent en situation "d'insécurité alimentaire", a lui promis les honneurs au cinéaste au cours d'un meeting de sensibilisation au recensement électoral à Ati (500 km nord-ouest de N'Djamena): "Notre compatriote vient de lever haut le drapeau du Tchad. Il mérite ce prix, et il méritera tous les honneurs de la République. Mais en attendant, je lui adresse au nom de mon gouvernement et au nom du peuple tchadien toutes mes félicitations".

A Ati, les personnes croisées au meeting se félicitaient aussi du prix donné à Mahamat-Saleh Haroun. "C'est un encouragement pour le cinéma africain et pour celui du Tchad en particulier", estimait notamment Haroun Yacoub, douanier.

A N'Djamena, Abdoulaye Ngardiguinian, journaliste culturel au journal Le Progrès, soulignait: "C'est un sentiment d'orgueil et de fierté. (Mahamat-Saleh Haroun) vient d'un pays où le cinéma est presque inexistant: pas de production, pas de salle de spectacle... J'espère que ce prix sera le déclic de la renaissance du 7e art au Tchad".

Le pays, secoué par des guerres civiles depuis de longues années, ne compte aujourd'hui aucune salle de cinéma en dehors de la salle polyvalente du centre culturel français. Le principal cinéma de N'Djamena a été été partiellement détruit par les différents affrontements qui ont eu lieu dans la capitale depuis 1979. Rénové, il pourrait toutefois rouvrir dans les prochains mois.

Le prix du Jury est une "joie. C'est un honneur pour nous les cinéastes tchadiens, une fois encore honorés par Mahamat-Saleh Haroun", a affirmé le réalisateur Ismael Ben Cherif, auteur de films pour la télévision nationale.

Le prix "prouve que le cinéma tchadien bouge", assure-t-il, soutenant la politique du gouvernement "Le Ministère (de la Culture) est en train de mettre les moyens nécessaires à la disposition des artistes" en évoquant la création annoncé d'un fonds de financement des arts.

Mahamat-Saleh Haroun avait déclaré à l'AFP avant son prix: "Je me dis qu'il faut être un très grand rêveur pour continuer à faire du cinéma dans des Etats qui ne financent pas les productions locales et où les salles de cinéma ferment".

La dépêche.fr

 

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