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Groupe de Reflexion et d'Action pour le Tchad
"Un blog Indépendant qui va au délà de l'actualité"

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                                             « Informer sans tabous et sans mensonges »

24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 14:18

Une manifestation de l’opposition et de la société civile s’est tenue samedi à Dakar pour réclamer le retrait de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle sénégalaise. Le parti au pouvoir a répondu par un rassemblement monstre de plusieurs centaines de milliers de personnes.

Un mois après les émeutes des 23 et 27 juin, les partisans du Mouvement du 23 juin (regroupant l’opposition et la société civile) et du parti au pouvoir ont manifesté samedi à Dakar.

Les premiers ont repris leur mot d’ordre, à savoir le retrait de la candidature d’Abdoulaye Wade à la prochaine élection présidentielle. Les seconds ont tenu un meeting, le premier depuis les violentes manifestations de fin juin. Deux rassemblements finalement calmes, en dépit des craintes de débordement exprimées plusieurs jours auparavant.

"Nous aurons la force faire partir Wade"

Interdite dans le centre-ville par crainte de débordements, la manifestation du Mouvement du 23 juin s’est déroulée dans le quartier populaire de Colobane.

Plusieurs milliers de personnes (50 000 selon les organisateurs) se sont rassemblées devant une scène installée place de l’Obélisque. Toute la matinée, les organisateurs ont diffusé des chansons de Xuman, de Didier Awadi et de Tiken Jah Fakoly, aux sons de  « quitte le pouvoir » et « revolution time ». « Non à un troisième mandat » ou « Touche pas à ma Constitution » pouvait-on lire sur les t-shirt. Sur le côté de la scène, à l’ombre d’un arbre, un vieux monsieur en boubou bleu porte un écriteau : « Nous voulons la vérité pour le peuple et pour l’Afrique. Nous voulons plus de respect ». Il explique être venu manifester car « au Sénégal il n’y a plus de démocratie, le président fait ce qu’il veut avec sa famille et son parti, il prend des milliards de francs CFA ».

« Nous sommes prêts à faire le sacrifice de l’accompagner [Abdoulaye Wade] jusqu’à la fin de son mandat s’il ne se représente pas. Si non, nous aurons la force de le faire partir », a lancé Amath Dansokho, secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail. Peu après, ce sont les rappeurs de Y’en a marre qui entonnent « ma carte est mon arme ». Dans la foule, des hommes brandissent alors leur carte électorale.

À quelques kilomètres de là, des centaines de bus venant de tout le pays déversaient des militants du Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti au pouvoir, depuis le début de l’après-midi. Souvent habillés de bleu et jaune, la couleur du parti, des centaines de milliers de personnes (un million d’après le PDS) se sont ainsi rassemblées devant la maison du chef religieux Cheikh Bethio Thioune, où la tribune présidentielle était installée.

« Abdoulaye Wade est notre candidat. Nulle part dans la constitution n’est inscrit qu’il y ait une limite d’âge pour se présenter. L’opposition a peur de sa candidature, c’est pour ça qu’elle s’acharne sur lui », explique Youssef Sané, militant de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL, affiliée au PDS). A côté de lui, une jeune militante ajoute : « à sept mois de l’élection présidentielle, il n’y a même pas de candidat de l’opposition ».

"Je vais maintenir Ousmane Ngom"

Peu avant 18h30, le président sénégalais, vêtu d’un large boubou bleu, s’est exprimé devant ses militants. Après avoir longuement remercié les chefs religieux du pays, il a répondu à l’opposition qui demande la démission du ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom. « Je dis à l’opposition que je vais changer Ousmane Ngom ». Devant la foule qui lui crie « non », il ajoute : « je constate que le peuple n’est pas d’accord. Je vais maintenir Ousmane Ngom mais je vais lui enlever l’organisation des élections ». En fin de discours, le président s’est félicité que les deux manifestations se soient déroulées dans le calme, alors que le pays craignait de nouvelles violences. « Le Sénégal vient de montrer que c'est un grand pays », a-t-il lancé.

Aurélie Fontaine


 

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 10:29

manifestation-dakar1.jpg

Aujourd'hui 23 juillet, cela fera exactement un mois que des partis politiques sénégalais et des organisations de la société civile contraignaient le chef de l’Etat Abdoulaye Wade à battre en retraite dans son projet de ticket présidentiel. Ceux qui ont fait plier Gorgui (vieux en wolof), que l’on dit inflexible de nature, tiennent à marquer l’événement. A cet effet, le Mouvement du 23 juin (M23), un regroupement d’anti-Wade, compte organiser une manifestation à la Place de l’Indépendance, au cœur de Dakar, le 23 juillet, pour dire haut et fort son opposition et son rejet de la candidature de Wade à l’élection présidentielle du 26 février 2012.

Mais cette activité risque de ne pas se dérouler comme prévu. En effet, le ministère de l’Intérieur sénégalais a fait savoir hier 21 juillet que la manifestation du M23 au centre de Dakar est interdite pour « des raisons de sécurité ». Faisant d’une pierre deux coups, le ministre Ousmane Ngom a averti que « tout manquement sera puni ». Au moment où nous tracions ces lignes, en début d’après-midi d’hier, nous n’avions pas encore connaissance d’une quelconque réaction du Mouvement du 23 juin face à cette interdiction.

Si fait que l’on ne savait pas s’il allait passer outre l’interdiction de manifester au centre de la ville, dans le périmètre des institutions comme la Présidence de la république et l’Assemblée nationale, ou s’il allait se conformer à l’interdiction et tout annuler. Ou, tout simplement, s’il allait modifier son programme vu qu’il lui est laissé la possibilité de manifester ailleurs. Toutefois, on peut être sûr que la journée du 23 juillet ne sera pas ordinaire.

En effet, comme s’ils savaient que le pouvoir n’allait pas les laisser faire ce qu’ils veulent, les responsables du mouvement ont prévu un plan B qui sera mis en œuvre en cas d’interdiction. Seulement, ils n’ont pas voulu dire mot pour des "raisons stratégiques". On ne sait donc pas, avant le jour-J, à quoi va consister ce plan B à partir du moment où une mesure d’interdiction de manifester au centre ville a été prise. Ledit plan donnera-t-il lieu à un passage en force comme on l’a vu le 23 juin dernier au niveau de l’Assemblée nationale ? Ou bien, assistera-t-on à une manifestation dans un autre lieu, l’essentiel étant de faire passer le message d’opposition à une troisième candidature de Wade à la magistrature suprême ? Mais à en juger par la détermination des "tout sauf Wade" et leurs différentes déclarations, la journée du 23 juillet est à redouter. Les frondeurs ne tiennent apparemment pas à se laisser intimider.

Et avec ou sans autorisation, ils ne renonceront pas à leur manif à la Place de l’Indépendance, leur place Tahrir, avec tous les risques d’affrontement avec les forces de l’ordre qui, inévitablement, seront déployées pour faire respecter la mesure d’interdiction. Ils ne donnent pas l’air d’être découragés après avoir été empêchés, une première fois, le 9 juillet, de tenir un meeting dans un stade. Paradoxalement, l’interdiction pourrait les galvaniser, étant donné que le ministère de l’Intérieur n’a pas été juste en n’interdisant pas un meeting du pouvoir prévu dans l’après-midi du même 23 juillet à Dakar devant le siège du Parti démocratique sénégalais.

Une manifestation à laquelle Abdoulaye Wade, en principe, prendra part pour réaffirmer, devant des partisans chauffés à blanc, sa candidature controversée à la présidentielle de 2012. Un poids deux mesures qui ne manquera pas d’irriter le camp d’en face que l’on considère, sans le dire explicitement, comme des casseurs, des personnes incapables de manifester pacifiquement. Trop souvent malheureusement, les gouvernements africains ont la fâcheuse habitude de jeter des milliers de partisans et populations dans la rue pour légitimer leurs turpitudes .

Une forte mobilisation n’est pas forcément le signe qu’on est sur le droit chemin, loin s’en faut. Les gouvernants devraient en prendre conscience. Bien plus, ils devraient avoir l’humilité nécessaire qui leur ouvre les yeux et les empêche d’aller droit dans le mur à des moments cruciaux de la vie de la nation.

Séni DABO

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 15:12

Cellou_Dalein_Diallo.jpg

Depuis une semaine nous assistons à une campagne de désinformation  orchestrée par certains sites  dont nous ignorons encore les motifs concernant le retour à Conakry du Président de l’UFDG, Cellou Dalein DIALLO.

Dans un premier temps, il a été question d’un retour en catimini du leader de l'UFDG à Conakry alors que ce dernier était encore à Dakar, ceci n'était qu'un mensonge inventé de toutes pièces.

Et depuis hier,  c’est une autre spéculation qui circule évoquant une autre raison du non-retour du Président Cellou Dalein DIALLO que celle officiellement fournie par le parti et de la compagnie Sénégal Airlines. Selon ces sites, l'avion qui devrait transporter Cellou Dalein aurait bel et bien atterri à Conakry-Gbéssia. Ces allégations mensongères n'ont autre objectif que de décrédibiliser l'UFDG et son leader, car les raison évoquées par la direction nationale du parti et relayée par son site officiel sont vérifiables.  

Le Président de l’UFDG devait prendre le vol Sénégal Airlines DN021-  qui fait DAKAR- CONAKRY-DAKAR avec un départ prévu à 13h et une arrivée à Conakry à 14h20, ce vol a été annulé et reporté au lundi 18 juillet 2011 à 3h du matin pour le départ de Dakar.

Il y a eu un autre vol de Sénégal Airlines DN020 qui devait faire Dakar-Bamako-Abidjan-Conakry-Dakar. Ce vol est parti de Dakar à 7h du matin.

Selon les responsables de la compagnie, ces mêmes perturbations techniques ont été enregistrées sur un autre avion de la compagnie qui est immobilisé depuis quelques jours à Bamako.

Nous en appelons à la responsabilité de nos amis des médias de bien vouloir vérifier l’information avant d'en faire une publication.

Par ailleurs, UFDG-Online informe les militants et sympathisants du parti que leur leader qui était devant eux lors des massacres du 28 septembre 2009, sera de retour à Conakry dans un bref délai et ce sera en pleine journée.

UFDG-Online.

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 14:55

Wade

Ce ne sont plus l’opposition et le mouvement « Y’en a marre » qui vont s’opposer à la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade. S’il ne prend pas la voie de la sagesse, le Conseil constitutionnel, seule instance habilitée à juger de la légalité de sa représentation, va lui opposer une fin de non-recevoir. Nos sources sont formelles.

S’il ne se résigne à quitter sagement le pouvoir à la fin de son présent mandat, le président Wade va vers l’humiliation de sa vie. Il risque bien de sortir de l’Histoire par la petite porte.


Car, de sources généralement bien informées, les sages du Conseil constitutionnel sont décidées à dire ce que l’opposition et les rappeurs et jeunes engagés dans le mouvement « Y’en a marre » pensent : il n’a pas droit à se représenter pour tenter de briguer un troisième mandat ; ceci, à l’âge de 89 ans.


Les membres de cette juridiction suprême, seuls habilités à confirmer ou infirmer une candidature, ont décidé de s’opposer à sa volonté ; ceci, selon des sources très informées, au regard des textes sur lesquels ils se fondent pour dire le droit. Par cette volonté, les magistrats entendent, de même éviter au Sénégal le danger de l’affrontement de tous les risques.


Ils ont été profondément marqués, selon nos interlocuteurs, par les événements du 23 juin dernier. Ce jour là où le peuple avait bravé les forces de l’ordre pour pousser le gouvernement à retirer le projet de loi instituant l’élection simultanée du président et du vice-président que les députés examinaient en séance plénière.


Le projet fut retiré avant la fin de l’après-midi, après une très longue pause. Pour l’heure, les membres du Conseil constitutionnel souhaitent que le président sortant mette au dessus de ses intérêts ceux du Sénégal. A défaut, jurent nos sources, « ils prendront leur responsabilité historique ». Pourvu que le père de Karim se plie à la volonté populaire, malgré l’exhorte de ses proches inquiets de ce que sera l’après Wade.

Malickou Ndiaye

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 10:06

Décidément, on avait vite fait de penser au début de la crise libyenne que le fruit Kadhafi était mûr et qu’il n’allait pas tarder à tomber d’un moment à l’autre. 4 mois après, on doit se rendre à l’évidence : Kadhafi, ce n’est pas maïs dèh ! En effet, malgré l’aide des alliés, les insurgés n’arrivent toujours pas à prendre le dessus. Un pas en avant, un ou deux pas en arrière, c’est la danse à laquelle nous ont habitués les insurgés, qui semblent souffrir du fait de ne pas être des militaires de métier, prenant tantôt le contrôle d’une position pour presque aussitôt l’abandonner aux forces alliées du Guide libyen.

Cette situation inquiète d’ailleurs les alliés qui ne semblent pas vouloir s’engager au sol. Force est de reconnaître que l’on tend de plus en plus vers l’enlisement. C’est dans cette situation complexe que la bataille pour la prise du port pétrolier de Brega en Libye orientale est entrée dans une nouvelle phase ce week-end. Dimanche, les insurgés seraient parvenus à pénétrer à l’intérieur de Brega, selon le Conseil national de transition (CNT) qui fait état également de combats rapprochés, à la mitrailleuse avec les forces kadhafistes dans les rues de la ville.

Située à 800 km à l’est de Tripoli et à 240 km au sud-ouest de Benghazi, la prise de cette ville représenterait une victoire majeure pour les rebelles. Elle leur permettrait en effet de s’approvisionner en carburant et de relancer les exportations du pétrole à leur propre compte, bref, de renflouer leurs caisses. Réuni à Istanbul, en Turquie, vendredi dernier, le groupe de contact a d’ailleurs autorisé l’achat du pétrole brut aux rebelles. Une donne non négligeable quand on sait que l’argent est le nerf de la guerre.

Problème, depuis le mois d’avril, les soldats fidèles au colonel Kadhafi qui tiennent Brega semblent y avoir posé un verrou difficile à sauter. 3 000 pro-Kadhafi y seraient retranchés pour défendre la ville, d’après les insurgés qui disent s’être heurtés à des centaines de mines et à des hommes camouflés dans des tranchées défensives autour de la localité. Plusieurs fois reprise et perdue par les insurgés, cette ville semble rechigner à tomber dans les mains des rebelles. L’offensive lancée depuis jeudi a déjà fait au moins 13 morts et près de 200 blessés dans les rangs des rebelles. « Le peuple libyen est prêt à mourir pour défendre son pétrole. Il ne laissera jamais cette richesse aux mains d’une bande de traîtres inféodée à l’Otan », a d’ores et déjà prévenu Mouammar Kadhafi.

Reste maintenant à savoir si l’on arrivera à sauter le verrou de Brega car de la maîtrise du port pétrolier dépendra certainement la suite en Libye. Wait and see…

Hyacinthe Sanou

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 13:21

Militaire-guinee.jpg

Des tirs nourris ont été entendus pendant près de trois heures ce mardi 19 juillet 2011 au matin dans le quartier de la résidence du président guinéen Alpha Condé à Conakry. Selon la radio d'Etat guinéenne, la résidence aurait été touchée par une roquette. François Fall, ministre-secrétaire général de la présidence, a déclaré que le président Condé était «sain et sauf». Alpha Condé qui s'est exprimé dans la matinée appelant au calme et à la vigilance. Les combats auraient fait un mort.

 Ce sont des tirs à l’arme lourde et automatique, que les habitants du quartier de Kipé ont entendu une bonne partie de la nuit. C’est aussi dans ce secteur que se trouve la résidence privée du président guinéen Alpha Condé, qui selon des témoins, a été touché par une roquette.

Le président qui s'est exprimé dans la matinée appelant au Calme et à la vigilance « Je ne veux pas de réaction populaire, ni de réaction contre qui se soit, laissez l’armée et les forces de l’ordre faire leur travail ».

Alpha Condé était chez lui, lorsque son domicile a été touché par des tirs en provenance de personnes non encore identifiées. Selon un officiel guinéen, Alpha Condé est sain et sauf. Des officiels guinéens joints au téléphone par RFI, n’ont pas souhaité s’exprimer pour le moment.


Le quartier reste bouclé par des militaires de la garde présidentielle et par des gendarmes qui filtrent tous les passages. Des barrages militaires ont été également érigés dans le secteur du pont dit « 8 Novembre », à l’entrée de la presqu’île du Kaloum, le quartier administratif et des affaires de la capitale guinéenne.

Conséquence : l’administration guinéenne reste fortement perturbée ce matin, et quelques stations services n’ont pas ouvert. Des tirs ont même été entendus dans les alentours du camp Samori Touré, siège de l’état major général des armées et du ministère de la Défense.


Ce regain de tension dans la capitale guinéenne intervient près de sept mois après la prise de fonction, le 21 décembre 2010, d'Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de Guinée dont l'une des premières tâches a été de mettre en place une réforme du secteur de la défense et de sécurité.

L'histoire de la Guinée a été marquée par des coups d'Etat et tentatives de coups d'Etat militaires, le dernier en date ayant porté au pouvoir en décembre 2008 le capitaine Moussa Dadis Camara, renversé un an plus tard.

C'est ensuite un régime de transition dirigé par un autre militaire, le général Sékouba Konaté, qui a dirigé le pays jusqu'à l'organisation d'une élection présidentielle en 2010 remportée par Alpha Condé au deuxième tour en novembre face à Cellou Dalein Diallo qui avait accepté sa défaite.


Le 2 juillet, le colonel Moussa Keita, ancien secrétaire permanent du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement), aile politique de la junte militaire de Moussa Dadis Camara dont il était très proche, avait été arrêté en pleine rue à Conakry.

Il est depuis détenu « dans un lieu tenu secret et inaccessible à sa famille » selon la Coordination des organisations de défense des droits humains (CODDH).

Avant son arrestation, le colonel Keita avait fait des déclarations à la presse sur la gestion du régime de transition du général Konaté, affirmant en particulier que ce dernier avait détourné plus de 20 millions de dollars.

 

RFI

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 13:20

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On sait le chantre du « Sopi » maître dans l’art de la ruse, mais, sur ce dossier pendant, comme qui dirait, à mille lieux de Dakar, il aura échoué à semer la meute, tant la désapprobation qui a accueilli cette promesse royale aura vite franchi les frontières sénégalaises.

Car, si ce n’est pure diversion, pourquoi avoir fait la sourde oreille depuis que la justice internationale lui réclame l’ex-dictateur tchadien ; avoir brouté impunément les 2 milliards FCFA débloqués par N’Djaména en faveur de l’impossible procès, et avoir attendu que le navire de la famille Wade commence à tanguer au milieu des eaux tumultueuses du fleuve Sénégal pour jeter par-dessus bord ce passager de luxe à la merci des requins aux dents accérées qui peuplent encore les rives du lac Tchad et ce, depuis une vingtaine d’années ?

Certes Habré, à l’instar de ces prédateurs qui ont endeuillé et continuent d’endeuiller leurs peuples, en Afrique comme ailleurs, doit rendre compte de ce qui aujourd’hui lui est reproché, mais encore faut-il que ce soit devant une justice impartiale et des plus indépendantes !

Or, ce Habré-là ne peut être jugé sans, assis à ses côtés, Idriss Déby Itno, l’actuel timonier tchadien, qui, hier seulement, n’était autre que son chef d’état-major quand les crimes supposés ou réels se commettaient ; donc un suspect sérieux dans la galaxie Habré et, aussi, un témoin gênant dans l’exécution de la fameuse « Opération Epervier », de nos jours choyé par l’Hexagone depuis que l’or noir a commencé à couler à flots dans la savane tchadienne. Sauf tremblement de terre donc, ce n’est pas Idriss Déby Itno, couvert surtout par le parapluie de l’immunité présidentielle, qu’on traînera à la barre.

Alors, l’extradition de Habré vers la potence à N’Djaména, une équation des plus complexes à résoudre pour Me Wade qui a, enfin, fait preuve d’une lucidité bien suspecte, pour en suspendre l’exécution ; un projet des plus funestes qui, en rien, n’aura entamé la sérénité de son hôte, lequel ne rechigne pas à tendre la gorge, mais, à une seule condition : « Au même titre que tous les Tchadiens à qui on reproche quelque chose », et devant une justice internationale indépendante.

Que ceux qui ont des oreilles entendent donc !

Bien plus, a-t-il prévenu ceux qui voudraient l’extrader, « quiconque violerait mon espace, ma maison pour m’agresser, alors je serais dans mon droit de légitime défense ».

A Wade comme à Déby : donc la tête de Habré n’appartiendrait qu’à celui qui n’a point peur de perdre la sienne ?

 Bernard Z.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 14:01

Le président français "a entaché l'histoire de la nation française", a déclaré jeudi le colonel libyen.

Muammar Kadhafi n'a rien perdu de son esprit provocateur, même après quatre mois de frappes intensives des forces de l'Otan en Libye. La preuve, dans un message prononcé jeudi par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli, celui-ci a lancé à l'égard du président français : "Ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans. C'est un dérangé mental."

Fustigeant le soutien accordé par la France aux rebelles libyens, le colonel a directement interpellé le peuple français : "En menant une croisade contre le peuple libyen, il a entraîné son pays dans une guerre perdue. Celui-là n'est pas français, il faut que le peuple bannisse ce criminel", a dit Muammar Kadhafi, confronté depuis cinq mois à une rébellion armée et isolé par la communauté internationale. La France a été avec la Grande-Bretagne, le 19 mars, à l'origine du déclenchement des frappes aériennes internationales contre les forces du régime Kadhafi.

Le Point.fr

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 13:57

Abdoulaye TAO

 

Dans le cadre d’une tournée africaine, le Premier ministre français, François Fillon, sera en Côte d’Ivoire. L’étape d’Abidjan, qui commence un 14 juillet, revêt un intérêt particulier. Après l’engagement militaire de la France pour rétablir un Etat de droit en Eburnie suite à la crise post-électorale du 29 novembre 2010, après son soutien politique au nouveau président élu, couronné par le déplacement du président Sarkozy à Yamoussoukro, place à la France des affaires et du business. De fait, François Fillon est accompagné d’une vingtaine d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprise en quête de contacts et de marchés dans une Côte d’Ivoire mise à genou par une dizaine d’années de crise militaro-politique et qui s’emploie à se reléver. Un forum pour relancer le partenariat économique entre la France et la Côte d’Ivoire est annoncé ce vendredi à Abidjan, en présence des chefs de gouvernement français et ivoirien. C’est tout dire de la volonté des deux pays de repartir du bon pied dans leurs relations. C’est un pays en chantier, défiguré par la guerre où presque tout est à reconstruire. Et en la matière, la tâche s’annonce énorme ; des opportunités d’affaires, s’il en est. Et la France espère, à tout le moins, arracher d’importants chantiers pour ses entreprises. Sous le régime Gbagbo, les entreprises de l’Hexagone ont été la cible des "Jeunes patriotes". Certaines d’entre elles déposeront à jamais leur bilan, tandis que d’autres, plus chanceuses, vont pouvoir se remettre à flot et recommencer une seconde vie avec les indemnisations promises par le gouvernement ivoirien qui a tout intérêt à créer les conditions nécessaires pour rétablir la confiance dans les milieux d’affaires.

Les entreprises françaises ne sont plus en terre ennemie. ADO, dans la tradition houphouëtiste, reste un allié pour la France qui aura grandement contribué à son accession au pouvoir. La Côte d’Ivoire aura certainement besoin du soutien de la France dans les négociations financières internationales pour relancer son économie et consolider la sortie de crise. Paris en sera, sans doute, le chef de file parce qu’une partie de son PNB se joue en Côte d’Ivoire à travers la présence de nombreuses entreprises et de multinationales En retour, la Côte d’Ivoire aura besoin de l’expertise française pour ses chantiers de la reconstruction. Ce sera donc dans l’intérêt bien compris des deux parties. Relancer la production, créer des emplois, redonner de l’espoir aux Ivoiriens, la France peut y contribuer ; tout dépend de la marge de manœuvre que le pouvoir en place voudra lui accorder. Car, les détracteurs de ADO trouveront là une occasion de donner de la voix, eux qui verront certainement d’un très mauvais œil ce retour en force de la France.

Mais l’essentiel est que la Côte d’Ivoire retrouve ses marques, avance sur la voie de la renaissance. Un travail titanesque pour lequel on ne peut que lui souhaiter bon vent.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 19:53

Je suis même prêt [...] à associer l’opposition à l’exercice du pouvoir. Mais, c’est une facilité, un gage de bonne volonté et d’ouverture, et non une obligation. Si cela doit [nous] acheminer sereinement vers des élections apaisées, démocratiques, transparentes et irréprochables, pourquoi pas ?", a affirmé M. Wade devant des élus locaux, des députés et des sénateurs de la mouvance présidentielle. 

M. Wade s’adressait "à la nation" sénégalaise pour la première fois depuis qu’il a été obligé par l’opposition et la société civile de retirer, le 23 juin, un projet de loi constitutionnelle censé modifier le scrutin présidentiel de février prochain et qualifié de "monarchique". 

"Mieux, maintenant, si l’opposition est pressée et si elle est certaine de détenir la majorité, je peux envisager une élection présidentielle anticipée, si cela est nécessaire pour la cohésion sociale et la concorde nationale", a-t-il ajouté. 

"Comme vous le savez, a poursuivi Abdoulaye Wade, la Constitution me donne le pouvoir d’organiser une élection présidentielle par anticipation, dans un délai [compris] entre 60 jours au maximum et 40 jours au minimum. [...] Si l’opposition le veut, dans 40 jours, nous pouvons faire des élections présidentielles. Ceux qui veulent le pouvoir ici et tout de suite devraient y trouver leur compte."  "En ce qui me concerne, je suis à l’écoute. En ce qui me concerne, je reste, en principe, attaché au respect du calendrier électoral, qui fixe au 26 février 2012 le premier tour du scrutin présidentiel", a dit Abdoulaye Wade. 

"Si à l’issue d’une élection anticipée ou [tenue] à la date normale, le peuple décide de confier le pouvoir à un autre que moi, je féliciterai le vainqueur", a-t-il commenté, avant d’ajouter : "Je crains que le vainqueur, dans les deux cas, ne soit finalement pas comme moi. Ce n’est pas un excès d’optimisme, mais une lecture correcte des rapports de forces." 

 Le président Wade a ainsi laissé entendre qu’il briguera un troisième mandat présidentiel, à l’occasion de l’élection de 2012 pour laquelle il est disqualifié selon l’interprétation donnée de la Constitution par de nombreux constitutionnalistes. 

 "Je n’ai jamais dit que je ne me présenterai pas en 2012. Même si je l’avais dit, j’ai le droit de me dédire", a-t-il soutenu. 

 "Nous avons intérêt à trouver un consensus jusqu’au 26 février [2012], pour que la volonté triomphe" à l’issue de l’élection présidentielle prévue à cette date, a-t-il encore dit. 

 "Aux leaders de l’opposition, je voudrais dire que, sous réserve du respect des prérogatives du chef de l’Etat, je suis prêt comme toujours à entamer un dialogue qui n’exclut aucun sujet", a-t-il assuré, en réaction aux démarches entamées entre lui et l’opposition, pour renouer le dialogue politique rompu depuis sa victoire à la présidentielle de février 2007. 

 "Etant moi-même arrivé au pouvoir par la vertu des urnes, je ne saurais envisager un autre mode de dévolution du pouvoir autrement que la volonté librement exprimée des citoyens y compris le legs à mon fils comme le disent certains", a-t-il déclaré en réponse à ceux qui l’accusent de préparer à sa succession son fils Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. 

"Je l’exclus totalement de mes préoccupations, ce que certains appellent la dévolution monarchique du pouvoir. C’est tout simplement de la médisance, parce que ce n’est pas dans la ligne d’évolution de ma vie, qui est caractérisée par une option constante pour la démocratie...", a argué M. Wade. 

"Je mets en garde ceux qui seraient tentés encore de vouloir continuer à troubler [l’ordre public]. Le 23 juin, nous avons été surpris par notre bonne foi. A présent, nous sommes avertis pour faire face aux velléités de déstabilisation de notre pays. Je vais donner des instructions fermes aux forces de sécurité dans ce sens, pour que force reste à la loi", a-t-il averti. 

Il a aussi annoncé qu’il demandera au ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom de "rencontrer les ambassadeurs [des pays] de l’Union européenne et des Etats-Unis qui", selon lui, ont saisi le gouvernement à propos du redécoupage administratif, objet de malentendus entre lui et l’opposition. 

Cette rencontre permettra, a-t-il dit, d’"examiner cette question du découpage administratif et leur (les ambassadeurs) montrer que cela ne peut avoir aucune incidence sur le processus électoral".

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